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Pour que cesse les manigances du patronat: action-surprise le 1er rmai

Anonyme, Samedi, Avril 21, 2007 - 19:39
2007-05-01 11:12
2007-05-01 14:29

Rendez-vous au métro Jean-Talon à 12h12
Sortie Tour Jean-Talon

Que nous rappelle le Premier Mai, journée des travailleuses et des travailleurs?

• L’exploitation internationale toujours en place dans les usines en Chine, en Irak, en Inde, aux Philippines;
• Le privatisation des services publics : de l’état bourgeois aux entreprises capitalistes;
• La pauvreté qui sans cesse augmente, maintenue pour les intérêts d’une minorité aisée qu’on nous présente comme majoritaire;
• Les conditions de travail intolérables imposées par les lois du marché à grands coups de chantage et de délocalisations;
• La perpétuation des inégalités sociales par l’État et ses collaborateurs, l’entreprise et les syndicats;

Absolument rien

Sinon le fait que les centrales syndicales tentent misérablement de se justifier en nous proposant de participer à leur traditionnelle marche. En brandissant le spectre des luttes passées pour satisfaire la mémoire collective on tente de camoufler cette époque révolue. Avec leur présence dans les hautes sphères financières et décisionnelles, oubliant leur rôle social, avec leur copinage avec le pouvoir étatique et patronal, c’en est bien fini.

Parce que nous refusons cette mascarade, nous ne viendrons pas grossir les rangs d’un rassemblement dans l’espoir d’y amener un discours différent. Est-ce qu’un drapeau ou un tract peuvent enrailler les rouages de la machine syndicale? Elle est bien trop occupée à endormir ses membres et à s’asseoir sur ses privilèges pour s’activer dans les luttes.

Nous ne participerons pas à leur fête!

Rendez-vous au métro Jean-Talon à 12h12
Sortie Tour Jean-Talon



Sujet: 
Évidemment
Auteur-e: 
PL
Date: 
Dim, 2007-04-22 11:18

C'est bien connu, les centrales syndicales, ce ne sont que leurs boss. Évidemment, si y'a une marche des syndiquéEs, il n'y aura que les crottéEs des syndicats, les véreux, les bureaucrates, ect. Il n'y aura surtout pas les syndiquéEs eux-elles mêmes. C'est évident que pour rendre plus vivant l'anarchisme, il faut se rendre à midi au métro Jean Talon, à 15. C'est évident aussi que même si on est 15, c'est mieux que rien : de toute façon, pourquoi on irait grossir les rangs des avant-gardistes du PCR, des anarcho-autoritaires de la NEFAC ou encore des anarcho-réfos du contingent précaire. Il faut bien un début à tout.

N'oubliez pas d'apportez vos cagoules, on en aura besoin, faut surtout pas qu'on se fasse reconnaître.


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Sujet: 
rupture
Auteur-e: 
gnomecommuniste
Date: 
Mer, 2007-04-25 02:07

En ce moment, il s'agit de fréquenter les milieux prolos pour s'en rendre compte, les prolos se détachent de manière assez résignée de leurs syndicats qui tentent de les encadrer et de les maintenir dans une certaine apathie, de mener des semblants de luttes à leur place. Sans une perspective en nette rupture, bien active et cohérente, cette apathie restera bien ancrée. Les initiatives qui rompent sont donc plus que jamais nécessaires. C'est ce que texte amène. Toi, t'amène quoi exactement ?


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Sujet: 
apathie
Auteur-e: 
Nicolas R.
Date: 
Jeu, 2007-04-26 09:17

Je pense que peu importe la perspective on peut être grosso modo d'accord qu'il y a beaucoup d'apathie dans le mouvement syndical. Mais après, il faut voir si c'est l'appareil syndical et son encadrement qui le produit ou bien si c'est simplement parce qu'il y a peu de volonté et d'espoir à la base pour pousser les luttes plus loin.

Une bonne façon de fréquenter les millieux prolos (drôle d'expression si l'on provient de ce millieu) c'est de supporter les grèves et les luttes quand elles ont lieu. C'est là qu'on peut voir --oui l'encadrement-- mais aussi l'absence d'un perspective militante à la base. La grève de l'Hotel Omni en 2005, malgrè certains moments forts, est un bon exemple de ceci.

