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Karl Marx et la thèse « étrange » de John Meurdick. Monde de la philosophienosotros.incont..., Vendredi, Février 29, 2008 - 08:16
Noi potes de l'Ocsena
Pas mal de justiciers récents dans l'Europe européenne auraient bien rayé d'un trait définitif toute allusion radicale, sauf mauvaise, aux événements, aux personnes et aux doctrines en vigueur..... Vendredi 29 février 2008 {{1. Que le Monde de la philosophie puisse intentionnellement disposer, aujourd'hui, en 2008, à la lecture de Karl Marx (Carlos en espagnol) ne manque pas de "bravitude" dans son approche contre le vent ! }} Le moins qu'on puisse dire en effet c'est que les allusions au communisme, au soviétisme, au léninisme et au marxisme, ne sont pas dans l'air favorable du temps. Bien sûr on ne confond pas ici Karl Marx, l'authentique (les authentiques), avec le marxisme-léninisme, ni même -s'il le faut vraiment- avec le marxisme lui-même (boutade vraie ou archi-fausse:- Karl Marx ne prétendait-il pas n'être pas marxiste ? Pas mal de justiciers récents dans l'Europe européenne auraient bien rayé d'un trait définitif toute allusion radicale, sauf mauvaise, aux événements, aux personnes et aux doctrines en vigueur de 1917 à 1989, du côté de l'Union soviétique (CCCP). Excepté bien sûr Kusturica, mais, lui, il lui faut bien un cadre pour ses films et même pour sa musique : le marxisme de Kusturica est en sovcolor, il est sans doute principalement folklore, c'est de la vodka sympa mais fausse voire frelatée. Le Mur, le rideau de fer donc étant tombé, même la statue de Marx a été menacée, son oeuvre a été retirée de la bibliothèque obligatoire des gros bateaux russes. Peut-on s'y référer encore ? Entre nous pas trop ! c'est duross de le faire, plutôt à risque, oui ! {{2. Après Le Monde là-dessus (sans préjuger de ce qu'il pense, mais sans croire qu'il est marxiste), il y a Jean-Claude Milner qui est à saluer aussi (bien qu'il soit pas non plus en bleu de chauffe et étoilé de rouge sur la casquette.), il avoue qu'il a lu Marx, pas mal, et qu'il y a appris des choses.}} Il a lu Marx avec Althusser (NDLR : le marxisme est une science ; avec Leo Strauss (NDLR : le marxisme est un avatar du christianisme) ; avec Lacan (le marxisme est un avatar du lacanisme). Un premier mérite qu'il reconnaît à Marx c'est de parler vrai, direct, sans tricher, pas de prudence, pas d'enrobage, pas de diplomatie. Deuxio, pas de verbiage à finalité pure-intello, le marxisme c'est fait pour agir et d'abord pour corroder le présent avec une espérance de l'avenir (On se rappelle la formule célèbre : "Les philosophes n'ont fait qu'interpréter diversement le monde ; il s'agit maintenant de le transformer.") A défaut de croire qu'on peut vraiment changer le monde avec de la bonne volonté (plus ou moins musclée et armée) peut-on en tout cas, avec la philosophie, en corroder encore les certitudes ? On croit piger que pour Milner, Marx serait certainement corrosif si on lancait quelques-unes de ses bouteilles d'acide, surtout celles qui seraient en plus nouvelles. {{ Milner a été assez convaincu semble-t-il dans Marx par le concept de "plus-value". Why not ? Et bien nous allons en prendre un autre. Nous allons retenir cet autre concept que vous connaissez bien : Dans une société, l'idéologie dominante est l'idéologie de la classe dominante.}} "La diffusion de l'idéologie dominante n'est ... pas seulement la conséquence de la domination d'une classe sur les autres. Elle est aussi sa condition : aucun ordre social ne peut durer s'il n'est pas capable d'obtenir le consentement à l'autorité de ceux-là mêmes qu'il domine". {{3. Nous allons confronter ici la pensée de Marx à celle de John Meurdick (qui commence à être connue, bien qu’encore mal reçue et paraissant étrange. Cf. Mouvements énantiotropiques et stochastiques dans la pensée médiatique, NY 2001), pour considérer si cette dernière infirme Marx ou le complète et en prolonge, comme nous le croyons, l’actualité}} Deux questions doivent être soulignées, succinctement bien sûr, dans la démarche de John Meurdick à son départ : {{3.1 La première concerne le rapprochement apparent des idées à la médiane et le rapprochement des scrutins dans les sociétés « démocratiques » en situation de bipartisme. Expliquer, prévoir où on risque d’aller.