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«Il y a plusieurs autres choses qu'on pourrait faire pour éviter que de tels événements se répètent»

PCQ, Vendredi, Août 15, 2008 - 17:36

André Parizeau

-- Réactions du chef du PCQ face aux événements de Montréal Nord et aux suggestions émises jusqu'ici

"On pourrait aller pas mal plus loin", souligne le chef du Parti communiste du Québec (PCQ), André Parizeau, en réaction aux différentes suggestions et propositions soumises par la gente politique, aux lendemains des événements tragiques survenus à Montréal Nord.

"D'entrée de jeu", de dire le chef du PCQ, "il faut souligner la justesse des propositions soumises par Québec solidaire. Mettre plus d'efforts en matière d'accès à une éducation de qualité, ainsi que d'accès aux emplois est très certainement un élément très important de ce qu'il importe de faire pour éviter que de telles choses continuent à se répéter et que la situation aille, avec le temps, en empirant. Il ne faudrait pas se surprendre que les autres partis politiques, représentés à l'Assemblée nationale, n'en est pas vraiment fait mention car, tous, ont fini au fil des ans, par encourager les coupures dans nos programmes sociaux. Ils n'étaient quand même pas pour se mettre en contradiction avec eux-mêmes."

Pour André Parizeau, il y a en même temps un autre aspect au problème et cela touche au manque assez flagrant de transparence, ainsi que de redevabilité des autorités policières, face à la population. C'est aussi quelque chose auquel on devrait s'attarder beaucoup plus.

Inacceptable ... mais qui est ce qui était inacceptable ?

Depuis les émeutes, qui ont suivi la mort du jeune Freddy Villanueva, plusieurs politiciens, en commençant par le maire de Montréal, Gérald Tremblay, ont insisté pour dire que la violence des émeutes était inacceptable. "Je ne permettrai pas que les policiers de la Ville se fassent menacer comme cela", a même été jusqu'à dire le maire.

Pour le PCQ, cependant, ce qui était au départ inacceptable, "c'était l'attitude de la police", de dire André Parizeau. Sans la mort de Freddy Villanueva, toute la violence qui a suivi, ne se serait pas produite. Sans vouloir minimiser le caractère souvent gratuit de bien des gestes posés par les émeutiers, il nous semble important de voir qu'il y avait au départ un problème avec la police, que celui-ci dure d'ailleurs depuis un bon but de temps, et que c'est d'abord cela qui devrait nous concerner.

Nombreux sont les gens à Montréal Nord qui, à l'occasion d'entrevues avec les médias, soulignaient que les relations avec la police, dans le quartier, sont tendues depuis déjà longtemps. Mais que fait-on au juste à ce niveau ? Pas grand chose, au delà de quelques voeux pieux, qu'on répète à l'occasion, sans vraiment y croire. Le problème ne se limite pas seulement au fait que quelques policiers ou policières ne feraient pas assez bien leur travail. Le problème est en fait beaucoup plus profond.

La démocratie au sein des forces de police : connais pas !...

Dans n'importe quelle société, les forces policières représentent un élément central des activités de l'État. C'est probablement le symbole le plus visible de ce qu'on pourrait la fonction répressive de l'État. C'est d'ailleurs très souvent à partir du rôle joué par la police qu'on juge le degré de démocratie existant dans ces sociétés. Pourtant, et en particulier dans notre société, il resterait encore beaucoup à faire avant qu'on puisse réellement parler d'une gestion démocratique de nos forces policières.

Il pourrait, à ce titre, paraître surprenant de voir des communistes soulever une telle question alors que les expériences passées de socialisme furent si souvent décriées à cause des trop nombreuses entorses à la démocratie vécues jusqu'ici, ainsi qu'au rôle qu'ont pu alors jouer la police dans ces pays. Mais c'est justement à cause de ces erreurs passées que le PCQ accorde tant d'importance aux questions relatives à la démocratie. "Un élargissement majeur, sur une échelle encore jamais vue, de tous les aspects de la vie démocratique, y compris au niveau de comment la police devrait oeuvrer, doit faire partie, à l'étape où nous en sommes, de tout projet visant un changement radical de la société; cela devra nécessairement faire partie de notre vision pour le futur ou il n'y aura juste pas de socialisme".

L'essentiel de notre fonctionnement démocratique réside dans la possibilité que nous avons de voter aux quatre ans. Nous avons aussi les tribunaux lorsque nous pensons être lésés dans nos droits. Mais tout cela ne s'applique, en fait, que très peu lorsque les forces policières sont impliquées. Même les tribunaux ont alors tendance à déclarer forfait.