Enfin, la force d'attraction d'un "bon" texte ou d'une bonne action de la part de (certains) libertaires n'est pas assez grande pour faire une rupture dans le syndicalisme. C'est de la pensée magique, comme si les millions de syndiqué-e-s (et non syndiqué-e-s) au Québec n'attendrait que votre voix pour aller de l'avant.

La rupture doit s'opérer à même la classe, et se fera sûrement par secteurs (des plus militants aux plus apathiques). Pour aider à ceci, oui, il faut que les libertaires soient parmi les regroupements de masse pour apporter notre perspective.


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Sujet: 
pour y faire quoi ?
Auteur-e: 
gnomecommuniste
Date: 
Jeu, 2007-04-26 22:18

C'est assez évident, c'est même une grossière évidence, qu'une seule action n'amènera pas la rupture. Mais il apparaît que le mouvement a bien besoin de ses ruptures. Mais au juste quelle est votre stratégie ?


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Sujet: 
voilà
Auteur-e: 
Nicolas R.
Date: 
Ven, 2007-04-27 07:04

Position de la NEFAC sur le syndicalisme et les luttes sur les lieux de travail

http://nefac.net/node/2010


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Sujet: 
De l'incohérence actuelle
Auteur-e: 
gnomecommuniste
Date: 
Sam, 2007-04-28 09:31

Ce fut pour moi l'occasion de relire cette position bien que je la connaissais déjà.

Je considère que c'est bien beau d'avoir un texte qui présente sa position idéelle, mais encore faudrait-il en saisir les pratiques et analyses actuelles concrètes et en quoi elles défendent réellement les finalités révolutionnaires.

Ce que je reproche à la NEFAC, c'est surtout l'incohérence entre ce qu'elle fait actuellement (son implication principalement dans des luttes réformistes qu'elles ne critiquent que très peu) et ses supposés objectifs révolutionnaires. L'incohérence en est d'autant plus importante qu'elle sait trop souvent considérée comme la seule organisation anarchiste cohérente et organisée.


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Sujet: 
Nos expériences
Auteur-e: 
Nicolas R.
Date: 
Sam, 2007-04-28 17:52

Je pense que nos expériences, au niveau fédéral, avec les Pissed-Off Projectionnists (Boston), le Montpellier Downtown Workers Union (Vermont), le South Street Workers Union (Philadelphie), les Flying Squads du CUPE (Ontario) et le Réseau de Solidarité (Montréal) démontrent une cohérence avec nos politiques de rompre avec le syndicalisme actuel.

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Quelles sont présentement les autres organisations anarchistes en Amérique du Nord?


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Sujet: 
Quelles ruptures ?
Auteur-e: 
gnomecommuniste
Date: 
Sam, 2007-04-28 18:24

Quelles sont leurs expériences de rupture avec le travail comme forme d'exploitation, avec le salariat ?

Je ne défends pas d'organisation anarchiste particulière comme LA VOIE. Il est souhaitable que soient diffusé les pratiques de ruptures. Mais quelles ruptures ?


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Sujet: 
apathie
Auteur-e: 
Nicolas R.
Date: 
Jeu, 2007-04-26 09:19

***même commentaire que plus haut***


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Sujet: 
Sur la critique ad nauseam des syndicats et du syndicalisme
Auteur-e: 
PL
Date: 
Sam, 2007-04-28 18:45

Ce qui me fait réagir autant dans cet appel, c'est les relents d'ultra-gauche qui, comme toujours, dans un désir de « rupture immédiate », balaie du revers de la main certaines luttes sans, à mon avis, tenter d'en comprendre toute la signification.

Ce n'est pas parce qu'on se définit anticapitaliste, anarchiste, antiautoritaire ou whatever qu'il faut tout avoir ici et maintenant. La révolte qui s'empare de certainEs semble se manifester par un rejet quasiment monolithique du monde actuel : il faut tout jeter à terre, la gauche c'est des pourris, les syndicats des collabos, y font rien, le 1er mai c'est la fête de l'exploitation pis une parade...

Il s'agit ni plus ni moins d'une fausse critique. Par exemple, c'est pas vrai que les syndicats « font rien ». Ils sont pas combattifs et sont des appareils bureaucratiques, mais il existe des luttes syndicales menée par la base. C'est déjà mieux que rien et ces luttes méritent d'être connues et soutenues. La déferlante anti-syndicale de ce texte semble vouloir dire qu'il serait préférable de pas être syndiqué, qu'entre un syndicat de marde et pas de syndicat mieux vaut la deuxième option.