}} {{3.2 La deuxième concerne un phénomène pour lequel John Meurdick a créé, par analogie avec la physique, les concepts de force forte et de force faible appliqués aux comportements collectifs en relation avec les médias.}} {{3.2.1 La force forte c’est celle connue de Marx, c’est la domination du dominateur par les moyens très supérieurs dont il dispose.}} Seuls les journalistes et les naïfs peuvent encore croire que le débat d’idées est un débat fair-play de pures idées. Peut-on imaginer que des patrons de holdings, des hommes d’affaires puissants achèteraient des journaux, des télés, s’ils les savaient inopérants ? Bref, la domination se construit, par de l’investissement, par de la création de force de frappe. Il est assez compréhensible dans cette perspective que le plus fort l’emporte. {{3.2.2 La force faible n’est apparu aux yeux des observateurs que récemment et on la tient souvent comme encore hypothétique et passablement étrange.}} Avant, elle n’était pas vue du tout, ou si elle l’était on la tenait pour négligeable. La force faible qui est désormais pressentie est une sorte de feed back avec effet énantiotropique, effet de balancier, disproportionné dans son résultat par rapport à la cause qui supposément l’active. Le mécanisme type de la force faible est celui du comportement de l’électeur parfaitement déterminé dans son choix, et qui va cependant en changer à la connaissance qu’il prend -ou qu’il suppose prendre- que son candidat est en tête et qu’il veut en conséquence rééquilibrer la donne au profit d’un autre. Dans la force faible, nous mettrons également tous les effets de ras-le-bol et de saturation que l’on peut avoir vis-à-vis des médias. {{L’effet de force faible explique selon nous l’échec Jospin à la présidentielle de 2002.}} Cet échec est essentiellement dû au fameux clip des divas socialos (Jack Lang, Martine, Elisabeth, Ségolène, Strauss-Kahn, Kouchner, etc.), passé 48 heures avant le scrutin. Il fallait être socialo pour ignorer que partisans, soutiens, sympathisants ne pouvaient concernant les leurs en supporter plus dans les médias depuis déjà tout un bail. La goutte de trop faisait soudain déborder le vase. Ce n’était pas forcément massif, mais dans des circonstance serrées, qu’on ignorait par ailleurs, ce mouvement d’un pouce devenait décisif. Quelque chose peut nous intéresser dans la récente actualité sous le rapport de la force faible : {{Sarko}} {{Sarko}} qui était haut s’est retrouvé en chute brutale courant février dans les sondages (39%, puis 33% le 20 dans l’Express) pour la raison que les gens ont eu un gros rejet de sa vie privée devenue embarrassante, maladroite, usante.) {{Il a depuis soulevé encore une tempête avec son affaire malvenue du salon de l’agriculture.}} Ses opposants, dont nous sommes, se sont engouffrés en beauté dans le trou (c’eût été une faute évidemment de ne pas le faire). Ca a été sur le web un extraordinaire festival de critiques, moqueries, chansons, etc. comme on n’avait en réalité rarement vu. Normalement, Sarko va au tapis. Voire ! Il suffit que certains parmi nous en aient fait un poil de trop en maladresse pour que son prochain sondage remonte d’un poil aussi. Et s’il remonte d’un poil, il peut être l’annonce de sa remontée plus générale. Nous devrions là-dessus y voir clair incessamment. {{Et maintenant notre question de conclusion : Karl Marx, complété de l’effet faible de John Meurdick, Karl Marx est-il toujours d’une efficace et pertinente actualité ?}} .......................................................................................................
Alain
http://nosotros.incontrolados.over-blog.com
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