Ce ne sont pas nous qui décidons directement qui dirigera ces forces policières; la direction de celles-ci est plutôt nommée par ceux que nous élisons, que ce soit au niveau municipal ou national, et les politiques suivies par ces corps policiers sont rarement rendues publiques. Une fois nommées, ces autorités policières n'ont finalement que très peu de comptes à rendre. On ne peut que très difficilement savoir ce qui se passe réellement au sein de la police. On ne peut pas facilement et directement les révoquer dans les cas où ce la n'irait vraiment pas (ce qui arrive plutôt souvent). Et même quand il y a des bavures et que le tout éclate en même temps sur la place publique, et que des enquêtes ont lieu, il demeure en général assez difficile de faire sortir toute la vérité.

Réagissant de son côté aux événements de Montréal Nord, et parlant justement de ce manque de transparence, la chef du PQ, Pauline Marois y est allée d'une suggestion qui n'est pas à fortiori mauvaise. Il s'agirait de créer une nouvelle instance, complètement autonome des différents corps policiers et qui serait alors chargé de faire les enquêtes (en lieu et place que ce soit un autre corps policier, non directement impliqué dans les événements). "Cela pourrait être une bonne chose", souligne le chef du PCQ; "mais encore faudrait-il s'assurer au départ que cela ne se termine pas par la mise en place d'une autre structure de plus qui ne serait qu'un autre écran de fumée de plus, dans un environnement déjà suffisamment opaque".

La situation de nos corps policiers met en évidence le caractère plutôt limitée de la forme actuelle de démocratie, telle que nous la vivons présentement. "C'est d'ailleurs pas mal la même chose pour ce qui est de la soit disante vie démocratique, dans les lieux de travail. Cela n'existe pas vraiment non plus".

Rendre les forces de police redevables

"Ce qu'il faudrait", de dire André Parizeau, "ce serait de rendre les autorités policières beaucoup plus redevables, non seulement devant les autorités politiques (ceux et celles qui détiennent le pouvoir), mais aussi devant l'ensemble des autres éluEs. Cela doit faire partie de la lutte pour étendre encore plus la démocratie dans notre société. La population devrait également être capable de savoir ce qui se passe au sein de ces forces et d'exiger une beaucoup plus grande transparence."

Peut-être ne le savez-vous pas mais il existe actuellement, depuis 2001 pour être plus précis, un nouveau service au sein de la SQ, chargé de la "défense de la sécurité d'État". Son budget et son fonctionnement sont top secret et la divulgation de toute information à leur sujet serait elle-même une menace à la "sécurité de l'État". Tout ce qu'on sait, c'est que ce service serait, entre autre choses, chargé d'assurer la sécurité des dirigeants politiques, de protéger également un certain nombre de délateurs, et de lutter de manière générale contre la subversion et le terrorisme. Ils conservent également des dossiers sur toute sorte de gens. S'ils possèdent un dossier sur vous, vous ne pourrez cependant en prendre connaissance, ni même savoir quelle épaisseur ce dossier aurait car cela pourrait également constituer une menace à cette même sécurité de l'État...

On se croirait dans un roman de Kafka ou d'Orwell. Une telle situation n'a juste pas d'allure; pourtant cela existe, sans parler de tout ce qu'on ne sait pas mais qui doit encore exister en coulisse. Et c'est également sans parler de tout ce qui se trame également du côté fédéral, avec la GRC, le SCRS, et tous les autres organismes du même genre.

"Advenant la prise du pouvoir au Québec par un gouvernement de gauche, il faudrait faire, c'est sûr, un bon ménage dans tous les services policiers. Mais dès maintenant, on peut au moins commencer par exiger que la démocratie puisse s'appliquer jusqu'à et y compris au sein des forces de police."

Dans le dossier de la mort de Freddy Villanueva, la SQ a promis d'être beaucoup plus transparente que d'habitude. C'est la SQ qui a été chargé de l'enquête et celle-ci aurait d'ores et déjà reçu des instructions du ministère de la Sécurité publique à cet effet. Il faut croire que nos politiciens sentent la soupe chaude dans ce dossier. Il reste cependant à voir jusqu'où cette transparence ira.

