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Le gaz naturel est aussi dangereux au Québec qu'en OntariounCampement, Mardi, Août 12, 2008 - 15:12 (Analyses | Democratie | Droits / Rights / Derecho | Ecologie | Globalisation | Resistance & Activism | Sante / Health / Salud)
La Campement autogéré 2008
Un réservoir de propane (un hydrocarbure qu'on retrouve dans le ''gaz naturel'') a explosé dans la banlieue de Toronto, faisant au moins un mort, un disparu, des blessés, des dégâts impressionnants, ainsi qu'un gigantesque nuage polluant qui a survolé la capitale économique. Sur quelles assises légales, politiques ou morales est-il possible que le consortium Rabaska, le gouvernement libéral qui lui est si favorable, et les autres ardents défenseurs du projet se soustraient à la question de la sécurité des installations d'un port méthanier sur la rive sud de Québec? L'actualité démontre tristement qu'aucune maîtrise technologique n'offre de garantie suffisante pour éviter un accident industriel d'une telle ampleur dans un proche avenir à Québec. Cela fait 4 ans déjà que nous entendons parler du projet de construction d'un port méthanier pour du gaz dit "naturel". Cela fait 4 ans que des citoyenNEs, des coalitions locales, des groupes écologistes québécois et canadiens dénoncent ce projet: d'abord car il est un non-sens sur le plan écologique, mais aussi parce qu'il s'insère dans une absurdité délirante de production et de consommation sans cesse croissante d'énergie. Beaucoup ont aussi décrié les nombreux risques d'exposition des riverainEs du projet, et plus largement de la population de Québec, à un tragique accident industriel, que ce soit durant l'acheminement du méthane par voie maritime ou encore pendant son stockage. Pour seule réponse, les promoteurs du consortium Rabaska ont toujours clamé que le projet était paré de vertus écologiques, écartant tout risque industriel du revers de la main. Les gouvernements ont préféré agir par décret, stimulant l'impression générale que la population locale, sa sécurité ainsi que son pouvoir politique de décider et d'influer sur le développement de son propre milieu de vie étaient sacrifiés en faveur des intérêts de quelques proches et riches amis de Jean Charest, Paul Desmarais en tête. Il y a à peine 2 semaines, le gouvernement du Québec donnait au consortium Rabaska, sans la moindre consultation démocratique, comme à l'accoutumée dans ce dossier, un droit de 55 ans sur une partie des rives du St-Laurent. Et pourtant, l'actualité le montre encore aujourd'hui, il y a des risques énormes associés au transport, au stockage et à la transformation des hydrocarbures tels le méthane (gaz naturel) et le propane. liés à l'industrie du "gaz naturel". D'ailleurs, il est bon de rappeler dans ces lignes que le "gaz naturel" n'est pas plus naturel que le pétrole. Malgré les difficultés que nous avons rencontrées, le Campement Autogéré est maintenant installé à proximité du site du projet Rabaska afin de faire valoir son opposition ferme au projet Rabaska. Nous entendons nous greffer à la lutte entamée par les populations locales, celles qui sont directement concernées par le projet méthanier, pour faire connaître les enjeux liés Le Campement Autogéré s'est affilié cette année avec les différents 'Camps for Climate Action' qui se déroulent cet été partout sur la planète. Ceux-ci cherchent à lutter contre des projets industriels qui contribuent notoirement à la pollution atmosphérique et donc au réchauffement climatique, un enjeu qui menace la survie prochaine de l'espèce humaine, et même de la Vie en générale sur notre belle et seule planète. Nous, les participantEs au Campement Autogéré, vous invitons à nous rencontrer et à participer au campement, situé en face du 10195 rue Turgeon à Lévis, le long de la 132, ou nous serons installéEs jusqu'au 24 août. Ce dimanche, nous vous invitons également à des ateliers d'information et de sensibilisation sur les enjeux liés au projet Rabaska, notamment en préparation d'une action de masse les 23 et 24 août, et en vue de renforcer et d'étendre la lutte à l'échelle du Québec contre ce projet Rabaska, dénué de tout bon sens. Mettons fin au projet Rabaska, Le Campement Autogéré. Endossé par Pierre Paul Sénéchal, conseiller municipal de Beaumont et vice-président du GIRAM. |
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