|
1er mai 2007: Un monde sans oppression, c'est pour quoi nous luttonsEric Smith, Dimanche, Mai 6, 2007 - 15:42 (Communiqués | Politiques & classes sociales | Resistance & Activism | Syndicats/Unions - Travail/Labor)
Arsenal-express
Plus de 150 personnes ont répondu à l'appel du Parti communiste révolutionnaire et marché derrière la bannière du "combat des pauvres et des travailleurs et travailleuses contre le capitalisme", dans le cadre de la manifestation du 1er mai à Montréal. Arborant d'éclatants drapeaux rouges et scandant avec vigueur des slogans variés pour la révolution et le socialisme, les participantes et participants au contingent anti-capitaliste ont ainsi fait ressortir le caractère véritable du 1er mai -- qui est la grande journée de combat du prolétariat mondial. Outre la bannière du PCR, on pouvait voir aussi celles de l'organisation SIKLAB (qui défend les travailleurs et travailleuses philippinEs outremer), du groupe PINAY (qui regroupe les femmes d'origine philippine à Montréal), de l'Union des socialistes iraniens, du Front rouge des jeunes et du Comité pour un Secours rouge canadien. Contrairement à l'an dernier, alors qu'elles avaient choisi de célébrer la journée du 1er mai le... 29 avril (!), les grandes centrales syndicales avaient cette fois-ci appelé à un rassemblement à Montréal, en plein cœur du Plateau Mont-Royal. Faisant fi du caractère de classe et internationaliste du 1er mai, et alors que se multiplient les fermetures d'usines, les discours racistes anti-immigréEs et les attaques contre les travailleurs et travailleuses, elles avaient toutefois choisi de faire porter la manifestation autour d'un thème parfaitement hors de propos (à savoir, "Unis, pour la démocratie"). Fidèle à son habitude, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec a largement exagéré le nombre total de participantEs, qu'elle a estimé à 6 000. Plus réaliste, la Confédération des syndicats nationaux a quant à elle admis dans un communiqué que seulement 2 000 personnes ont pris part à la manifestation. Le fait que le contingent appelé par le PCR et celui des "précaires en colère" formé par le Réseau de solidarité des travailleursSES (une organisation générée par la NEFAC) aient mobilisé à eux deux un peu plus de 300 personnes sur les quelque 2 000 qui ont pris part à la manifestation en dit long sur l'incapacité du mouvement syndical à faire face aux nombreux défis auxquels les travailleurs et travailleuses sont actuellement confrontéEs. À leur arrivée, les manifestantEs étaient accueilliEs par un service de sécurité imposant, formé d'environ 150 fiers-à-bras de la FTQ chargés d'assurer la protection de son président Henri Massé. C'est qu'un peu plus tôt durant la journée, ce dernier avait vu son bureau occupé par des militantEs libertaires, qui voulaient dénoncer la collaboration des grands syndicats avec la bourgeoisie et leur intégration à l'appareil d'État. Comme les médias l'ont rapporté, ces jeunes militantEs ont été expulséEs sans ménagement par des membres de la centrale habitués d'obéir au doigt et à l'œil à leurs dirigeants. Selon des informations qui nous ont été transmises par des responsables syndicaux, les troupes de choc de la FTQ souhaitaient en découdre avec "les rouges et les noirs" présentEs à la manifestation -- ce qui est d'autant plus ironique que ce sont précisément les anarchistes et les communistes qui ont à l'origine du 1er mai! Sans doute impressionnéEs par le nombre et l'organisation de tous ces "petits Che Guevara" qu'ils détestent tant, les fiers-à-bras de la FTQ se sont finalement contentés d'entourer la personne de Massé, derrière la bannière de tête de la manifestation. Cette année, le PCR avait décidé de se joindre à la manifestation syndicale afin de rassembler les forces anticapitalistes et de présenter une alternative révolutionnaire aux travailleurs et travailleuses qui y participent. Après avoir marché pendant un certain temps derrière la manifestation syndicale, le contingent appelé par le PCR, suivi par quelques dizaines d'autres manifestantes et manifestants, s'est ensuite dirigé vers un édifice de l'armée canadienne situé non loin du parc où la manifestation syndicale devait se terminer, afin de dénoncer la guerre que l'impérialisme canadien poursuit en Afghanistan. Dans une brève allocution, un militant du PCR en a alors profité pour rappeler le caractère véritable du 1er mai. Dans un contexte où la bourgeoisie intensifie ses attaques contre la classe ouvrière, où une poignée de pays riches poursuivent leur "guerre sainte" contre les peuples des pays dominés et où le prolétariat, comme classe, s'affirme plus que jamais comme une force d'avenir à l'échelle de la planète, il importe, selon le PCR, d'affirmer haut et fort la nécessité du communisme et de la révolution, seuls en mesure d'assurer l'avenir de l'humanité. Le prochain numéro du journal Le Drapeau rouge, qui paraîtra jeudi le 10 mai, présentera un compte rendu complet du 1er mai au Canada et ailleurs. Réservez vos copies au 514 409-2444 ou sur www.pcr-rcp.ca! - Des photos de la manifestation du 1er mai 2007 sont disponibles au http://www.pcr-rcp.ca/fr/photo?id=64 -- Article paru dans Arsenal-express, nº 138, le 6 mai 2007.
Site Web du Parti communiste révolutionnaire.
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|