|
Censure Pro Sarkozy sur youtube guidée par TF1 , TORAPAMAVOA fait les frais mais...(Round2)Anonyme, Vendredi, Septembre 12, 2008 - 12:15
Torapamavoa
Torapamavoa youtube Round 2 ! Voir les messages precedents ici : http://torapamavoa.blogspot.com/2008/08/youtube-fait-taire-torapamavoa-c... http://torapamavoa.blogspot.com/2008/09/rejoignez-la-cyber-protestation.... *Chers Youtube, D’abord il s’avère que : Torapamavoa youtube Round 2 ! Voir les messages precedents ici : http://torapamavoa.blogspot.com/2008/08/youtube-fait-taire-torapamavoa-c... http://torapamavoa.blogspot.com/2008/09/rejoignez-la-cyber-protestation.... *Chers Youtube, D’abord il s’avère que : « le juge français demeure donc libre d’adopter les principes de compétence pénale internationale qui sont les siens, pour sanctionner certaines infractions commises toute ou pour partie à l’étranger et qui sont susceptibles de porter atteinte aux intérêts nationaux, dans la mesure où, comme en l’espèce, les messages ou le contenu du site sont rendus accessibles, par l’Internet, sur le territoire français. (…) » Nous nous réclamons du droit à l’information et du droit d’informer ainsi que du droit à la citation. § Elle implique que le nom de l'auteur, son copyright et le nom de l'œuvre d'où elle est extraite soient cités, de façon à respecter le droit moral de l'auteur. Dans le cas d'un extrait de livre, le titre, l'éditeur, la date de publication doivent également être mentionnés. § La citation ne doit pas concurrencer l'ouvrage original et doit être intégrée au sein d'une œuvre construite, pour illustrer un propos. La citation en outre doit plutôt inciter le lecteur à se rapporter à l'œuvre originelle. En France c'est le code de la propriété intellectuelle qui le détermine, et en particulier l'article L122-5. Les conditions de la loi française sont simplement (art L122-5 CPI) : « Lorsque l'œuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire : […] http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_citation Pour ne pas constituer un plagiat, la citation est nécessairement brève et peut seulement être utilisée au sein d'une autre œuvre en constituant l'illustration d'un propos construit. Elle doit être accompagnée de l'indication du nom de l'auteur et de la référence à l'œuvre citée. Expressément autorisée dans le domaine de l'écrit, elle est en général admise dans le domaine musical et même dans le domaine audiovisuel où l'article L.212-10 du Code de la propriété intellectuelle l'impose aux artistes interprètes. Par contre, elle est considérée comme impossible dans le domaine des arts graphiques ou plastiques où la notion d'extrait d'une toile ou d'une statue est vide de sens et serait de nature plus qu'ailleurs à porter atteinte à l'œuvre elle-même. Les juristes admettent la transposition de ce droit sous les mêmes restrictions dans le domaine des médias électroniques et donc de l'édition électronique. Là également, la citation doit inciter à se rapporter à l'œuvre originelle et non s'y substituer . http://revues.enssib.fr/titre/4juri/7application/1droitcita.htm Le cas des extraits d’événements sportifs… Les extraits courts d’événements faisant l’objet de droits exclusifs L’article 18-2 de la loi du 16 juillet 1984 relative à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives cherche à concilier le principe du droit de propriété reconnu aux fédérations avec le droit à l’information. La première phrase de cet article pose le principe général selon lequel : « La cession du droit d’exploitation d’une manifestation ou d’une compétition sportive à un service de communication audiovisuelle ne peut faire obstacle à l’information du public par les autres services de communication audiovisuelle. » La seconde phrase de l’article 18-2 organise ce principe en instituant un droit de citation : « Le vendeur ou l’acquéreur de ce droit ne peuvent s’opposer à la diffusion, par d’autres services de communication audiovisuelle, de brefs extraits prélevés à titre gratuit parmi les images du ou des services cessionnaires et librement choisis par le service non cessionnaire du droit d’exploitation qui les diffuse. Ces extraits sont diffusés gratuitement au cours des émissions d’information. » Les conditions d’accès à de courts extraits d’événements faisant l’objet de droits exclusifs constituent l’un des thèmes examinés, à l’initiative de la Commission européenne, dans le cadre du réexamen de la directive « télévision sans frontières » engagée en avril 2003. www.ddm.gouv.fr/article.php3?id_article=214 ------------- Cependant il existe des jurisprudence et des droits inaliénables et égaux pour