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Bilan des crimes officiels des agents du SPVM en 2007

Anonyme, Lundi, Janvier 7, 2008 - 23:42

Le Collectif Opposé à la Brutalité Policière (COBP)

2 morts, 3 blessés par balle, un policier arrêté pour trafic d’ecstasy et un flic raciste accusé de rien…
Ce texte a pour but de souligner les crimes commis par des agents du SPVM en 2007 et que le SPVM a reconnu publiquement. En particulier, notons que les agents du SPVM ont tué un homme par balle et en ont blessé 3 autres de la même manière. Notons également que les agents de la police de Montréal ont tué une personne, Quilem Registre, avec le Taser, ce fameux pistolet à décharges électriques controversé qui a déjà tué plus de 300 personnes en Amérique du Nord depuis 2001, dont 19 au Canada. La famille de Quilem Registre a déjà organisé une manifestation à St-Michel le 15 décembre pour dénoncer le meurtre de Quilem par des policiers. Restons vigilantEs et engagéEs car le combat contre la brutalité policière et l’impunité est loin d’être terminé!

Le 29 janvier, un communiqué du SPVM annonçait que l’enquête interne continuait par rapport au policier qui a écrit une chanson raciste diffusée sur Youtube et par les médias. Selon le SPVM, l’enquête porterait sur « notamment l'utilisation du statut de policier ou des équipements du Service à d'autres fins que celles requises dans le cadre d'un emploi au SPVM ». Mais « aucune décision n'a été prise encore » et le SPVM ne nous dira rien « d'ici à la conclusion du dossier. »

Le 17 avril 2007, des enquêteurs de la Division des affaires internes du SPVM ont procédé à l’arrestation d’un agent de la police de Montréal « soupçonné de trafic d'ecstasy ». Le SPVM précise que « Les faits reprochés auraient été commis à l'extérieur$ des lieux de travail, alors que l'agent n'était pas en fonction. » Le directeur du SPVM Yvan Delorme a suspendu sans solde le policier dès son arrestation, et ce, jusqu’à la conclusion des procédures judiciaires. Comme chaque fois qu’un policier se fait arrêter, le SPVM répète les mêmes phrase vides comme quoi « le lien de confiance que doit maintenir l'ensemble du personnel policier auprès de la population ne peut être compromis. Lorsque nous avons des raisons de croire que l'un d'eux a contrevenu à la Loi par la commission d'un acte criminel, la Direction enclenche sur le champ les procédures judiciaires qui s'imposent en pareilles circonstances. » Pourtant, ce n’est pas le cas quand la police tue. Six mois plus tard, un autres communiqué du SPVM nous apprend que l’agent en question se nomme François Lemon, suite à sa comparution à la Cour du Québec sous des accusations de possession de stupéfiants dans le but d’en faire le trafic et complot. Le SPVM espère nous rassurer en disant que l’agent Lemon « n'était pas en service au moment de commettre ses infractions criminelles. » Enfin, « compte tenu du processus judiciaire, aucun élément d'information concernant l'enquête ne sera divulgué par le SPVM. »

Le 27 avril vers 16h35, des agents de la Section « Moralité, alcools et stupéfiants » de la Région Ouest ont participé à une opération au coin des rues West Broadway et Saint-Jacques à NDG qui visait l’arrestation de deux suspects. L’un d’eux se serait enfui et d’après le SPVM, « il y aurait eu échange de coups de feu entre les policiers et le fuyard. Ce dernier a été atteint par un projectile d'arme à feu. Le suspect de 22 ans a été transporté à l'hôpital où il repose dans un état critique. » D’après les renseignements du COBP, ce jeune n’a pas tiré de coup de feu et il a été atteint à l’arrière de la tête, preuve qu’il s’enfuyait quand les policiers l’ont tiré. Par chance, il n’est pas décédé des suites de ses blessures graves. Une enquête a été confiée à la SQ.

Le 26 juin 2007 vers 18h50, le 9-1-1 a reçu un appel pour conduite dangereuse pour un homme en auto sur la rue Frank-Selke à Pointe-St-Charles qui aurait « heurté plusieurs voitures stationnées dans la rue ». Des policières du poste 15 ont intercepté l’homme près de la rue Charon. Une policière aurait sorti sa matraque pour le faire sortir de son auto, mais l’homme lui aurait pris et l’aurait frappé avec. C’est alors que la deuxième policière aurait sorti son revolver et lui aurait tiré dans le dos. D’après le communiqué du SPVM, les deux policières auraient ouvert le feu et elles auraient été transportées à l’hôpital « pour soigner des blessures ». Quant à l’homme, il « a été transporté dans un centre hospitalier où il repose dans un état critique. » Une enquête a été confiée à la SQ.

Dans la nuit du 4 au 5 juillet, un homme de 40 ans qui avait été arrêté par des agents du poste 15 aurait tenté de se suicider d’après le SPVM alors qu’il était détenu au Centre Opérationnel Sud sur la rue Guy. « L'homme de 40 ans a été conduit à l'hôpital où il repose dans un état critique. »
Le 9 juillet, vers 4h42, le 9-1-1 reçoit un appel pour un vol qualifié dans un motel au coin des rues Henri-Bourassa et Rolland. D’après le SPVM, « Lorsque les policiers arrivent sur les lieux, ils font face au suspect qui se précipite vers eux en les menaçant d'un couteau. Les policiers ont alors ouvert le feu et atteint l'homme. Le suspect a été conduit vers un centre hospitalier où il est décédé, vers 5h55, des suites de ses blessures. » Une enquête a été confiée à la SQ.

Le 2 octobre, vers 15h05, le 9-1-1 reçoit un appel pour un homme armé d’un couteau qui menace des gens sur la rue des Angevins. Les policiers sont arrivés et ont tiré sur l’homme. « Le suspect a été transporté dans un centre hospitalier où il repose dans un état critique. » Une enquête a été confiée à la SQ.

Le 16 octobre, soit deux jours après les événements, le SPVM diffuse un communiqué dans lequel ils avouent avoir utilisé un « dispositif à impulsions », soi-disant « pour maîtriser » un homme au coin de la 23ième avenue et de la rue Jean-Rivard à St-Michel. D’après le SPVM, vers 21h34 « des policiers aperçoivent un véhicule à la conduite erratique. Les policiers suivent le véhicule et interceptent le conducteur qui semble être intoxiqué à l'angle de la 23e avenue et de la rue Jean-Rivard. Durant l'intervention l'homme devient agressif envers les policiers et ceux-ci utilisent un dispositif à impulsions pour le maîtriser. Conformément aux procédures du SPVM, l'homme a été immédiatement conduit dans un centre hospitalier pour faire l'évaluation de son bilan de santé. Cependant, pour des raisons qui sont toujours inconnues, son état de santé s'est détérioré au cours de la journée d'hier. Il repose présentement à l'hôpital où son état est jugé critique. » Ils ne nomment pas Quilem Registre, dont on sait maintenant qu’il est mort le 18 à l’hôpital et qu’il avait reçu au moins 6 décharges de pistolet Taser. Une enquête a été confiée à la SQ. Suivons ces soi-disant « enquêtes » de la SQ qui risquent de blanchir les flics-tueurs…

Le Collectif Opposé à la Brutalité Policière (COBP) – (514) 395-9691 – c...@hotmail.com

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