Quoique la police soit beaucoup associée aux aspects plus répressifs des actions menées par l'État, la population est en même temps en droit d'exiger que ces forces policières soient beaucoup plus respectueuses des grandes valeurs de solidarité, de respect et d'entraide en cours, respectent elles-mêmes les lois, et mettent aussi un terme à toute cette culture du silence et du secret qui a été la leur jusqu'ici.

"Finalement", dit-il, "pourquoi faudrait-il aussi que tous les policiers soient tout le temps, et en toute circonstances armés ? Dans plusieurs autres pays, ce n'est pas le cas; si on prenait juste la peine de prendre cette tangente, on pourrait également, et ce fort probablement, éviter bien des drames."

PCQ
Article original sur le site du Parti communiste du Québec (PCQ)
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Sujet: 
Parizeau est en amour avec l'État bourgeois
Auteur-e: 
Eric Smith
Date: 
Sam, 2008-08-16 18:30

Décidément, l'ami Parizeau est tombé en amour avec l'État bourgeois! Non seulement il enfourche le discours pacificateur des Gérald Tremblay et Yvan Delorme qui affirment tout comme lui qu'il ne faut plus "que de tels événements se répètent" mais en plus, il se propose de "démocratiser la police" lorsqu'un "gouvernement de gauche" (dont il rêve sans doute de faire partie) sera au pouvoir.

Évidemment, c'est son droit de rêver; mais que cet individu ose encore se proclamer "communiste" dépasse tout entendement.


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Sujet: 
Heureusement que le grand révolutionnaire Mao est la!
Auteur-e: 
MJCQ
Date: 
Lun, 2008-08-18 11:35

C'est ca les maos! Continuez de taper sur les autres(voir ici: vrais) progressistes et de dire que les révoltes spontanées sont des évènements révolutionnaires qui nous amènerons au communisme et que les pilleurs qui profitent de ses occasions "redistribuent les richesses". Si il ne s'agissait que de lancer des briques dans des fenêtres et faire quelques tags pour instaurer le socialisme ca ferait longtemps que le Grand Soir serait arriver. Malheureusement, toutes analyses matérialistes de l'histoire prouvent qu'il faut beaucoup plus que ca pour arrivers à nos fins. Comme créer un contre-état(ou état populaire) en mettant les outils existants(syndicats, conseils de quartier, parlement,...) à la dispositions des travailleurs. Si la Chine(comme d'autres pays) n'est pas digne du nom socialiste aujourd'hui c'est parce qu'il y a eu des erreurs dans leur processus révolutionnaire et il faut savoir les identifier.


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Sujet: 
Mépris des masses
Auteur-e: 
Eric Smith
Date: 
Lun, 2008-08-18 12:15

Si la Chine "n'est pas digne du nom socialiste aujourd'hui", c'est parce que c'est un pays capitaliste, point à la ligne.

Mais bon, c'est quoi le rapport avec l'émeute de Montréal-Nord?

Je t'invite à lire le communiqué du PCR, avant de t'emporter: http://www.cmaq.net/node/30692. Tu verras qu'il n'y est jamais dit que les révoltes spontanées nous mèneront au communisme. Il n'y a jamais aucun maoïste qui a dit ça.

Ce que les maoïstes disent, c'est que l'attitude que l'on adopte face aux révoltes spontanées et aux émeutes populaires constitue un point de démarcation entre les révolutionnaires (qui veulent renverser le capitalisme et détruire l'État bourgeois) et les réformistes (qui trouvent que l'État bourgeois est donc bien bon et qu'il suffirait de le démocratiser un peu pour que tout soit OK).

Qualifier de "pilleurs" les gens des classes populaires qui se révoltent légitimement, c'est, au mieux, manquer de jugement; au pire, c'est se rallier au discours policier (et témoigner d'un énorme mépris à l'endroit des classes populaires).

Ne te connaissant pas assez, je ne suis pas en mesure de savoir dans lequel des deux cas tu te situes.


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Sujet: 
Vive la compréhension!(Ceci est un sarcasme)
Auteur-e: 
MJCQ
Date: 
Lun, 2008-08-18 14:02

"Si la Chine "n'est pas digne du nom socialiste aujourd'hui", c'est parce que c'est un pays capitaliste, point à la ligne."
-Justement, et comment l'est-elle devenue?

"Mais bon, c'est quoi le rapport avec l'émeute de Montréal-Nord?

Je t'invite à lire le communiqué du PCR, avant de t'emporter: http://www.cmaq.net/node/30692. Tu verras qu'il n'y est jamais dit que les révoltes spontanées nous mèneront au communisme. Il n'y a jamais aucun maoïste qui a dit ça.