Je pense que la réalité est plus complexe et que c'est une globalisation dangereuse que de procéder à un raisonnement pareil. À force de l'entendre, on a l'impression de s'enfermer dans un dogme ultra-radical d'où le principal leitmotiv réside en l'image que l'on veut bien se donner. On dirait que cette image plaît, et surtout qu'elle est rassurante.

C'est vrai que c'est difficile de changer la vapeur, c'est une tâche pas mal dur de renverser la tendance (c'est à dire radicaliser les mouvements sociaux, aller vers la rupture, ect). Pas mal plus dure justement que de tout mettre dans le même paquet et y jetter aux vidanges pour finalement proposer de ne se regrouper qu'entre nous. Je suis d'accord pour critiquer l'état actuel des syndicats et du syndicalisme mais j'irais pas jusqu'à dire que « nous ne participerons pas à leur fête » comme s'il s'agissait d'un événement monstrueux.

Les syndiquéEs qui constituent la marche sont des gens qui sont pour la plupart impliquéEs dans les mouvements sociaux ou qui ont un intérêt pour ceux-ci. Leur présence est une preuve qu'ils sont pas mal moins nuisibles que des libéraux ou des adéquistes par exemple. Et des fois on peut tomber sur des surprises, comme des membres qui veulent que leur syndicat soit plus combattif. C'est déjà un pas en avant que de montrer une visibilité (le contingent précaire et les groupes d'extrême-gauche qui seront présents) qui offre une alternative.

Tu me demandes ce que j'amène. Je pense que je t'ai répondu convenablement. Je pense qu'il est nuisible de se cantonner dans des actions dont nous savons pertinnement qu'elles n'attireront que peu de monde et qui n'auront que peu de visibilité. Je ne suis pas contre les actions directes, radicales et affinitaires. C'est le contexte dans lequel elles se font qui me semble intéressant. Maintenant, dis-moi ce que propose en définitive l'appel ci-haut. Déserter la manif du 1er mai pour...? Faire une action, ok...et après ?? Un appel à créer de nouvelles organisations 100% anarchistes ?


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Sujet: 
À propos...
Auteur-e: 
bakouni
Date: 
Sam, 2007-04-28 20:30

Il me semble que les discours ''communisants'' entendus plus hauts n'ont absolument rien à voir avec une quelconque rupture. Pour quelqu'un se disant d'ultra-gauche, il apparaît que le gnome a peu lu sur le mouvement conseilliste. Sinon, il saurait que les conseils ouvriers sont à la base de ce mouvement et entretiennent donc un certain rapport avec un syndicalisme révolutionnaire. Bien sûr, il y a aussi une critique nécessaire de ceux-ci à faire dans la praxis.

M'enfin, si on est le moindrement sérieux, on ne va pas annoncer ses actions ''radicales'' sur le cmaq. c'est vraiment stupide d'un point de vue stratégique. Il vous restera la tactique...

Bon 1er Mai


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Sujet: 
Bakouni ?
Auteur-e: 
gnomecommuniste
Date: 
Sam, 2007-04-28 22:29

Historiquement, les conseillistes se sont opposé au syndicalisme. Ils/elles défendaient le pouvoir des conseils contre celui des bureaucraties syndicales. Ils/elles nous ont précédé dans la critique du parti, de l'État, des bureaucraties dirigeantes, des syndicats... Mais je ne sais pas pourquoi on fait intervenir l'ultra-gauche et le conseillisme, strictement personne n'a réclamé cette étiquette ici. C'est probablement un autre beau procédé de réthorique pour éloigner le véritable débat. Et l'action en tant que telle n'est pas signée le gnome. Le gnome n'a fait qu'à la base répondre à PL.

Pour un exemple très concret du travail syndical actuel : http://video.google.fr/url?docid=-901043408425287331&esrc=sr1&ev=v&q=goo...


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Sujet: 
Je n'ai probablement pas
Auteur-e: 
Be-bop
Date: 
Dim, 2007-04-29 00:31

Je n'ai probablement pas autant lu de texte pertinents que vous tous.

Je ne connais pas vraiment l'ultra-gauche ou le conseillisme, à part une vague idée.

