> Nos campagnes se vident, elles se vident des paysages variés pour devenir
> des monocultures; elles se vident des gens qui l'habitaient, laimaient et
> la travaillaient; elles se vident d'un sens profond pour être transformer
> en marchandise; les sols se vident de leur fertilité pour être remplacé
> par les lettres NPK (Azote, Phosphore et potassium), nos campagnes se
> vident de la vie pour être remplacé par des déserts stériles...
> La crise alimentaire suivie de la crise économique suivie de la crise
> économique nous montre les catastrophes cicliques produite par le
> capitalisme, et ceux et celles qui en paient le prix se sont les pauvres,
> les démunies, les immigrantEs, les travailleurs (euses), les autochtones,
> les étudiantEs, les paysanNEs bref les opprimées de cette planète...
>
> La crise alimentaire était prévisible, les fausses promesses de
> solutionner le problème de la faim dans le monde avec l'arrivée de la
> révolution verte, révolutionqui changea drastiquement le mode de
> production agricole, cela n'augmenta en fait que l'oligarchie et la
> monopolisations de certaines entreprises devenues multinationales sur
> l'ensemble des activités de la production alimentaire.
>
> Elle commença au Mexique avec l'hybridation du blé et du maïs
> (amélioration de certaines caractéristiques du bagage génétiques à travers
> la pollinisation de différentes variétés d'une même espèce) et
> l'utilisation d'engrais chimique comme élément directement absorbable par
> les plantes (éléments majeurs/ NPK, éléments mineurs/Mg, zc, Ca, etc.).
> C'est éléments fixés directement par les racines des plantes dommages la
> vie des microorganismes du sol avec la salification qui brûle
> littéralement la vie dans les sols (puisque les éléments nutritifs à
> l'état solide sont conservé dans du sodium), ceux et celles qui
> produisent avec les engraischimique deviennent donc de plus en plus
> dépendants de ceux-ci. Cette dépendance augmentent au même rythme que la
> fertilité du sol se perd, si nous considérons (au point de vue purement
> économique) que le capital de départ de celui et celles qui travaille la
> terre c'est la fertilité de son sol, alors au fur et à mesure qu'il/ elle
> utilise ces produits son capital diminue et ceux qui lui fournissent les
> produits (entrprises) augmentent leurs capitales.
>
> Pour sa part l'hybridation, à orienter les producteurs de semences qui
> produisent les produits chimiques vers la production de semences adaptés
> et nécessitant l'utilisation d'engrais chimique (de là la naissance des
> biotechnologie comme les semences transgénique).
>
> Les expérimentations se firent sur de grandes étendues dans le nord du
> Mexique sur des terres ou l'irrigation, la mécanisation, l'utilisation
> d'hybride et plus tard d'OGM, l'utilisation d'engrais chimique et
> l'emploie de main d'oeuvre agricole étaient disponible. Ceux qui ont
> financé cette révolution verte se sont la fondation Rockefeller en 1948,
> fondation supposément charitable provenant de l'idéologie des sectes
> protestantes, qui en fait promouvoit le développement du sistème
> capitaliste ou elle oeuvre. La famille Rockefeller, réputé dans sa
> répression contre les grèves ouvrières, à fait son capital dans
> l'industrie du raffinement et du transport du pétrole aux États-Unis. Il
> est donc logique que le ptrole soit la base de l'énergie motrice de la
> mécanisation de l'agriculture ( pour le labourage, fertilisation, récolte,
> transformation,etc.) comme le charbon à été à la base de la révolution
> industrielle en Angleterre et de la formation de la classe ouvrière en
> Angleterre avec la machine à vapeur. L'industrie pétrolière qui intervient
> directement dans la production des produits chimique nécessaire à
> l'agriculture industrielle et à la mécanisation (à travers le moteru à 4
> temps) du sistème de production agricole se voit fortifier à travers son
> utilisation comme force primaire dans cette révoltion industrielle.