tous. Dans son mémoire Mr Pierre Chilès met en perspective, le droit à citation comme composante "de la démocratie et de la libre circulation des idées" et les enjeux commerciaux qu'il incarne désormais, pour en souligner le paradigme contemporain. L'ère numérique s'accompagne d'une véritable révolution dans les modes de communication et d'expression. "Ce n'est plus seulement l'art qui change de format de diffusion, mais c'est aussi les médias qui en rendent compte", relève de manière emblématique l'auteur. L'écrit convainquit d'édicter les aménagements de la citation. Mais il offre désormais des bases obsolètes tant les modes artistiques sont pléthores. Le droit à citation doit lui survivre, combien même les restrictions liées à la copie et au piratage sont nécessaires : les possibilités de reproduction à l'ère numérique en sont à une apogée, eu égard aux possibilités d'antan La citation ne doit pas porter atteinte à l'équilibre financier attaché à un droit de diffusion exclusif, lui-même limité par le "droit au public à l'information" (in Cour de cassation du 6 février 1996 comme il est fait mention, 1ére Chambre civile BICC 426, en son n° 324). De même l'exception de courte citation est applicable à la reproduction des oeuvres picturales protégées : une fois encore les procédés techniques sont détaillés et l'auteur de conclure, que "si la qualité de la citation de l'oeuvre est insuffisante pour pouvoir remplacer le besoin d'aller consulter l'oeuvre originale pour en percevoir tous les aspects", les conditions sont respectées. « Il est établi que la notion française est transposable aux techniques multimédia. Pour autant, rappel est fait que les reproductions doivent être incorporées à une oeuvre seconde (à l'exclusion par nature des oeuvres publicitaires). L'Internet ne déroge pas plus à la condition de la destination de l'oeuvre seconde, laquelle doit servir une fin "critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information", au terme de la loi (articles du CPI sus-mentionnés). Tout site relevant d'une catégorie parmi celles énoncées (l'auteur les envisage successivement in concreto), recourant à la reproduction d'oeuvres protégées, doit apporter une plus-value intellectuelle, pour être fondé à revendiquer le droit à la courte citation. Fort du constat que mutatis mutaundis, ce droit doit trouver à s'appliquer aux oeuvres multimédia, l'auteur n'a de cesse de stigmatiser l'inclinaison du droit français à légiférer (d'aucuns n'ont-ils pas parlé de "légisflation", pour la décrire), pour mettre en échec au cas par cas les résistances jurisprudentielles à le mettre en oeuvre : lois du 27 mars 1997 (infirmant la position de la Cour de cassation, notamment arrêt de cassation de l'Assemblée plénière 5 novembre 1993, sur le site de l'ADAGP), et du 13 juillet 1992 précitées. Un tel mouvement favorise une conception restrictive d'un droit qui s'inscrit finalement dans celui plus fondamental du "droit du public à l'information". L'information par essence est inaliénable est-il relevé. A l'instar de la CESDH en son article 10.1 ("liberté de recevoir ou de communiquer des informations"), la jurisprudence nationale elle-même tend à affirmer un tel droit (affaire précitée de la Cour de cassation du 6 février 1996 et arrêt du TGI de Paris du 23 février 1999 Jean Fabris contre Sté France 2, dont il est reproduit les extraits significatifs). Pour toutes ces raisons, il semble Messieurs de Youtube que ce qui vous a été signalé comme infraction au droit d’auteur par TF1 et M6 ne l’était pas, nous allons prendre contact avec les productions de ces émissions,nous vous sommons de faire de même puisque vous avez cédé aisement à leurs injonctions ,veuillez acceder à la notre : Mettez nous en relation. Par consequent nous répetons avec force et détermination, ayants notre bon droit et notre conscience avec nous, comme plus de 80 sites et des milliers d’internautes qui relaient la nouvelle. Nos soutiens se comptent en dizaine de milliers de visualisations sur notre video dénonçant la suppression de notre compte. Nous répétons que notre compte comptait plus de 3 millions de visites Nous nous sommes mis en relation également avec l’ACRIMED qui s’est vue aussi supprimée ses vidéos contenant des extraits d’émissions de TF1 mais pas son compte...étrange non ? Pour toutes ces raisons nous exigeons la ré ouverture de notre compte et l’accès à nos vidéos rétabli dans les plus brefs délais. Nous avons subi le même genre de pressions pour d’autres raisons de la part de Myspace France et avons obtenu gain de cause.
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|