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Diderot, un moment dans le chaos du galop en vue du rien... (si ce n'est pour certains bien nés)!nosotros.incont..., Mercredi, Mars 26, 2008 - 14:13
les amiEs du négatif à l'oeuvre
'il publie autrement, donc, et s'il perturbe de ce simple fait, Diderot a aussi ses apports perturbateurs de contenu : Elisabeth Badinter les énumère vite fait : théorie de la sexualité, éloge de l'homosexualité, pratique de la branlette... En plus il est accessoirement athée. Ce qui ne choque plus personne certes, mais il est athée plutôt joyeux, et le joyeux embarrasse toujours en philosophie. Mercredi 26 mars 2008 (Les illustrations, photos et peintures, sont visibles sur le site: A vous bien le bonjour....) (Portraits qui nous laissent supposer que durant 25 ans Diderot , " l'homme à la robe de chambre" ne variera guère dans ses positions...N.I) 1. Partir supposément du cas Diderot Le Monde consacre sa neuvième publication de textes philosophiques du jeudi-vendredi à Diderot et en confie la haute introduction à Elisabeth Badinter et à Patrick Samzun (ce dernier est prof de philo au Lycée Frédéric-Faÿs de Villeurbanne). L'un et l'autre singularisent l'auteur en quelque sorte par son "style" d'abord, ce qui est une manière de dire que Diderot ne fait pas philosophe au sens ordinaire du terme. "Penseur protéiforme" pour Elisabeh Badinter, entendez d'abord romancier, « paradoxal » aussi, Diderot ne répond pas au profil classique d'un penseur de terminale, Samzun nous expose en quoi il y a probablement difficulté : les marques avec Diderot ne sont peut-être pas tout à fait les marques habituelles. S'il publie autrement, donc, et s'il perturbe de ce simple fait, Diderot a aussi ses apports perturbateurs de contenu : Elisabeth Badinter les énumère vite fait : théorie de la sexualité, éloge de l'homosexualité, pratique de la branlette... En plus il est accessoirement athée. Ce qui ne choque plus personne certes, mais il est athée plutôt joyeux, et le joyeux embarrasse toujours en philosophie. Nous reconnaitrons en tout cas volontiers le statut d'écrivain à notre auteur (en plus de ce que vous avez ici à lire pour commencer, vous pouvez passer prendre en plus "la Religieuse" à la FNAC ou "Jacques le fataliste".) Bien sûr, il va sans dire que nous le reconnaissons, nous autres de l’Ocséna, comme zazeur immédiat avec notamment "Le Neveu de Rameau", beau zaz réussi, d'incontestable belle ampleur. Bon ! et la philo, puisqu'on en causait ? la philo-philo ? Ben ! comment dire. S'il s'agissait de s'exprimer en termes de philosophie utilitaire, pratique et engagée, il nous apparaît que les 20 ans de Diderot voués à temps plein à l'Encyclopédie rempliraient tous les feuillets savants qu'on voudrait produire. Badinter et Samzun auraient pu nous être extrêmement précieux là-dessus, il apparaît qu'ils ont squizzé cet aspect focalisant pour n'avoir pas à tenir sans doute plusieurs mondes à la fois, assurément déjà trop lourds pris chacun en soi : Diderot, les Lumières en général, les 160 ou 180 croisés encyclopédistes spécifiques (pas mal venant de la "haute") dont l'histoire nous a gardé le nom. Et puis la bataille de l'Encyclopédie déborde à coup sûr l'historique objectif, il y a en elle probablement du mythe chez les Français, nous avons engrangé des tas de choses dont la force est belle et la sûreté scientifique moins avérée, je ne serais pas étonné qu'on se soit collé au passage un peu de scientisme 19e dans notre encyclopédisme 18e : on imagine le boulot d'exactitude pour des érudits qui s'y appliqueraient. Il y a cela dans nos préventions ou notre prudence, il y a aussi ce précepte sans doute faux qu'il faudrait chercher à voir l'actualité actuelle, serait-elle anachronique, des auteurs offerts à notre lecture par le Monde, plutôt que l'actualité authentique qui était celle exacte de leur temps. Donc, résumons-nous : Primo, Diderot est philosophe, le fait est amplement prouvé par sa fameuse robe de chambre ; deuxio, la question qui nous animera est la suivante : y a-t-il une question de l'Encyclopédie aujourd'hui ? 