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Lettre à Radio-Canada au sujet de Reporters sans frontières !Anonyme, Jeudi, Mars 13, 2008 - 12:39 (Analyses)
Michael Walsh- Jean Guy Allard
Émission Desautels Bonjour, Étant un assidu de l'émission DESAUTELS, j'aimerais apporter une réflexion touchant la chronique de François Brousseau, tenue le mardi 11 mars en fin d'après-midi. Ce dernier nous faisait entendre quelques entrevues accordées à l'organisme Reporters sans frontières, à l'occasion de la journée de la liberté de presse. Malheureusement, trop de journalistes persistent à donner de l'importance à cette ONG française, dont les liens étroits avec la CIA américaine ont abondamment été établies. Il serait souhaitable, pour le bénéfice des auditeurs et auditrices de l'émission, que M. Brousseau nous revienne et signale que RSF vient justement d'être discrédité par l'UNESCO, qui refuse dorénavant d'y être associée. Ci-bas, le texte qui confirme cette importante mise au point. Merci de votre attention, Michael Walsh Communiqué — pour publication immédiate L’organisation Reporters sans frontières vient de se faire virer Paris, 12 mars 2008.- L’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) a retiré à l’ONG Reporters sans frontières (RSF), basé en France, la codirection du Jour pour la liberté sur Internet. Des sources diplomatiques de l’UNESCO ont révélé à l’agence Prensa latina que l’organisme de l’ONU avait pris cette décision en raison du manque d’éthique évident et répété de RSF, dans sa campagne pour disqualifier un certain nombre de pays. Selon plusieurs médias, les agissements de RSF ne correspondent pas à l’image ni aux buts de l’UNESCO, pour qui RSF agit de façon sensationnaliste en voulant s’ériger en tribunal d’inquisition à l’égard de pays en voie de développement. Ces mêmes sources précisent que pour cette raison et aussi à cause des agissements passés de RSF, l’UNESCO entend mettre fin, de façon définitive, à ses relations avec l’ONG française, et elle exclut tout type de collaboration future avec celle-ci. RSF, accusée à maintes reprises d’entretenir des liens étroits avec la CIA américaine, a lancé aujourd’hui sa campagne visant à dénoncer les pays où se pratiquerait une cybercensure. Curieusement, signalent certains diplomates qui ne veulent pas qu’on mentionne leurs noms, aucun pays occidental n’apparaît sur la liste noire de RSF qui concentre son tir sur les pays dit du Tiers Monde. Le journaliste québécois Jean-Guy Allard a révélé à plusieurs reprises, dans des articles et dans un livre publié il y a quelques années, que l’organisation Reporters sans frontières recevait des subventions de la National Endowment for Democraty (NED), un organisme paravent de la CIA. Le même journaliste a aussi dévoilé les liens de RSF avec des agents avoués de la CIA. Rappelons que l’Union européenne a versé, en 2005, plus de un million d’Euros à RSF. Précisons que la campagne que lance aujourd’hui RSF, en prétendant bénéficier de l’appui de l’UNESCO, ce qui est totalement faux, a été organisée par l’agence de publicité Saatchi & Saatchi, de New York, une filiale de la multinationale Publicis, la quatrième entreprise de publicité et de relations publiques la plus grande au monde, qui a, parmi ses principaux clients, General Mills, Johnson & Johnson, Toyota, Visa, Coca-Cola, Heinz, Mc Donald’s, Philip Morris, General Motors, Citibank et, tenez-vous bien, l’armée américaine! Pour une ONG qui prétend défendre la liberté d’opinion, disons qu’elle a su s’entourer d’amis on ne peut plus fidèles. Sources : Prensa latina et Jean-Guy Allard. Traduit de l’espagnol par Jacques Lanctôt.
Michael Walsh
Site web de la radio cubaine
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