• UN MONDE AU PAS – LES NOUVEAUX VISAGES DE LA MILITARISATION, par le collectif des objectrices et objecteurs tarnais, Apel, 2007.

• À CONTRETEMPS – Revue à contre-époque, avec pour seul propos de partir de l’écrit et d’y revenir, en renouant avec cette pensée critique qui fait tant défaut...
• Numéros parus : Garcia Oliver, Victor Serge, Ret Maru/B. Traven, Georges Navel, L’ultra-gauche, Georges Glaser, Louis Mercier Vega, Diego Abad de Santillan, Stig Dagerman, etc.

• UN MONDE AU PAS – LES NOUVEAUX VISAGES DE LA MILITARISATION, par le collectif des objectrices et objecteurs tarnais, Apel, 2007.

À l’heure où la manifestation des libertaires lors du 400ème de Québec rappelle que l’antimilitarisme est une force active et subversive toujours intacte et que l’armée canadienne combat en Afghanistan comme auxiliaire de l’armée US, qu’elle est là pour tuer, policer, contrôler et non pour « humaniser », ce livre d’objecteurs donne quelques-unes des principales clés de compréhension du système dans lequel nous vivons. Partant du fait que « pour la première fois, nous avons un système réellement global, militaire et économique, sous direction apparente d’un leader mondial principal. », il leur importe de comprendre cette logique et les stratégies de surveillance et de contrôle des populations qui sont liés par ce système.
On apprendra par exemple, chose connue mais toujours bonne à rappeler, que dans le consensus mou actuel, « le Régime des Pensions du Canada où cotisent 16 millions de canadiens possède des actions d’au moins 170 entreprises ayant des contrats militaires dont cinquante canadiennes. Le gros des investissements, 347 millions, se concentrant dans 36 sociétés faisant partie des cent plus gros fournisseurs du Pentagone. »

L’armé évolue donc et devient une vaste sphère autonome qui se nourrit de toutes les façons possibles, bancaires, scientifiques, universitaires notamment, et ses sphères d’influences parfois clandestines sont particulièrement efficaces par ces temps d’antiterrorisme systématique. Les stratégies politiques qui accompagnent la prolifération militaire la justifie également. En France la création d’un « conseil de défense et de sécurité nationale » ramène insensiblement la question « des banlieues dans le concept de sécurité nationale ». Ce rapprochement permet « d’opérer un amalgame entre des menaces à la sécurité de l’état et une crise sociale ». Ce qui signifie que l’armée se tourne vers l’ennemi intérieur comme elle l’a d’ailleurs toujours fait, comme le signale J.L. Porquet. Elle le fait après s’être fait la main dans quelques pays lointains, après avoir affinée ses techniques d’endiguement des révoltes et des luttes avec sa barbarie coutumière. L’armée saura donc in fine imposer le silence sur les luttes sociales à sa manière brutale et définitive.

En contrepartie, la propagande et l’action antimilitariste doivent regarder de plus près le genre des questions qui sont soulevées par ce livre avec pour but le développement de la subversion et un travail de sape multiforme des institutions et de leur idéologie, y compris au sein des forces armées.

• À CONTRETEMPS – Revue à contre-époque, avec pour seul propos de partir de l’écrit et d’y revenir, en renouant avec cette pensée critique qui fait tant défaut...
• Numéros parus : Garcia Oliver, Victor Serge, Ret Maru/B. Traven, Georges Navel, L’ultra-gauche, Georges Glaser, Louis Mercier Vega, Diego Abad de Santillan, Stig Dagerman, etc.

À contretemps effectue un travail novateur de bibliographie critique envers des femmes et des hommes du mouvement anarchiste. Plusieurs numéros de cette revue aux solides références et parfaitement écrite sont parus ces dernières années. Nous les mettons progressivement à disposition à l’Insoumise.

Nous commençons par le dernier numéro paru :

N.31-Conversation avec JEAN-CLAUDE MICHÉA
« Aucune déconstruction cohérente du système libéral ne peut-être envisagée si on ne commence pas par remettre en question l’imaginaire de la croissance et de la consommation illimitées, ainsi que les formes de conscience aliénée qui correspondent à cet imaginaire. »
Philosophe, Jean-Claude Michéa a publié récemment L’empire du moindre mal. Essai sur la civilisation libérale. Il est aussi l’auteur de Orwell, anarchiste tory, L'Enseignement de l'ignorance et ses conditions modernes, Les Intellectuels, le peuple et le ballon rond, Orwell éducateur, Impasse Adam Smith. Brèves remarques sur l'impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche.

N. 27 - RUDOLF ROCKER, Mémoires d’anarchie
« On y trouve une longue panoramique sur son trajet militant à partir d’une lecture de l’édition complète, en espagnol, de ses Mémoires – « Rudolf Rocker ou l’apatride conséquent ». Elle est suivie d’une évocation, par Rocker, de ses « années parisiennes » et complétée d’un « Hommage à Milly Witkop » son indéfectible compagne. D’elle, on lira, par ailleurs des souvenirs de Pierre Kropotkine.
L’œuvre écrite de Rocker, pourtant vaste et variée, demeure très mal connue en France. Quelques efforts éditoriaux récents dignes d’éloges – la sortie, en 2006, de La Tragédie de l’Espagne, aux Éditions CNT-RP, et la publication annoncée, chez le même éditeur, de Nationalisme et culture – indiquent, cependant, une inversion de tendance. Souhaitons qu’elle se confirme et qu’un éditeur courageux s’attelle à la publication des Mémoires de Rocker, document de première importance pour qui s’intéresse à l’histoire sociale en général et à celle du mouvement libertaire en particulier. »

N. 18 - ÔSUGI SAKAE
« Au-delà de sa vie aventureuse et de sa fin tragique, Ôsugi Sakae est une figure fondamentale de l’anarchisme japonais, si mal connu sous nos latitudes. C’est pourquoi il nous a semblé opportun de publier cette étude que Philippe Pelletier lui consacre, et dont une première version, plus courte, est parue dans le numéro 28 de la revue Ebisu -Etudes japonaises (printemps-été 2002), sous le titre : « Ôsugi Sakae, une quintessence de l’anarchisme au Japon ». La version longue - et remaniée - que nous en donnons ici, suivie d’une précieuse bibliographie sur Ôsugi Sakae, le socialisme et l’anarchisme japonais avant 1945, méritait, pensons-nous, l’accueil que nous lui faisons. »

N. 30 - ARMAND ROBIN
« Armand Robin, poète, traducteur polyglotte, écouteur frénétique et professionnel de radios, traqueur et décodeur de propagandes. Et « anarchiste à l’état pur ».
Après différents articles sur sa vie, ses écrits, ses travaux et ses résistances (1912-1961), le bulletin publie un choix de textes, dont l’incroyable Lettre à la Gestapo (1943) et la fière Demande officielle pour obtenir d’être sur toutes les listes noires (1946). Une sacrée figure de réfractaire, un vrai poète malgré tout reconnu. »