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France: Pourquoi Indépendance des Chercheurs appelle à l'abstention le 6 maiAnonyme, Jeudi, Mai 3, 2007 - 13:58
Indépendance des Chercheurs (France)
La perspective de la mise en place d’un Etat européen et d’une puissance militaire européenne devient de plus en plus inquiétante. Les délocalisations frappent de plein fouet les activités considérées « à haut niveau de qualification ». La mise en cause permanente des moyens de la recherche publique, de la stabilité de ses emplois, de l’indépendance de ses agents... se poursuit depuis invariablement depuis deux décennies. Aucun des deux candidats du deuxième tour des élections présidentielles françaises n'incarne la moindre rupture avec cette politique.
Déclaration du Collectif « Indépendance des Chercheurs » François Bayrou a reconnu que l’Europe militaire signifie une priorité pour la recherche militaire. Avec un développement du renseignement, sur lequel il écrit : « … c'est aussi une démarche européenne qui doit être construite. Et évidemment, la clé, c'est la confiance entre les administrations des pays, et les services de renseignement ». Des propos très cohérents, mais qui précisément se situent aux antipodes de toute réelle garantie de l’indépendance de la recherche publique. Or, sur ce point, le candidat UDF n’a été contredit par aucun des deux candidats qui ont accédé au deuxième tour des présidentielles. Les programmes du PS et de l’UMP ne pointent pas, non plus, dans un sens différent. De même, aucun de ces trois partis, ni des deux candidats du deuxième tour, ne nous semble apporter une réponse au problème des délocalisations dont il est à présent reconnu, contrairement aux discours d’il y a une dizaine d’années, qu’elles frappent de plein fouet les activités considérées « à haut niveau de qualification ». Notammment, l’informatique, la recherche, les technologies… Personne n’évoque dans la clarté la question du « marché mondial de la main d’œuvre », de la « liberté du commerce » et de la « libre circulation des capitaux ». Enfin, nous ne percevons aucun signe d’une amélioration prévisible de la politique qui, depuis deux décennies et toutes étiquettes partisanes confondues, a consisté à mettre en cause les moyens de la recherche publique, la stabilité de ses emplois et l’indépendance de ses agents. Au point que le financement de chaires publiques par des entités privées ne semble plus choquer les principaux partis politiques. |
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