>
> La paysannerie qui vivait dans un mode de productionautarcique est basé
> sur l'auto-suffisance, sauf ceux et celles qui vendaient déjà leurs forces
> de travail dans les haciendas et les grandes production capitalistes
> /cannes à sucres, henequen, café, arbres fruitiers, etc.) devenue de plus
> en plus dépendante de l'achat des produits chimiques et des semences
> améliorer et rentra donc dans la logique d'achat et de vente (achat de
> produits pour produires leurs terres et ventes des produits qui servaient
> à te nourrir ou ventes de leurs forces de travail).
Vue le peu d'avenir de la production paysanne face au sistème de
production capitaliste,
> plusieurs paysanNEs sont obligés de migré vers le nord pour solutionner
> leurs problèmes économiques. Ce qui amène peu à peu le phénomène de
> prolétarisation de la paysannerie. Car le mode de production paysan est
> basé sur une diversification de production qui se tissent dans un sistème
> complexe de relation qui s'incrustent dans des écosystèmes spécifiques
> selon des climats et des géographie propres (ex.: les animaux produisent
> la laine, le lait, la viande et le fumier qui serviront à fertiliser les
> sols, arbres pour usages divers dont le bois de chauffage, aliments
> matérielles de construction, usages de plantes médicinales, milpa/maïs,
> courge et haricot pour se nourrir, les excédents pour le marché locale ou
> pour faire du troc, etc.). Tandis que le mode de production capitaliste
tend à concentrer la main d'oeuvre dans l'homogénisation des opérations
à travers la mécanisations de celles-ci d'où la monoculture et la
spécialisation des tâches et la nécessité d'un grand besoin de main
d'oeuvre pour certaines tâcehes (semer, récolter, désherber,
transformation) et ce dans la logique de réunir les travailleurs de
maniière collective pour la production industrielle. Ce mode de
production tend vers la logique d'importation et exportation. D'où le
phénomène du dumping, c'est à dire l'entrée massive d'aliments à bas
prix qui inondent le marché comme au Mexique avec le maïs jaune (la
plupart OGM) provenant des É-U.
La dépendance créer par l'utilistaion de produits chimiques et de semences
modifiés permis aux grandes entreprises d'augmenter les prix et donc leurs
capitaux. Ses grandes entreprises devinrent de réelles monopoles qui
controlent les prix, l'alimentation et l'avenir de la production
slimentaire et ce dans l'unique objectif d'augmenter leurs profits..
Les accords néo-libéraux comme l'ALÉNA renforcent la législation de
l'usurpation de millions de paysans les obligeant à rentrer dans une voie
qui ne bén´ficie pas ni celle de la souverainneté alimentaire (1) des
peuples, leurs alimentations et leurs cultures. Pour rentrer dans l'ALÉNA
les É-U ont obligé Carlos Salinas de Gortari (président du Mexique entre
88-94 membre du PRI) en 1992 à modifier l'article 27 de la constitution
mexicaine (2), loi qui protégaient la répartition des terres instaurer par
la luttes des frères magonistes, par l'armé zapatiste du génerale Emiliano
Zapata et de millions de paysans et d'autochtones qui ont donné leurs vie
pour la terre et la liberté pendant la révolution mexicaine de 1910-17.
Les terres collectives se sont vues menacer par l'entré de programmes
comme PROCEDE/ PROCECOM et maintenant FANAR. Ce qui amenaient la
possibilité au grand capital de modifier la propriété de la terre et
amener la privatisation de celle-ci.En 1994 à l'entré de l'ALÉNA, les
hommes et les femmes de maïs se soulevaient en armes contre le mauvais
gouvernement et pour créer leurs territoires rebelles et autonomes dans le
sud mexicain, l'EZLN prenait sa dignité pour ne plus jamais la laisser.
Avec la raréfication des ressources pétrolières et la complexité de la
situation géopolitique mondiale, les pays industrielle ont dût trouver
d'autres formes d'énergies, entre autres les bio combustibles dont
l'éthanol. Pour la production des bio combustibles, de grandes surfaces
sont nécessaires, donc moins d'espaces pour produires des aliments, et la
même logique que dans le début de la révolution verte donc les monopoles
qui se sont créer sur la misère des paysans maintenant concentre leurs
énergie sur les bio combustibles pour le même objectif, plus de profits...
