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Comment la presse dominante présente une arme létale (Taser) !

herope, Vendredi, Mars 21, 2008 - 11:50

a.l.herope

Dans la presse de pouvoir, dite "politiquement correcte" la présentation de leur nouveau joujou est édifiante et consternante d'une arme pouvant donner la mort.

Cela se transforme en partie de jeu au milieu de la caserne : comment casser ou tuer de l'opposant politique car à utiliser lors de manifestations, d'évacuations d'usines de squat... Dans un article d'un quotidien de Lyon tiré à 500.000 exemplaires, la banalisation de la brutalité, de la méchanceté, de l'homicide est décrite froidement (voir article).

N'auront-ils jamais de cesse de vouloir créer des armements pour asservir les peuples? Les millions de Dollars, d'Euros, là coulent à flot!

Ce jeux là est dangereux car une partie de la population en errance sans futur (no futur) ne voulant plus subir ces humiliations quotidiennes dit stop : les dernières émeutes de Villiers (banlieue nord de Paris) où les armes à feu sont apparues faisant de nombreux blessés chez les forces de l'ordre tout surprises de ce comportement non civique.
De qui se moquent t'elles ? Qu'elles changent d'abord leur comportement ou les affrontements deviendront vraiment sérieux et elles sauront ce que c'est que d'avoir peur d' être les valets, la milice du capitalisme.

Ci-dessous article avec présentation :

Sommes-nous dans un laboratoire secret où des savants fous testent sur eux-mêmes leur dernière invention ?
Sommes-nous dans un cabinet médical où l’on pratique la mésothérapie, vous savez cette méthode qui consiste à utiliser plusieurs aiguilles pour des injections intra-dermiques de produits actifs ?

Sommes-nous dans une cour de récréation où des petits camarades de jeu s’amusent à se torturer. Eh bien non, nous sommes dans le Jura. Jura signifie « forêt sauvage ».

Dans les garages d’une gendarmerie, des individus non pas habillés de peaux de bête mais de tenues militaires suivent une « formation » et font subirent « à deux volontaires issus de leurs rangs » les effets du dernier joujou dont seront équipés les « valeureux défenseurs de l’ordre public » ! : le Taser X26

Ce n’est pas le beaujolais nouveau mais le taser X26 nouveau et vous pourrez suivre ci-après les péripéties de ces ivrognes de la violence et du non-droit.

SVP, ne gerbez pas. Vous allez éclabousser vos écrans !

Herope

(article sur le journal le Progrès)
Dernière mise à jour : jeudi 13 mars 2008

Gendarmerie : le Taser X26 est arrivé

Le pistolet à impulsion électrique, qui a fait couler tellement d'encre, équipe dorénavant les quatre pelotons de surveillance et d'intervention jurassiens. Les suspects devraient très vite être au courant

La scène se déroule en début de semaine, dans les garages du groupement de la gendarmerie du Jura. Des militaires sont réunis là, autour d'une arme étrange posée sur une table improvisée. L'objet est jaune vif et ressemble à un pistolaser pour série télé de science-fiction des années soixante-dix.
C'est un pistolet à impulsion électrique. Le fameux Taser X26 qui a fait couler tellement d'encre. Le groupe de gendarmes est le dernier des quatre pelotons de surveillance et d'intervention (PSIG) du département à « subir » la formation avant l'entrée en service de la chose aux allures futuristes.
Subir, c'est bien le mot. Du moins pour les deux volontaires qui testent en conditions réelles les effets du Taser. Le fonctionnement de l'arme est simple : elle projette deux ardillons reliés au pistolet par des fils électriques qui se fichent dans les vêtements (ou la peau) d'un suspect.
Le tireur contrôle l'impulsion électrique avec la gâchette. Il envoie une décharge à l'individu dont les muscles sont instantanément tétanisés. Il chute. S'il se rebelle en reprenant ses esprits, il suffit de réappuyer sur la gâchette pour lui en remettre une dose.
Enfantin, redoutablement efficace et peu dangereux pour le voyou. Mais ça fait très mal. Comme les volontaires vont en faire l'expérience.Le gendarme Stéphane Brisse, membre du PSIG, moniteur d'intervention professionnel et formateur relais pour cette nouvelle arme, se met en position de tir.
Le premier volontaire se positionne de dos par rapport au tireur, comme s'il voulait fuir. Devant lui sont disposés des tapis pour amortir sa chute. Au cas où.
De chaque côté du cobaye, deux autres gendarmes ont pris place pour le retenir lorsqu'il va tomber. C'est parti. Stéphane Brisse appuie sur la détente. Une sorte de crépitement se fait entendre. Le corps du volontaire se tend comme un arc, il pousse un cri et chute avec une expression d'incrédulité douloureuse sur le visage. L'impulsion dure cinq secondes.
Que du bonheur pour autant que l'on puisse en juger d'après le faciès de l'homme au sol.

Le second volontaire va expérimenter l'autre façon de se servir du Taser. En le mettant directement au contact du suspect, au corps à corps. Le cobaye est un beau bébé qui doit dépasser le mètre quatre-vingts et les quatre-vingts kilos. Pas du genre filiforme, le garçon. Il est également dos à l'instructeur qui simule l'interpellation. Lorsque ce dernier envoie le courant, le costaud fait un bond en avant.

Comme s'il avait pris un uppercut de Mike Tyson dans les reins. Jamais l'expression « prendre une châtaigne » n'aura été plus justifiée en matière de coup de jus. Pas aussi spectaculaire que la démo à distance, mais tout aussi clair. « Alors ? », questionne Stéphane Brisse une lueur amusée dans le regard, « si vous étiez des délinquants, vous croyez que ça serait nécessaire d'envoyer une autre impulsion pour que vous obtempériez ? ». Les deux hommes, le sourire légèrement crispé, conviennent que non.

50 000 volts mais deux milliampères

Comme les gendarmes ont pu l'apprendre au cours de leur formation théorique qui a débuté en janvier et s'est achevée ces jours, le Taser X26 est un pistolet à impulsion électrique.
Une arme classée parmi les « moyens de force intermédiaires ».
En clair, une façon de sécuriser les interventions dangereuses qui se situe entre l'arme à feu et les mains nues. C'est-à-dire qu'elle permet de neutraliser un individu (après les sommations d'usage et s'il refuse de se soumettre, évidemment) en évitant le contact physique - toujours potentiellement problématique pour le gendarme - et à moindre risque pour le suspect.
Le Taser envoie un signal électrique qui, reçu par le cerveau, commande la contraction des muscles et provoque le déséquilibre. Un signal de cinquante mille volts Impressionnant, dit comme cela, mais ce courant ne provoque pas de dommages. Sauf à ce que le suspect se blesse en tombant.
Ce qui est dangereux, avec l'électricité, ce sont les ampères. A titre indicatif, une prise électrique délivre un courant de dix à quinze ampères, le Taser de deux milliampères. Une décharge cent fois moins forte que celle d'un défibrillateur. Et, théoriquement, les pacemakers sont prévus pour résister aux défibrillateurs.

Jean-François Butet

a.l.herope@mondetron.org
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