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Le sadisme organiséAnonyme, Dimanche, Août 19, 2007 - 13:00
Diogène
Dans le sens commun des societes dites modernes, on se vante de vivre dans des democraties. Pour autant, la pratique des democraties reste assujettit a l'entendement et surtout a l'equilibre mental des autres citoyens. Ces autres citoyens qui à travers l'histoire se sont illustrés en tant que bouchers, éleveurs de « viande sur pattes », que lyncheurs, que collabos, publics d'exécution capitales, colons, gardiens de prison, fans, bigots etc ... Et c'est avec ceux-là que nous votons pour des dirigeants de nos lignes d'existences. Pas étonnant alors, que les peuples élisent des bourgeois et des racistes, ni que les peuples votent pour nuire à leur prochain (Vagabonds, personnes âgées, communistes, immigrés, enfants) ou à la nature (Eau, air et terre). Pourtant, ces mêmes électeurs pâtissent (Par la pratique du mépris sur certains) de l'environnement qu'ils préparent de concert avec les politiciens. Et ces derniers le savent bien et depuis longtemps puisqu'ils orientent leurs campagnes électorales et policières sur la nuisance à autrui. Ainsi, le sadisme organisé lie le peuple votant (Les citoyens), les professionnels de l'oppression (Police, geôliers, bouchers ...) et les victimes (Y compris ceux qui ne sont pas encore nés). Voici un exemple qui démontre que le sadisme est organisé par les cultures sociales des démocraties : « L’expérience de Stanford est une étude psychologique des effets de la situation carcérale menée par Philip Zimbardo en 1971. Basée sur la simulation d'une prison par des étudiants, elle visait à montrer comment la situation pouvait conduire les « gardes » à adopter des conduites abusives et les « prisonniers » à accepter les humiliations. Pour montrer que la situation plutôt que la personnalité des participants était à l'origine de ces comportements, les sujets ont été sélectionnés pour leur stabilité et leur maturité et assignés aléatoirement à leur rôle de gardien ou de prisonnier. Zimbardo entendait également par cette étude contribuer à l'amélioration des conditions carcérales dans son pays. http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Stanford On a pu voir dans cette expérience que les acteurs (Victimes) n'avaient rien fait qui mérite le déchaînement sadique. Il existe un autre exemple millénaire rendant compte que les victimes n'ont rien fait pour déclencher que de valoir quelques euros sur le marché : le sadisme sur les animaux. « ... Les sondages effectués dans divers pays montrent une très large adhésion de la population au fait que parce qu'ils sont sensibles, les animaux ont intérêt à ne pas souffrir. Pour cette raison, il est immoral de leur infliger des souffrances .... 94 Pour cent des britanniques et 88 pour cent des espagnols déclarent que les animaux devraient être protégés contre les actes de cruauté ; deux tiers des états-uniens approuvent que « Le droit d'un animal à vivre sans souffrir devrait être aussi important que le droit d'une personne à vivre sans souffrir » Pourquoi la législation hybride (Propriété des animaux + lois anti-cruauté) échoue-t-elle à protéger les animaux ? Parce que ses deux composantes se contredisent l'une l'autre, et que des deux éléments, c'est le droit de propriété qui l'emporte. Il s'agit là du coeur de la thèse de Francione. Il développe à ce propos un parallèle avec l'esclavage humain (Amiante, sang contaminé etc ...). Les lois sur le bien-être des esclaves humains d'hier (Et d'aujourd'hui) furent aussi inefficaces que les lois sur les bien-être des esclaves non-humains. Conséquences de l'abolition du droit de propriété sur les animaux : Cette abolition aurait pour conséquence de reconnaître aux animaux le statut de personnes, de membres de la communauté morale ... La portée de l'abolition de l'esclavage animal serait immense ; elle viendrait à bout des atrocités innombrables dues à l'exploitation des animaux par les humains (Entraînement au respect de ce qui vit ; limite l'habitude de destruction en occident ; entraînement à penser l'autre etc ...) ... L'état du droit actuel s'opposerait à la mise en pratique des convictions morales (Vu au début du texte) ? Non, c'est le contraire ... Pour l'heure, les idéologies millénaires forgées pour masquer le crime font encore office de pourvoyeuses de bonne conscience (Et l'homme en pâtit aussi bien !) ... Pour en savoir plus, vous référer à : Ce dernier texte illustre l'incompétence de la psychiatrie à s'exercer dans un univers organisé autour de l'attrait de l'argent et du sadisme (« Toute grande fortune repose sur de grands crimes »). « Au temps où la première partie du chapitre qui est à l'origine de cet article fut écrite (celle consacrée à la part prise par "Alie Boron" à la campagne de calomnies), on ne disposait de presque rien pour penser et comprendre ces organisations perverses, ces conspirations soudées par la joie de nuire. On ne savait rien de général sur les alliances fonctionnelles du pervers en chef et des pervers suiveurs, sauf ce qu'écrivait Heinz Leymann dans son Mobbing, la persécution au travail, mais nous l'ignorions - première parution en 1993, traduction au Seuil en 1996. Seule Marie-France Irigoyen était en train d'écrire son futur best-seller "Le harcèlement moral, la violence perverse au quotidien", et commençait à caractériser les pervers en chef comme des psychotiques qui ne décompensent pas. Première parution en 1998. Aucun des livres de Hurni et Stoll n'étaient parus. Irigoyen ne les cite jamais, et ne cite