Le Regroupement autonome des jeunes (RAJ) dénonce fortement l'intention du Premier ministre Harper de modifier la loi sur les jeunes contrevenantEs. Cette politique qui aurait pour conséquence grave d'envoyer en centre de détention pour adultes des jeunes âgéEs d'à peine 14 ans va à l'encontre des droits fondamentaux des jeunes en anéantissant leurs chances de réhabilitation.

Sherbrooke, 24 septembre 2008- Le Regroupement autonome des jeunes (RAJ) dénonce fortement l'intention du Premier ministre Harper de modifier la loi sur les jeunes contrevenantEs. Cette politique qui aurait pour conséquence grave d'envoyer en centre de détention pour adultes des jeunes âgéEs d'à peine 14 ans va à l'encontre des droits fondamentaux des jeunes en anéantissant leurs chances de réhabilitation.

« Alors que le taux de criminalité au Canada est le plus bas depuis 25 ans, les conservateurs sèment la panique à des fins purement électoralistes . Il est outrageant de constater que Stephen Harper instrumentalise les problèmes sociaux chez les jeunes à ses propres fins » affirme Julien Laflamme, porte-parole du Regroupement autonome des jeunes.

« Ils s'attaquent aux jeunes contrevenantEs en leur imposant de lourdes peines et en reniant leur statut de jeunes, nous ne sommes pas au Texas Monsieur Harper ! »ajoute Julien Laflamme.

« Le Parti conservateur démonise les jeunes qui commettent des crimes violents. Entre 14 et 18 ans, les jeunes qui commettent ces crimes ont toutes les chances de se réhabiliter et de réintégrer la société. Envoyer les jeunes dans une prison pour adulte aura pour effet de réduire leur chance de réintégrer la société et d'y contribuer tant sur le plan culturel, social qu'économique », mentionne Julien Laflamme.

En outre, le RAJ demande à André Bachand, candidat conservateur dans Sherbrooke, s'il est d'accord avec son chef: « Soit Monsieur Bachand reconnaît que les intervenantEs du milieu sont les mieux placéEs pour agir en terme de prévention, ou soit il suit la ligne de parti en donnant la priorité à la répression», clame Julien Laflamme.

De plus, le RAJ demande aux autres candidatEs dans Sherbrooke de se positionner clairement sur ce dossier.

Enfin, le RAJ joint sa voix aux criminologues, intervenantEs sociaux et communautaires qui affirment que cette mesure aura des effets désastreux pour les jeunes contrevenantEs.