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Pour dire nonAnonyme, Lundi, Septembre 17, 2007 - 11:55 Le président de la planète annonce son prochain crime au nom de Dieu et de la démocratie. Il calomnie ainsi Dieu. Et il calomnie aussi la démocratie... qui à dures peines a survécue dans le monde malgré les dictatures que les États-Unis ont semées dans toutes les parties du monde depuis plus d’un siècle. Le gouvernement de Bush, qui ressemble plus à un oléoduc qu’à un gouvernement, a besoin de s’emparer de la seconde réserve mondiale de pétrole qui jaillit du sol de l’Irak. De plus il a besoin de justifier la somme folle de ses dépenses militaires, et il a également besoin d’exhiber sur le champ de bataille les derniers modèles de son industrie militariste. C’est de cela qu’il s’agit. Le reste, ce sont des prétextes. Et les prétextes pour cette prochaine boucherie offensent l’intelligence. Le seul pays qui a utilisé des armes nucléaires contre des populations civiles, le pays qui déchargea des bombes atomiques qui annihilèrent Hiroshima et Nagasaki, prétend nous convaincre que l’Irak est un danger pour l’humanité. Si le président Bush aime tant l’humanité et veut vraiment conjurer la plus grande menace qui pèse sur l’humanité, pourquoi ne se bombarde-t-il pas lui-même au lieu de planifier une nouvelle extermination de peuples innocents? D’immenses manifestations envahirent les rues du monde entier ce 15 février (2003). L’humanité est fatiguée que ses assassins l’utilisent comme alibi. Et elle est fatiguée de pleurer ses morts à la fin de chaque guerre : cette fois elle veut empêcher la guerre qui va les tuer. Traduit de l’Espagnol par : Source : http :movimientos.org/fsm2003 N. d. T. Eduardo Hughes Galeano (Montevideo, 3 septembre 1940-), journaliste et écrivain uruguayen, une des personnalités les plus remarquées de la littérature Ibéroaméricaine. Ses livres ont été traduits en plusieurs langues. Ses travaux transcendent des genres orthodoxes combinant le documentaire, la fiction, le journalisme, l’analyse politique et l’histoire. Galeano nie être un historien : ‘’ Je suis un écrivain qui voulait racheter la mémoire séquestrée de toute l’Amérique, mais surtout de l’Amérique Latine, terre dépréciée et étrange. On peut le classifier comme un journaliste qui étudie la mondialisation et ses effets négatifs. |
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