2. Se demander, contre toute attente, s'il y a une question, une question élargie, de "l'encyclopédie" aujourd'hui Pommes de chambre en robes d'hommes ou le devenir moderne de la philosophie avant pourrissement définitif _______________ - Excellencisme universitaire et/ou cuistrerie à la française - Cabale antiwikipedia - e-publishing et presse dans tous ses états : un changement de paradigme L’excellence On ne présentera pas comme une révélation que le monde est en train de faire en ce moment sa very big mutation mais, prétendument branchés ou pas, les cerveaux humains (les nôtres de quidam comme ceux des raffinés malins) ignorent bien sûr encore ce qui va radicalement changer pour eux, ils ne cherchent d’ailleurs pas à le présupposer un peu. On peut spéculer sur les ordinateurs, sur la densité du matoss, les performances, etc., on va pas se tuer avant l’heure d’idées incertaines sur les idées. Il faut dire qu'on ne peut pas l'impossible non plus, on ne peut comme ça se passer par-dessus les épaules et voir plus loin que son temps simplement parce qu’on le voudrait. De toute façon on ne le veut pas. Un programme conceptuel heuristique pourrait-il méthodiquement être mis en place ? Pour préparer le terrain. Apparemment l'histoire ne marche pas du tout comme ça. La méthode humaine normale est celle des essais-erreurs-affrontements. En définitive, c’est bien de se cogner dessus. L’humanité vit toujours dans son enfance.. L’idéal encyclopédique si on a bien compris, c’était la diffusion du savoir rationnel scientifique et technique, pour tous, c’était la mise à la portée du plus grand nombre du patrimoine de connaissances communes, simples ou complexes, pour le progrès de tous. Très clair au 18e siècle, ce programme est d’un ringard extrême au 21e. Tout ce que la France compte de cuistres universitaires grands ou petits a fait dûment sa religion : le savoir n’a plus à être diffusé bradé, le savoir doit viser « l’excellence ». Le débat démocratique sur le sujet n’est donc en vérité pas très causant, on regrette quand même qu’il n’ait pas lieu. Nous n’accusons d’ailleurs les cuistres de rien, nous n’excluons même pas leur haute utilité. Cuistres, au fond, nous vous aimons, vous êtes fidèles, toujours tellement présents. La patrie doit être reconnaissante aux cuistres. Le savoir tel qu’on le conçoit n’a pas à être changé sous le prétexte stupide d’une révolution intello présumée. Le cas de wikipedia Les quatre satellites galiléens de Jupiter. (définition réelle 2 290 × 1 308) WIKIPEDIA _____________ Le cas récent de wikipedia est « étrange ». On ne présente pas wikipedia, tout le monde s’en sert. Une étonnante encyclopédie, énorme, dans toutes les langues, avec des dizaines de milliers d’entrées, surclassant les autres encyclopédies, qui sont commerciales. Et wiki est gratos, absolument gratos. Wikipedia est un bidule associatif. Ce dernier aspect ne la rend pas sympathique. Donc l’étrange guerre qui lui est faite est partie des Etats-Unis ; deux points, dont on va voir combien ils sont décisifs. Wikipedia fait de temps en temps des fautes d’amateurs, wikipedia est lue trop facilement par les élèves dans les colleges américains où on la pompe en copié-collé pour les devoirs. Halte à la diffusion inconsidérée du savoir. Même argument que plus haut, mais en nettement plus nul : faire gaffe le savoir circule de trop. L’esprit des Lumières est bordé désormais d’un esprit très raisonnablement, techniquement, économiquement anti-lumières. Le e-publishing Si l’on veut montrer certaines choses très vite, le journalisme aussi est idéal