Ce que les maoïstes disent, c'est que l'attitude que l'on adopte face aux révoltes spontanées et aux émeutes populaires constitue un point de démarcation entre les révolutionnaires (qui veulent renverser le capitalisme et détruire l'État bourgeois) et les réformistes (qui trouvent que l'État bourgeois est donc bien bon et qu'il suffirait de le démocratiser un peu pour que tout soit OK)."
-Je l'ai lue votre idolâtrie de Mao et vous avez raison lorsque vous dites que l'attitude adoptée face à ce genre d'évènement constitue une ligne de démarcation entre les différents points de vue. Il y a révolutionnaire qui comprennent qu'il y a un important problème social dans toute cette histoire qui découlent du libéralisme et que pour le régler il va falloir adopté une démarche qui nous évitera de recommencer les mêmes erreurs que dans le passer. Il y a aussi ceux qui ne comprenne rien aux processus révolutionnaires et qui pensent que tout détruire ce qui pourrait avoir un moindre lien avec l'état bourgeois engendrera automatiquement la construction du socialisme.

"Qualifier de "pilleurs" les gens des classes populaires qui se révoltent légitimement, c'est, au mieux, manquer de jugement; au pire, c'est se rallier au discours policier (et témoigner d'un énorme mépris à l'endroit des classes populaires)."
-Parfaitement d'accord! Heureusement que j'ai dit que ce n'était pas très brillant de: dire[...] que les pilleurs qui profitent de ses occasions "redistribuent les richesses". Car qu'on le veuille ou non, il y en a des profiteurs et de simples révoltes spontanées(bien que la colère des citoyens soit justifié et légitime) ne préviendra pas ce phénomène ni d'autres moins souhaitable.


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Sujet: 
Remettre les pendules à l'heure
Auteur-e: 
PCQ
Date: 
Mer, 2008-08-20 06:10

André Parizeau
Chef du PCQ

J'aimerais ici répondre et clarifier à certaines des choses avancées par le dénommé Eric Smith (qui, si je ne me trompe pas est un pseudonyme).

Je n'essaierai même pas de répondre aux attaques personnelles à mon égard. Cela n'en vaut même pas la peine. Je voudrais m'en tenir aux allusions voulant qu'en revendiquant une plus grande démocratie, le PCQ abandonnerait ses objectifs à long terme, à propos de la transformation de cette société et l'instauration du socialisme.

Affirmer une telle chose prouve uniquement, de la part de son auteur, une totale méconnaissance de l'histoire du mouvement communiste, ainsi qu'une bien drôle de conception de l'action politique telle qu'il la concoit.

Lutte pour la démocratie et lutter en même temps pour la démocratie n'ont rien d'incompatible comme vous semblez le prétendre. Bien au contraire. En agissant ainsi, les communistes démontrent d'abord qu'ils et elles ont à coeur les intérêts du peuple. En luttant pour une plus grande démocratie (y compris au sein de la police), et en faisant en sorte que des gains puissent effectivement se faire à ce niveau, quand cela est possible, ils et elles contribuent en même temps à démontrer que ce n'est finalement seulement un manque de droits qui peut expliquer l'état de la situation actuelle, mais qu'Ils nous faudrait aussi, de manière inévitable, en venir à changer de fonds en comble les fondements même du capitalisme. Et ils conclueront alors que c'est en bout de ligne le capitalisme lui-même qui est à la source de nos problèmes. En disant pareilles choses, je n'invente rien. C'est Lénine lui-même, il y a bientôt 100 ans, qui disait cela et cela reste toujours d'actualité aujourd'hui.

De toutes les époques, les communistes ont toujours été aux premières lignes du combat pour une plus grande démocratie. Y compris ici même. Les communistes ont été aux premiers de la lutte pour le droit de vote des femmes. Ils se sont battus et ont souvent versé leur propre sang pour que les ouvriers puissent d'organiser en syndicats, améliorer leur sort, obtenir le droit de grève, etc.

Je suis désolé, cher ami, mais au lieu de déclamer pareilles idioties, vous devriez réfléchir un peu plus et peut-être aussi tourner sept fois plutôt qu'une votre langue avant de parler. Évitez donc aussi vos diatribes ultra-sectaires et ultra-gauchistes. Cela peut toujours faire un peu de vagues au début, comme lorsqu'on jette une pierre à l'eau, et puis, cela finit aussi par s'estomper. Dans le fonds, tout ce que vous faites en agissant ainsi, c'est plutôt de vous caler vous-mêmes en vous peinturant dans un coin, sans vraiment convaincre grand monde.