Mais, il me semble que ce que je vois actuellement, ce n'est pas un "renversement de la tendance (c'est à dire radicaliser les mouvements sociaux, aller vers la rupture, ect)" comme le dit PL, mais bien un mouvement syndical qui semble bien s'installer dans une "praxis" qui n'est pas "combattive et [que les syndicats] sont [donc] des appareils bureaucratiques".

J'aimerais bien que les syndicats soient aussi beaux et combatifs que dans nos rêves les plus fous. Je crois bien, qu'il y a quelques décénies, ils l'étaient. Aujourd'hui non. Défendre, aujourd'hui, les organisations qui se disent syndicales mais qui sont plus, selon ce que j'en vois, des collabos (bien sûr, il y a des gens de bonne foi, tout comme il peut y avoir des luttes radicales menées par la base... Mais en général), je me demande bien où ça nous mène.

Ils entretiennent un certain rapport avec le syndicalisme-révolutionnaire parce que les conseils-ouvriers en sont leurs ancêtres?

Il me semble que l'État a déjà été révolutionnaire: l'instauration de la démocratie pour tous et toutes (ce qui est un beau mouvement de masse...), redistribuer les richesses, etc. Derrière les beaux discours, c'est, dans les faits, bien de la merde et on s'entend pas mal là-dessus, une théorie et une pratique en a donc découlée. Mais ne viendrait-il pas un temps où on devrait se dire que les centrales syndicales sont néfastes elles aussi?

Une campagne se fait pour promouvoir l'abstention lors du cirque électoral, mais une levée de boucliers se fait suite à un texte qui annonce une action "radicale" qui dit de ne pas participer à la fête des syndicats corpos.

Je ne comprends pas.

Je ne dois pas être assez informé sur les histoires de "ruptures" et les super-voies révolutionnaires ni sur les significations de toutes les luttes ou leurs stratégies, mais il me semble que ce n'est pas négatif qu'il s'organise de quoi... Surtout que ça ne m'apparaît pas être en même temps que la manif'action des sans-emplois ni la manifestation de masse des syndicats.

Éclairez-moi sur ce sujet

Je en comprend pas non plus pourquoi "annoncer ses actions ''radicales'' sur le cmaq. c'est vraiment stupide d'un point de vue stratégique". Il me semble bien que peu importe comment une "action "radicale"" serait annoncée, l'information finirait par atterrir dans des murs avec des oreilles.

Merci bien


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Sujet: 
mes critiques de cet appel et de cet action
Auteur-e: 
Nicolas R.
Date: 
Dim, 2007-04-29 10:29

Ce qui me dérange avec l'appel c'est qu'on place à pied d'égalité syndicats et entreprises, tous deux comme collaborateurs de l'État. À part la confusion que ça l'amène (quoi? l'État règle tout et les entreprises sont simplement ses collaborateurs?) c'est carrèment malhonnête et ça nie la réalité de la lutte des classes.

Selon cette logique :

-le syndicat des ceuilleurs de tomates en Floride n'opposerait pas McDonald's. Ensemble ils collaboreraient avec l'État...
-le syndicat des employé-e-s de l'Hotel Omni n'aurait pas opposé leur boss (grand capitaliste texan) lors de leur grève en 2005. Ensemble ils collaboreraient avec l'État...
-il n'y a pas eu de lutte des classes lors de la grève chez Ben's. Tout le monde a collaboré! Les travailleurs-euses ont perdu leurs jobs (après 50 ans d'expérience pour certains), ils et elles, avec leur syndicat, ont collaboré pour perdre leur job!

C'EST RIDICULE

Ensuite, ce qui dérange aussi avec l'appel c'est la prétention qu'une action isolée à 12h12 --lorsque bien des salariés sont encore pris au travail-- a le potentiel de surclasser une mobilisation de masse en terme d'impact. En plus, il faudrait qu'on se présente qu'à 12h12 (ou peut-être aussi à l'action du CSE?) et absolument pas aller à la manifestation (syndicale et politique) en soirée. L'élite libertaire n'a pas le temps ou la patience (ou le courage) de confronter ses idées au syndiqué moyen...c'est ce que nous dit cet appel.

C'est comme ça qu'on và renouer avec la tradition de lutte du premier mai? Seuls...en levant le nez à l'ensemble du mouvement ouvrier?