pour le vite vu que nous voulons vous faire voir. Qu’est-ce que le journalisme ? Disons qu’on s’y était habitué, il faisait partie du paysage. Journaliste était un métier, et d’ailleurs pour éviter les errements il fallait une carte t’habilitant à le faire. C’est te dire le sérieux bien bordé. Bien sûr il y avait intuitivement de gros grincements de dents mais bon on ne peut pas pinailler sur tout. Que la presse de référence soit prioritairement une presse de révérence faisait partie des indépassables. En fait, journaliste c’était en théorie deux choses : un savoir-faire et une déontologie. Nos journalistes avaient le savoir-faire acquis dans des écoles, un journaliste savait faire un papier, lissé, policé, condensé, complet, balancé, avec le ton venant d’en-haut, venant des nuages, qui sied aux expressions quasi-bibliques. Dans un esprit seulement laïc, disons que le journaliste était l’incarnation du logos. Le journaliste a été pleinement défini dans son régime à l’époque de Platon, le journalisme était une supposée aristocratie. Ca allait tant qu’on regardait pas de près, bien sûr, tant qu’on regardait pas polémique et qu’on n’allait pas jusqu’à écrire des choses perturbatrices, méchantes, mal intentionnées, comme… voyons…, comme disons « La face cachée du Monde ». Encore cela n’avait-il qu’une importance négative moyenne, l’Ocséna distillait sa vérité sur le sujet, elle n’était pas la seule, très bien, ça ne servait à rien. Vous noterez à ce sujet qu’un principe absolu de société est de « ne pas noter », l’écume n’est pas notable, elle n’est notable en rien, le principe est que le chien aboie et que la caravane passe. En d’autre terme il n’y a pas lieu de mettre une veille là où précisément on pose en tant qu’axiome qu’il n’y a rien à veiller. Bon bref, journaliste, c’était en théorie encore pas mal, ca te faisait un air de trente-cinq berges dans les feuilletons, c’était un bon métier pour synopsis à trois balles, comme avocat, médecin, écrivaine, architecte, etc. Arrive le e-publishing. Qui n’a vu un site de e-publishing, n’a rien vu en termes d’outrages à la bonne rigueur. Le e-publishing c’est en deux mots l’horreur ! Toutes les fautes pro les plus élémentaires y sont : rigueur, partialité, non vérification des sources, etc. etc. Nous sommes d’accord ! Comme tout le monde nous ne lisons plus en réalité que les sites. Le journalisme est mort ! hourrah ! vive quelque chose de nouveau, dont après quelque surprise il n’y a déjà plus rien à dire, sauf qu’il est déjà dans les mœurs. Nous sommes passés d’une quête d’info pour grand baoum et bam bam bam en série, le journaliste entendait toujours le grand baoum ou la série bam bam bam bam. Maintenant on se rend présumément compte qu’il y a peut-être d’autres choses à écouter et que ça devient possible. 3. Conclusion : Un changement probable de paradigme Qu’est-ce qu’on pense ici vouloir montrer ? Que comme au 18e avec Diderot et les encyclopédistes nous sommes probablement à la veille dans la connaissance, dans l’information, d’un changement de paradigme. On n’en sait trop clairement la nature, mais c’est formidablement en cours. On ne veut pas dire non plus que le nouveau tel qu’il se présente doit l’emporter toujours sur l’ancien, que le cuistre perd toujours et que le babou jeune homme l’emporte toujours sur le babou vieux. En ce moment nous ne pensons pas encore notre temps, nous disons ça simplement comme ça. Bravo Diderot ! Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l'Ocséna vous saluent bien ! {{{Les Pensées zaz de l'Ocséna}}} Ocsena, Organisation contre le système-ENA... par Nosotros.Incontrolados-Les Amis du Négatif à l'O publié dans : LA NIQUE DES BELLES INSOLENCES communauté : DES ZAZ DANS LE QUARTIER [ EDIT (Mic pour le CMAQ)
stephane.Kerfanto@no-log.org
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