La crise était annoncé, la faim n'aura jamais été aussi lucrative , la
faim s'appelle Cargill, Monsanto, Pionner, Dupont, la fondation de Bill
Gates et elle entre dans pays par la pression de nos propres
gouvernements. Ceux et celles qui travaillent la terre devront prendre un
autre chemin que celui du profits si nous voulons pouvoir manger à notre
faim.
Plusieurs alternatives se développent pour faire front à l'agro business
qui se sistématise à travers l'agroécologie. Les alternatives se multiplie
et se propage par les rumeurs des mains calleuses qui prendront les armes
du savoir traditionnelles, de la science au service du peuple et peut-être
même leurs fusils pour se libérer de se joug. Plusieurs techniques facile
à trouver et à reproduire sont accessible à tous ceux et celles qui ont un
peu d'espace pour semer (compostage, association de culture, rotation de
culture) Il est aussi important de trouver des semences organiques
(souvent nos grands parents peuvent en avoir préserver, ou dans les
communautés autochtones ou certaines organisations ou producteurs).
Encourager les marchés locaux et populaire faisons un pont entre les
producteurs et les paysans, créer une certification participative renouant
la confiance entre producteurs et consommateurs et faisant un pied de nez
à la bureaucratie qui c'est installé dans le monde organiqu. Trouvé des
formes de production coopérative pour faire face au modèle des farmers qui
accaparent toutes les terres avec leurs monocultures. Brefs il nous faut
travailler, respecter et partager parce que après tout la terre c'est
notre mère.
(1)La souveraineté alimentaire est un concept développé et présenté pour
la première fois par Via Campesina lors du Sommet de l'alimentation
organisé par la FAO à Rome en 1996 [1]. Il a depuis été repris et précisé
par les altermondialistes lors des différents Forums Sociaux Mondiaux.
La souveraineté alimentaire est présentée comme un droit international qui
laisse la possibilité aux pays ou aux groupes de pays de mettre en place
les politiques agricoles les mieux adaptées à leurs populations sans
qu'elles puissent avoir un impact négatif sur les populations d'autres
pays. La souveraineté alimentaire est donc une rupture par rapport à
l'organisation actuelle des marchés agricoles mise en œuvre par l'OMC.
Complémentaire du concept de sécurité alimentaire qui concerne la quantité
d'aliments disponibles, l'accès des populations à ceux-ci, l'utilisation
biologique des aliments et la problématique de la prévention et gestion
des crises, la souveraineté alimentaire accorde en plus une importance aux
conditions sociales et environnementales de production des aliments. Elle
prône un accès plus équitable à la terre pour les paysans pauvres, au
moyen si nécessaire d'une réforme agraire et de mécanismes de sécurisation
des droits d'usage du foncier.
Au niveau local, la souveraineté alimentaire favorise le maintien d'une
agriculture de proximité destinée en priorité à alimenter les marchés
régionaux et nationaux. Les cultures vivrières et l'agriculture familiale
de petite échelle doivent être favorisées, du fait de leur plus grande
efficacité économique, sociale et environnementale, comparée à
l'agriculture industrielle et les plantations de grande échelle où
travaillent de nombreux salariés. La place et le rôle des femmes sont
privilégiés.
La souveraineté alimentaire privilégie des techniques agricoles qui
favorisent l'autonomie des paysans. Elle est donc favorable à
l'agriculture biologique et à l'agriculture paysanne. Elle refuse
l'utilisation des plantes transgéniques en agriculture.>
(2)L’article 27 de la Constitution « garantissait » aux paysans le droit à
un ejido (dont l'exploitant n'est pas propriétaire mais l'usufruitier)
actuellement jugée peu productive et donc pas rentable. D'autre part la
constitution garantit la propriété privée. Il faut alors indemniser les
propriétaires, souvent d'anciens révolutionnaires devenus à leur tour
propriétaires…
Dossier G20
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