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Décomposition [politique politicienne de la «gauche» française]Anonyme, Jeudi, Janvier 10, 2008 - 05:42
sarah Pétrovna Struve
L'auto-immolation sur l'hôtel de la politique politicienne de la « gauche » française dite « socialiste » était inévitable et ce malgré tout le désir (y compris le mien) mis dans l'avenir d'une France participative et, donc, cultivé et intelligente, ne voyant que l'intérêt de la personne et son épanouissement et où le « quant à soi » serait l'évolution suprême de l'être social. Tout cela c'est effondré, décomposé en un clin d'œil lorsqu'il s'est agit pour nos fiers défenseurs des valeurs humanistes, de trouver une issue à leur désir de pouvoir et d'argent. D'un coup de baguette maléfique, la gauche française, puis toute la France, s'est métamorphosée en une sorte de chimère à tête BHLo-Glucksmannienne, mi-coq déplumé, mi-chien hargneux, dressée sur ses ergots et aboyant tout son soûl sur le passant étranger aux normes de la pensée dominante et atlantistes. Etonnement il apparaît en creux que le champ social national n'étant plus accessible à cette « gauche » fourvoyée dans le libéralisme mondialiste, il ne lui reste plus que la stigmatisation du politiquement incorrecte supposé chez celui que l'on ne veut, de toute façon, à aucun prix, sien. Alors cette prétendue gauche, moribonde, en une sorte de réflexe pavlovien, s’agite à la façon d'un poulet ayant perdu sa tête et qui continu à courir quand même, sans raison, jusqu'au moment où les afflux bio-électriques ne soient plus perceptibles par les muscles de l'animal sacrifié. Oui, la France – grâce à l’aide des libéraux, gauche et droite confondue -renfermée dans la tour d’ivoire de ses douleurs identitaires, hoquette et aboie et les caravanes passent, ainsi celle de Monsieur Kadhafi qu'il faut, au passage, remercier pour avoir posé la question des droits humains en France et notamment ceux des citoyens (habitants de la cité) d'origine étrangère. Il aura fallu, dans un élan d’irresponsabilité sociale, hors l’intérêt personnel, un peu plus de 10 ans après le décès de François Mitterrand pour que le parti socialiste, celui qu’il avait bâti de cœur et d’esprit afin de soutenir l’élan du peuple d’en France qu’il voulait mener vers l’espoir et la connaissance, ne se décompose dans une honte bue jusqu'à la lie. Cette absence de sens politique hormis l’aspect politicien, a annihilé la pensée même. En son temps, François Mitterrand, dans un soucie d’éviter un risque de reprise des guerres civiles européennes, demanda comme préalable à la réunification de l’Allemagne, la reconnaissance par celle ci de la frontière « Oder – Neisse » définie en 1945 par la Conférence de Potsdam. Cette même lucidité politique le mena à s’opposer à l’indépendance de la Croatie qu’il ne put empêcher face aux pressions allemandes. Sa reconnaissance précipitée et ce, hors de tout cadre juridique, fit sombrer la Yougoslavie dans la décomposition et la guerre civile. Cette perception historique de la politique n’est plus de mise en occident qui tel le Docteur Jekyll se métamorphosant à nouveau en Monsieur Hyde, n’est plus qu’un loup prédateur sans plus de limites psychiques ni repaires, s’apprêtant à reconnaître « l’indépendance » du Kosovo avec l’appui de son bras armé, l’OTAN. Hoquet historique faisant immanquablement penser à l’annexion, en septembre 38, de la Bohême par les troupes hitlériennes sous le prétexte fallacieux de « libérer les Allemands des Sudètes » et à la démission munichoise et honteuse des « démocraties européennes. » La lucidité politique qui prévalut chez certains gouvernants occidentaux, au début des années 90 du siècle passé, ayant disparue, ce qui se nomme encore « politique » n’est plus rien qu’un show émotionnel « People » à destination d’un public supposé crédule, la politique réelle devenant chasse réservée de lobbies dont les buts finaux relèvent de désirs obscurs et particuliers, lobbies prenant en marche le train de la collaboration d’une Europe soumise à l’impérialisme étasunien. A l’image de ce qui prévalu durant la première moitié du XX° siècle, à défaut d’autre idéale que celui de l’argent mondialisé, l’occident ne peut que véhiculer chauvinisme et néo-colonialisme méprisant, aidant ainsi le bon peuple, à apaiser ses frustrations de ne pouvoir consommer hors le lavage de cerveau quotidien et télévisuel dans des instants médiatiques d’intenses mépris et haines vers les restes du monde. Cette « politique de civilisation » disneyenne que nous renvoi la lucarne maléfique des sorciers gouvernants et possédants, cet univers à mi-chemin de celui, « d’Alice au pays des merveilles » et du monde d’Orwell, nous mène ainsi, droit vers une confrontation mondiale qu’à force d’iniquité et de mépris des personnes et des cultures ne faisant pas partis du nombril occidental, on finit presque par espérer, afin de rendre les limites à ceux qui abusent et soumettent, de ramener l’empire américain chez lui comme le furent, en leur temps, la France napoléonienne puis l’Allemagne nazie. Et de voir enfin juger les zélateurs collaborationnistes européens de ce nouvel empire millénaire. Sarah Pétrovna Struve 'Paris) [ EDIT (Mic pour le CMAQ)
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