que Paul Racamier. Les articles et ouvrages de Racamier, créateur de la notion de pervers narcissique, n'étaient connus que des universitaires spécialisés. Restriction encore : Irigoyen décrit assez bien les pervers narcissiques, alors qu'il me semble que je sois le premier à décrire les pervers histrioniques (Histrion : bouffon, farceur, comédien), lesquels ne sont que rarement des chefs harceleurs, mais sont de toutes les complicités de harcèlement. Nous ignorions alors tout de l'alliance fonctionnelle si caractéristique entre le paranoïaque pervers et l'histrionique pervers, et nous n'avions aucune idée encore de leur obsession commune d'abattre les Justes, les trop honnêtes, les trop altruistes, dont la rigueur morale leur est un affront et une menace. Ou de préférence, d'abattre le plus Juste, le plus courageux, afin de terroriser les autres. Toute l'organisation sociale de la perversité nous échappait en ce temps-là ... Évidemment qu'il y a un gros biais d'adressage : avez vous jamais vu quelqu'un allez consulter un psychiatre pour se plaindre de son propre sadisme ? Ou que son sadisme est en panne ? ou se plaindre qu'il a une difficulté à suicider son bouc émissaire du jour, que le souffre-douleur attitré se met à lui résister efficacement ? Ou se plaindre que les ruses d'avaricieux qu'il emploie pour martyriser son entourage, commencent à le gêner et le martyriser lui-même ? Redescendons sur Terre : aucun de ces gens-là ne consulte jamais. Dès 1852, Charles Lasègue publiait un livre "Le délire de persécution", qui fera date, suivi de "La folie à deux ou folie communiquée", avec Jules Falret. Mais il faudra attendre plus de cent trente ans, les années 1990, pour voir enfin apparaître des études sur la persécution organisée bien réelle, au moins au travail, puis ultérieurement sur la persécution organisée, en famille. Plus de cent trente ans de décalage, un déni remarquablement obstiné... Le psychologisme est une faute professionnelle originelle de la profession de psychologue et de psychiatre. Le psychologisme est une astuce qui consiste à dénier la réalité des situations réelles des gens réels. On se dispense de toute espèce d’examen des faits extérieurs ; oui, la réalité c’est toujours trop compliqué, ça prend du temps et des efforts pour en prendre connaissance, et puis on ne serait pas assuré de garder sa position supérieure, on prendrait des risques de révéler sa naïveté et/ou son incompétence et/ou son obédience à telle ou telle idéologie sectaire, et/ou sa stratégie de mépris de classe ou de race, ou de genre sexué… Donc, pour bien dominer son prochain par la procédure du psychologisme, il faut d’une part dénier tout examen des faits, d’autre part confronter à la grille des sentiments autorisés, les sentiments que la personne à inférioriser manifeste envers les dits faits. En règle générale, les gens éprouvent des sentiments non autorisés. C’est là dessus qu’il faut les coincer quand on est un fraudeur diplômé : ces sentiments non autorisés, c’est là la principale ressource de votre dossier à charge contre votre prochain. La limite de lucidité sur eux-mêmes de ces pervers intelligents, porte sur les débuts de leur vie, sur les sentiments de détresse qu'ils conjurent en maltraitant leurs prochains. Sinon, le destin collectif d'une organisation perverse est invariablement de s'emballer, et de devenir de plus en plus puissante et de plus en plus criminelle, avec toujours plus de complices compromis. Cela ne s'arrête que par le décès, ou la défaite militaire, ou la faillite de l'entreprise ou du pays dirigé. Il n'y a jamais de résipiscence par des voies internes, dans une organisation perverse. Quand vous avez cela en face de vous, il ne vous reste que les armes. Le fabuliste Jean de la Fontaine avait déjà conclu : A l'heure actuelle, toute l'organisation culturelle est orientée vers le soutien aux pervers, et l'accablement de leurs victimes. Le grand chic est de traiter toute victime qui ose parler, de "adepte de la théorie du complot", pour le plus grand bénéfice et le plus grand confort des persécuteurs organisés. On finit par se demander si le culte de la haine et du sadisme n'est pas l'horizon indépassable de la modernité ... » http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_content&task=view&i... Si l'on reconnaît la véracité de ces textes, on arrive à voir notre monde sous le jour d'un vieux monde dominé par sa modernité (Et qui n'a de cesse de l'accélérer) et par son sadisme culturel (Cf aussi : phénomènes d'hystérie collectives dans les guerres, le foot, etc ...). A l'égard du dernier texte, on ne s'étonne alors plus de voir tant de gens suivre les paroles des dominants (Allemands, Etats-unis, israëliens etc ..) bien qu'ils parlent à l'envers (Les sauvages, ce sont les autres ; les salauds, les putains, les impuissants, ce sont les autres etc ... Les américains, ce sont les colons et pas les autochtones ; les français ce sont des gaulois, pas des amalgames d'Europe ou d'ailleurs). On ne s'étonne plus non plus de la cruauté des enfants acquise « grâce » au sadisme des « grands ». Il n'y aurait eu que la psychiatrie pour s'opposer à la fabrication de boucs émissaires ; mais pour cela, il aurait fallu que l'argent et les armes n'existent pas. Car ainsi que le dit Francione à propos des animaux et des humains : le fait qu'un individu soit la propriété d'un autre (Ou l'employé d'un autre) le disqualifie d'entrée comme sujet de droit ... Ou le papier, le métal et la bassesse font et défont le pouvoir !
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