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Des alternatives économiques! — Accorderie, J.E.U. & Économie participative

Michael Lessard..., Jeudi, Octobre 4, 2007 - 21:20

Croyez-le ou non, il existe des manières différentes de faire du commerce et d'échanger avec les autres. De plus en plus de gens commencent à se dire qu'il est possible de démocratiser davantage notre économie, notre vie au travail et nos modes de vie. Notre éducation nord-américaine tend à nous enseigner que le capitalisme, c'est l'économie... alors qu'en réalité le capitalisme est une des manières de voir les entreprises et les «ressources humaines» (le capitalisme en peu de mots: quelques individus ont le pouvoir ultime de décision).

:: Voici trois modèles, dont deux sont réellement appliqués ici à Québec!

  • L'Accorderie - organisme québécois qui anime un système d'échange de services

  • J.E.U. Réseau d'échange universel ou sans frontière
  • L'Économie participative
    Théorie moderne pour des entreprises et une rémunération démocratiques, avec l'implication directe des citoyen-nes.

* * *

    logo, un noeud pour accorder
  • L'Accorderie - organisme québécois qui anime un système d'échange de services

    Résumé de l'alternative : les membres de l'Accorderie s'échangent des services sur une base juste: une heure vaut une heure (donc sans argent). Ce système convivial permet des liens de solidarité peu importe les revenus de chacun-e!

    L'Accorderie gère aussi un groupe d'achats où des personnes ayant des revenus différents peuvent solidariser leurs achats et ainsi permettre à tout le monde de faire certaines économies et d'avoir accès à une nourriture diversifiée et de meilleure qualité.

    En dernier lieu, il offre aussi un système de crédit solidaire permettant de prêter de petits montants d'argent aux personnes en situation d'exclusion par rapport aux institutions financières conventionnelles.

    www.accorderie.ca



  • J.E.U. Réseau d'échange universel ou sans frontière
    banniere du reseau J.E.U du Quebec

    Résumé de l'alternative : J.E.U. est un système favorisant les échanges entre les humains, autant des services que des biens.

    Le but est d'offrir et d'acquérir des produits, des savoirs ou des services. Tout ce qui peut s'échanger entre deux individus peut être géré par le J.E.U.. Chacun des utilisateurs tient à jour sa comptabilité dans un carnet «gestionnaire d'échanges».

    Les individus doivent se rencontrer ou s’entendre pour réaliser une transaction. Les transactions se réalisent grâce à une unité universelle: le temps. Une minute de temps = un «point J.E.U.». Vous offrez une heure de votre temps à votre voisin, il inscrit alors +60 points dans votre carnet (et vous soustrayez 60 points dans le sien). Vu que ce système inclut l'échange de biens, la valeur en minutes ou en points est totalement relative. C'est donc similaire à un système monétaire, sauf qu'il ne permet aucun profit illégitime et il est accessible à toute personne!

    :: Découvrez le réseau au Québec ! >>



  • L'Économie participative
    Théorie moderne pour des entreprises et une rémunération démocratiques, avec l'implication directe des citoyen-nes.

    Notre résumé de cette alternative, en faisant ressortir les aspects essentiels de l'article sur Wikipedia:

    L'économie participative propose que les entreprises peuvent être démocratiques et auto-gérées. Elle est donc très similaire aux idées coopératives, mais elle ajoute aussi une proposition de participation citoyenne dans les décisions économiques nationales. Ce modèle se veut en alternative au capitalisme actuel ou aussi en alternative au socialisme centralement planifié.

    Comment fonctionne ce modèle de l'économie participative:

    1. Principe de prise de décision

      Une des proposition principale de l'économie participative est que toute personne devrait avoir son mot à dire sur une décision qui l'affecte. C'est une proposition d'équipes auto-gérées et d'un fonctionnement libertaire ou coopératif.

    2. Conseils de consommateurs et de producteurs

      Pour achever ce principe de prise de décision, une économie participative serait organisée en conseils de consommateur-trices et en conseils de producteur-trices. Beaucoup d'individus participeraient aux deux institutions. Géographiquemment, ces conseils seraient probablement emboîtés, avec des conseils de voisins, des conseils de quartier, des conseils de ville ou de région et un conseil de pays. Les décisions se prendraient parfois par consensus, parfois par vote, et parfois d'une autre façon, la meilleure méthode serait décidée par le conseil.

    3. Rémunération pour l'effort et le sacrifice

      Les partisan-es de l'économie participative expliquent qu'il est inéquitable et aussi inefficace de mieux rémunérer les gens ayant des privilèges ou des avantages. La rémunération serait une décision démocratique fondée sur l'effort et les difficultés ou défis d'un travail.

    :: Voir la version Wikipedia, dont des liens vers les sites intéressants >>

- Michaël Lessard, 4 oct. 2007



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