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Sujet: 
Mais, quand on voit dans
Auteur-e: 
Be-bop
Date: 
Dim, 2007-04-29 13:11

Mais, quand on voit dans l'appel à la manifestation, sur le site web de la FTQ que le thème de la marche, la démocratie, en est un "tout indiqué pour inviter les gens à descendre dans la rue pour crier notre ras-le-bol face à un gouvernement qui met fin aux débats démocratiques par des bâillons et qui bafoue les droits syndicaux en refusant de négocier."

Et qu'on voit ensuite, dans "le devoir" d'en fin de semaine qu'Henri Massé dit :

"Malgré la montée du néolibéralisme, [il] ne croit pas que les dirigeants politiques québécois tentent de «tasser» le mouvement syndical dans le coin, comme pourraient le laisser croire certaines déclarations. «Dans les faits, on travaille quand même sur plusieurs dossiers incontournables. Peu importe le gouvernement et les partis politiques, ils vont être obligés de composer avec nous, comme nous on doit le faire avec eux.» Il en veut pour exemple la dernière campagne électorale: «Que ce soit du côté de l'ADQ ou du Parti libéral, il n'y a pas eu d'attaque envers le syndicalisme.» "

Dans un autre article du devoir (Une année de luttes - Les femmes et les syndicats sortent gagnants !), le directeur du service des communications de la FTQ, Louis Cauchy nous dit que la concertation s'impose et que "La centrale a profité de toutes les tribunes, tant syndicales que patronales, pour insister sur la nécessité de réunir tous les acteurs syndicaux, patronaux et gouvernementaux afin de dégager des pistes d'action réalistes et accessibles"

J'ai pas mal l'impression de voir un double discours, un qui est présenté aux membres, l'autre aux médias et aux autorités.

Oui, parfois les centrales syndicales peuvent faire une bonne job, et tu en sembles bien convaincu avec les exemples que tu connais. Mais aussi, parfois, l'État fait une belle job, en redistribuant les richesses et en éliminant les écarts entre les plus riches et les plus pauvres. Pourtant, refuser de participer à la gauche électoraliste en se joignant aux centrales syndicales, je ne vois pas tellement la différence.

Je n'ai pas, non plus, l'impression que cette action isolée à le potentiel de surclasser une mobilisation de masse en terme d'impact. Je ne comprend toutefois pas pourquoi la condamner avec autant de véhémence.


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Sujet: 
La continuité de l'exploitation
Auteur-e: 
gnomecommuniste
Date: 
Dim, 2007-04-29 15:53

La plus belle preuve que cela n'a rien de révolutionnaire, c'est que les travailleuses/travailleurs d'Omni continuent à servir leur patron et les ceuilleurs de tomates à ceuillir des tomates dans des conditions pitoyables. J'aimerais bien que tu me cites un syndicat qui a mis fin à l'exploitation et qui vise à rompre définitivement avec la logique du capitalisme et de l'exploitation ?

Vous êtes en accord aujourd'hui avec Lénine qui traitaient les révolutionnaires communistes de son époque qui voulaient rompre avec les syndicats,avec la sociale-démocratie, avec le réformisme en général de gauchistes ? Sinon, vous faite relativement la même chose mais vous traitez les révolutionnaires d'ultra-gauchistes ou de post-gauchistes. Lénine entraîna la contre-révolution. Il est possible que vous fassiez la même chose. Pensez-y.

Et jamais personne n'a prétendu que cette action est le début de la révolution.


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Sujet: 
poste-gauchiste
Auteur-e: 
redvladimir
Date: 
Dim, 2007-04-29 14:55

je sais que la plupart de vos le savent mais pour les nouveaux qui rentrent dans le monde progrésiste undreground je tiens à vous informé. Se sont les postes gauchistes généralement d'Arnarkia qui organisent cette action.

Je vous shouaite que sa fonctionnent cette fois si pas comme la manif du pemier mai de l'année passé qui a passé à l'eau.

Salutation je ne serai pas là et aux membre du RAME et de la NEFAC qui sont mieux armé idéologiquement que les poste gauchistes


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Sujet: 
Une action d'Anarkhia serait...
Auteur-e: 
gnomecommuniste
Date: 
Dim, 2007-04-29 15:58

Une action d'Anarkhia serait signée Anarkhia. Comme tu ne sais pas de quoi tu parles, je te conseillerais de t'abstenir de tirer des conclusions grotesques. En quoi Anarkhia par exemple est
post-gauchiste ?

