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Ligne de piquetage: Vive la République populaire du Népal!Eric Smith, Lundi, Mars 3, 2008 - 17:46
Le Drapeau rouge-express
Des supporters de la révolution au Népal se sont massés devant la porte d'entrée principale de l'édifice qui abrite le consulat des États-Unis à Montréal, jeudi le 28 février en début de soirée, afin de soutenir le mouvement révolutionnaire et dénoncer les magouilles de l'impérialisme US et des grandes puissances étrangères qui tentent par tous les moyens de sauvegarder le vieux régime dans ce pays, à la veille de la tenue des élections qui visent à former une assemblée constituante qui pourrait mettre fin au pouvoir monarchique. Pendant une demi-heure et sous une température glaciale, les manifestantEs ont scandé des slogans en appui au processus révolutionnaire et à la proclamation de la République populaire du Népal, exprimant leur solidarité avec la lutte des masses qui n'a cessé de se développer depuis l'initiation de la guerre populaire en 1996, sous la direction du Parti communiste du Népal (maoïste). Le mouvement révolutionnaire népalais a ébranlé le régime réactionnaire et permis la constitution d'un nouveau pouvoir, en se basant sur la mobilisation des millions de paysannes, de paysans et d'oppriméEs à travers tout le pays. Au moment où il s'apprête à concrétiser la fin du vieux régime et à passer à une étape supérieure dans la lutte pour faire naître une société nouvelle, les secteurs réactionnaires, liés aux grandes puissances étrangères, multiplient les manœuvres afin d'empêcher son triomphe. Le gouvernement des États-Unis, notamment, s'il dit favoriser la tenue des élections, n'en continue pas moins de maintenir le PCN (maoïste) sur sa liste des «organisations terroristes interdites». Il est réaliste de penser qu'une fois de plus, si les masses ne font pas le «bon choix» lors du scrutin et qu'elles élisent majoritairement le parti maoïste, la terreur des impérialistes va se déchaîner, comme c'est le cas présentement dans la Bande de Gaza, où la population a eu le malheur de choisir le «mauvais parti» aux dernières élections. Ce ne serait là qu'une autre sanglante application de la politique des «deux poids, deux mesures» qu'affectionne particulièrement l'impérialisme yankee, dès lors qu'il s'agit de reconnaître la légitimité du régime d'un pays souverain: ceux qu'il contrôle et qui lui sont soumis reçoivent automatiquement l'imprimatur de l'administration américaine, tandis que les autres se font apposer l'étiquette «d'État voyou» et sont susceptibles de se voir rayer de la carte, sur ordre de la Maison-Blanche. Portant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des slogans comme «Vive la République populaire du Népal!», «Impérialistes, laissez le peuple décider!» et «Victoire au Parti communiste du Népal (maoïste)!», les piqueteuses et piqueteurs ont voulu à la fois dénoncer l'ingérence inacceptable des impérialistes et encourager les révolutionnaires du Népal à poursuivre la lutte jusqu'au bout. Comme l'a souligné le porte-parole du Parti communiste révolutionnaire qui animait la ligne de piquetage, les travailleurs, les travailleuses et les oppriméEs du monde entier ont tout intérêt à soutenir la révolution au Népal. En mobilisant les paysanNEs, les femmes, les nationalités opprimées et les laissés-pour-compte et en construisant un nouveau pouvoir populaire et une Armée populaire de libération, les révolutionnaires du Népal ont suscité l'espoir de millions d'oppriméEs, qui se sont tournés vers l'Himalaya pour y voir flotter leur drapeau rouge -- celui du prolétariat mondial. Dans le contexte international actuel, le triomphe des forces révolutionnaires au Népal représenterait une formidable avancée, non seulement pour les masses du Népal, mais pour le prolétariat et les peuples du monde. Alors, vive la République populaire du Népal! -- Article paru dans Le Drapeau rouge-express, nº 171, le 2 mars 2008.
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