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Sujet: 
pcq mon q
Auteur-e: 
anonymes_notoires
Date: 
Lun, 2008-08-18 15:43

Tant que l'extrême gauche et autres radicaux qui n'ont d'anti-capitalistes que l'étiquette qu'ils se sont eux-mêmes apposés n'auront rien de mieux à offrir que leur habituel baratin réchauffé et autre rhétorique soporiphique, alors des portions significatives de la jeunesse rebelle en manque d'action des "quartiers chauds" continueront à se tourner vers la petite délinquance pis les gangs.

Ça prend vraiment des petit-bourgeois, ou, pire encore des communistes auto proclamés qui ont une mentalité de petit-bourgeois sans vraiment l'être sur le plan de l'échelle sociale, pour dénoncer quelques crimes contre la propriété dans un quartier aussi mal-famé que celui de Montréal-Nord où des multitudes vivent entassés dans de sinistres blocs à appartement à perte de vue.

VIVE LES ÉMEUTES de Montréal-Nord, car sans elles, non seulement on aurait jamais autant parlé de l'assassinat lâche de Fredy Villanueva, mais aussi des abus policiers qui sévissent dans l'indifférence générale depuis si longtemps !


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Sujet: 
Choques toi pas, tes pas laid!
Auteur-e: 
MJCQ
Date: 
Lun, 2008-08-18 23:00

Bon récapitulons, après tout il faut bien faire des débats une fois de temps en temps:

"Tant que l'extrême gauche et autres radicaux qui n'ont d'anti-capitalistes que l'étiquette qu'ils se sont eux-mêmes apposés n'auront rien de mieux à offrir que leur habituel baratin réchauffé et autre rhétorique soporiphique, alors des portions significatives de la jeunesse rebelle en manque d'action des "quartiers chauds" continueront à se tourner vers la petite délinquance pis les gangs."

-Si je comprends bien, tu dis que les simples révoltes ne sont pas la solution mais elles sont tout de même meilleures qu'aux "offres" du PCQ?! Si c'est juste, j'aimerais savoir ce que tu connais du programme et de la plate-forme du Parti communiste? Certes, ce parti n'est pas parfait(comme nul autre ) mais contrairement à beaucoup, nous au moins on porte de vraies analyses marxistes sur la société et ont s'implique dans nos sphères d'activités(syndicats, groupes sociaux, conseils de quartier, assos étudiantes...) afin de faire en sorte que les travailleurs puissent prendre contrôle des outils qui leurs permettront d'avoir un véritable poids démocratique. Il ne s'agit pas d'être révolté pour faire la révolution et c'est pour cette raison qu'il faut éviter d'adopter n'importe qu'elle démarche.

"...deuxième paragraphe..."

-Pas la peine de répondre vraiment à cela. Il faudrait que tu saches ce qui distingue un prolo d'un bourge pour oser nous insulter de la sorte gratuitement.

"VIVE LES ÉMEUTES de Montréal-Nord, car sans elles, non seulement on aurait jamais autant parlé de l'assassinat lâche de Fredy Villanueva, mais aussi des abus policiers qui sévissent dans l'indifférence générale depuis si longtemps!"

-Je me répète puisque tu ne sembles pas lire(ou du moins comprendre) ce que l'on dit: la colère des citoyens de M-N étaient justifiés et légitime face au meurtre de Fredy et aux multiples bavures policières. Cependant, dire que les pilleurs redistribuent les richesses c'est refuser de voir que certaines personnes profitent de certaines occasions pour leurs propres intérêts et que de simples émeutes ne mèneront pas au socialisme. Il faut plus que du lançage de brique et du brasse-camarade dans les manifs pour faire une quelconque progrès social.


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Sujet: 
L'Internationale
Auteur-e: 
patc
Date: 
Mar, 2008-08-19 14:12

> de simples émeutes ne mèneront pas au socialisme.

C'est vrai: multiplions les communiqués et votons PCQ aux élections, c'est comme ça que le socialisme sera instauré.

Je ne crois pas que les émeutiers mettent le feu pour instaurer le socialisme.


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Dossier G20
  Nous vous offrons plusieurs reportages indépendants et témoignages...

Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
Liste des activités lors de ce
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