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Misère + barbarie = capitalismeAnonyme, Mercredi, Novembre 21, 2007 - 10:04 (Analyses | Economy | Globalisation | Guerre / War | Imperialism | Politiques & classes sociales | Resistance & Activism | Solidarite internationale | Syndicats/Unions - Travail/Labor)
Steve Tremblay
Aujourd'hui, partout dans le monde, le capitalisme en crise multiplie des plans de gestion économique qui se traduisent par des fermetures d'usines, des mesures de licenciements massifs, par des baisses de salaires pour ceux qui conservent leur emploi et par des attaques insupportables sur les retraites, donc par plus de misère pour le prolétariat ; sans parler des 2/3 de l'humanité que ce système maintient et laisse mourir dans la famine. Aujourd'hui, ici et là de par le monde, ce même capitalisme répand la barbarie sous toutes les formes possibles et imaginables : multiplication des guerres et des foyers de tensions, propagation des actes de terrorisme sauvages et massifs - sans oublier les catastrophes dites "écologiques" de plus en plus nombreuses - occasionnant, tous les jours, des milliers de morts et de mutilés. TOUT CE QUE LA BOURGEOISIE NOUS RACONTE N'EST QUE MENSONGE OU DÉFORMATION DE LA RÉALITÉ ! Ce qu'elle recherche par là, c'est défendre au mieux ses intérêts sordides par une exploitation accrue du prolétariat et par le redoublement des massacres d'êtres humains, s'il le faut et autant qu'il le faut. C'EST CETTE MÊME RÉALITÉ DU CAPITALISME QUE LA CLASSE OUVRIÈRE D'AUJOURD'HUI DOIT REGARDER BIEN EN FACE ! LE CAPITALISME GÉNÈRE LA MISÈRE La réalité c'est que le capitalisme est, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, un système historiquement en bout de course, un système décadent, en faillite qui, depuis près de 40 ans, vit une période de crise économique ouverte marquée par des soubresauts violents, aux conséquences terribles pour la classe ouvrière. Sur les seules 20 dernières années, il y a eu le krach de 1987 sur les marchés d'actions, puis en 1990 celui des caisses d'épargne américaines (Savings and Loans), en 1994 celui du marché obligataire US, en 1997 et 1998 les crises financières qui ont touché des pays comme la Thaïlande, la Corée et Hong Kong puis la Russie et le Brésil, et enfin il y a eu l'éclatement de la bulle dite "d'Internet" en 2001-2003. Depuis quelques mois, c'est à une nouvelle et terrifiante secousse qu'on assiste, secousse qui se manifeste au niveau financier par l'éclatement de la bulle immobilière et par la faillite en cascade de nombreuses et importantes banques de prêts hypothécaires, avec d'épouvantables répercussions économiques et sociales (selon un éminent représentant de la bourgeoisie : "Le pire de la crise financière est devant nous." ). Aujourd'hui, cette secousse s'accompagne d'une activation de la guerre commerciale que se livrent notamment les grandes puissances capitalistes qui se manifeste, entre autres, dans la rivalité entre le dollar et l'euro et dans la flambée du prix du pétrole. C'est tout cela que la classe dominante cherche à minimiser mais qu'elle fait déjà lourdement payer au prolétariat. LE CAPITALISME, C'EST TOUJOURS PLUS DE BARBARIE La réalité c'est que le capitalisme est surtout le système le plus barbare que l'humanité ait jamais connu. Depuis un siècle, il a multiplié les conflits partout sur la planète, allant jusqu'à faire subir deux guerres mondiales à l'humanité. Et depuis la fin de la 2ème conflagration, contrairement à l'image pacifique mensongère qu'essaie de donner la bourgeoisie de son système, aucune génération de prolétaires n'a connu le monde capitaliste sans affrontements guerriers ici ou là. En ce moment-même, l'Afghanistan, l'Irak, la corne de l'Afrique (Ethiopie, Somalie, Soudan, Darfour) et d'autres coins de la planète (que les médias bourgeois méprisent) sont à feu et à sang ; des bruits de bottes angoissants se font entendre à la frontière entre la Turquie et l'Irak (100 000 soldats turcs y sont massés), autour de l'Iran, dans l'ex-Yougoslavie autour du Kosovo et dans plusieurs pays du Caucase ; sans oublier les nombreux foyers de tensions, momentanément refroidis, qui ne demandent qu'à se réchauffer (Moyen-Orient). LE PROLÉTARIAT A LA SOLUTION ENTRE SES MAINS Contre les politiques anti-ouvrières qui s'abattent partout et s'aggravent sans cesse du fait de la crise économique, le prolétariat est loin d'être sans riposte. Ces luttes sont légitimes, mais sont-elles suffisantes pour faire reculer les exploiteurs ? Pour que son combat soit efficace, la classe ouvrière se doit d'abord d'imposer un rapport de force à la bourgeoisie ; et, pour cela, il lui est nécessaire de multiplier ses luttes, de les étendre, au moyen de délégations massives, à d'autres usines, entreprises et secteurs, et de tout faire pour les unifier. DÉVELOPPONS ET UNIFIONS NOS LUTTES CONTRE LE CAPITALISME, Des Communistes Internationalistes, Montréal |
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