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Au-delà de la réaction manifestante et de sa forme musclée, le Black Bloc ?Anonyme, Dimanche, Juillet 15, 2007 - 13:36 (Analyses | BM-FMI / WB-IMF | G8-G20 | Globalisation | Guerre / War | Politiques & classes sociales | Repression | Resistance & Activism | ZLEA / FTAA / ALCA) De Rostock à Halifax en passant plus tard par Montebello, la contestation, même sou forme de Black Bloc, se vit plus souvent qu'autrement comme sporadique. Devant cela, comment vivre et penser l'enracinement de la guerre contre le capitalisme ? L’action directe périodique, dans les manifestations tout comme dans les nuits endiablées, ne peut suffire en elle-même comme stratégie révolutionnaire. Les actions sporadiques que nous pouvons porter sur les manifestations du capitalisme, sur les murs, les vitrines… ou encore sur les corps impériaux (confrontation avec la police par exemple), ne peuvent se susbstituer à l’enracinement de nos luttes au quotidien, entre les dominéEs que nous somme s, entre exploitéEs, à une stratégie d’ensemble qui vise notre organisation commune permanente, à une rupture active socialement, à l’enracinement de la guerre. Nous ne devrions pas attendre les événements du G8, du capitalisme mondial, des États pour s’unir, lutter, s’opposer activement. C’est à tous les jours que le capitalisme nous dévaste. C’est ainsi à tous les jours que nous devons le confronter autant par l’action directe que par l’auto-organisation. C’est là entre autres que s’opposent les perspectives mohawks d’occupations et d’aménagement de territoires, d’autonomie existentielle, alimentaire et productive, de célébrations culturelles ainsi que d’actions directes… aux Black Blocs que certainEs unissent pourtant comme étant confrontation. Les Black Blocs n’existent que dans le cadre défini d’une manifestation qui se pose en réaction plus souvent qu’autrement dans un événement d’organisation capitaliste et disparaissant ensuite. Souvent ceux-ci nous animent dans des temps sporadiques de réunions qui cachent l’absence de solides communautés de résistance, de communautés de rupture, de communautés révolutionnaires. De plus, ces événements du capitalisme présupposent l’encerclement policier qui limite nos marges d’action, qui nous réprime, nous fiche dans les arrestations… Nous pourrions penser que le Black Bloc n’est que la forme ultime de l’altermondialisme, qu’une arme d’escarmouches anti-néolibéralisme beaucoup plus que la poursuite d’une guerre anticapitaliste ? Il serait temps de nous distancer quelque peu de la répétition limitée des manifestations de même que de nos passions black bloquistes pour assumer la nécessaire question de l’enracinement de la guerre contre le capitalisme. |
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