''Salutation je ne serai pas là et aux membre du RAME et de la NEFAC qui sont mieux armé idéologiquement que les poste gauchistes''

C'est ce qui leur fait défendre des veilleries devenues agences de collaboration/réforme (ça sonne un peu comme chloroforme) comme les bureaucraties syndicales ?


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Sujet: 
et ça continue...
Auteur-e: 
Nicolas R.
Date: 
Dim, 2007-04-29 17:26

Il faudrait donc que toutes les luttes syndicales débouchent sur la fin du salariat pour plaire à G...on le sait bien que c'est pas le cas. On le sait bien que la plupart des syndicats sont réformistes (à part quelques exceptions qui ont des prétentions révolutionnaires). Ils existent pour défendre les besoins matériels de leurs membres au sein du capitalisme. Ils existent pour arriver à des ententes, pour négocier des conventions collectives. Je pensais qu'on s'entendait la-dessus avant d'entrer dans le débat présent.

Donc, pour revenir au débat. Je défendais le point que les syndicats ne collaboraient pas toujours avec les entreprises et l'État. Entre collaboration et révolution il y a une distance, et c'est sur ce terrain qu'existe bien des syndicats.

Moi, je suis de l'avis qu'il faut de ces types d'organisations pour défendre les intérêts de notre classe...G. veut bulldozer les syndicats et la gauche avec l'espoir qu'une rupture spontanée và ensuite se produire.

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Pour la personne qui se demandait en quoi les positions que PL et moi avançons présentement sont cohérents avec la campagne abstentionniste de Nous On Vote Pas...

Et bien, l'État n'est pas démocratique. C'est une institution qui appartient à la classe dominante. Il và accorder des gains et des bénéfices à la classe ouvrière seulement sous pression de la lutte.

Les syndicats sont des organisations de la classe ouvrière. Théoriquement, ils appartiennent aux membres qui en font partie. Nous pensons (un certain courant communiste libertaire) que les membres sont en mesure de reprendre le contrôle de leurs organisations quand celui-ci leur échappe au profit d'une bureaucratie.

Et, tout au long de la campagne Nous On Vote Pas on n'a pas cessé de répéter : les éléctions n'apporteront pas de changement fondamental pour la classe ouvrière. la lutte : oui, dans les mouvements sociaux et dans la rue. Participer au premier mai, c'est de participer aux mouvements sociaux. C'est de comparer nos pratiques et politiques avec les autres éléments du mouvement ouvrier. Et pour répondre à l'appel en question, c'est pas "les rouages de la machine syndicale" que l'on espère changer, mais bien les positions politiques des participant-e-s à la marche.

L'appel de 12h12 se réclame de ne pas participer à la manifestation syndicale et politique en soirée. Il rejette le mouvement social de masse.

Pourtant c'est possible de faire les deux, l'appel de la manifest'action du CSE le fait. Ils feront leur action et se rendront ensuite à la grande manifestation. C'est pas compliqué...


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Sujet: 
Des tâches révolutionnaires
Auteur-e: 
gnomecommuniste
Date: 
Lun, 2007-04-30 00:47

Les syndicats se sont constitué d'une classe bureaucratique qui prétend plus représentée la classe ouvrière, en être la représentation, qu'elle n'est la classe ouvrière qui prendrait existence de la rupture révolutionnaire des travailleurs/travailleuses avec leur condition d'exploitation. Ils gèrent les intérêts aliénés de la dite classe ouvrière. Ils prétendent lutter pour leurs intérêts tout en leur présentant quels seraient leurs intérêts. Ils les enferment dans la reproduction générale de leur exploitation. Les syndicats n'ont ainsi rien de révolutionnaire. Marx le disait déjà à son époque. Il faut croire que nous prenons beaucoup de temps à comprendre les choses.

Je vous recommande la lecture Du syndicalisme critique à la critique du syndicalisme qui est une excellente brochure pour comprendre le rôle des syndicats. Vous pouvez la trouver à la librairie L'Insoumise.

Investir les mouvements de masse d'un point révolutionnaire pouvaient être une tâche des révolutionnaires pas les investir n'importe comment.

Pour ce qui en est de la pensée du gnome, il existe un blog complet pour expliciter ses positions bien plus complexes que la rupture spontanée : gnomecommuniste.blogspot.com Il ne croit pas à la pure spontanéité. Il croit profondément dans l'organisation révolutionnaire mais celle-ci est en nette rupture avec le réformisme qui nous maintient dans notre domination, dans notre exploitation...

Je vous recommande le visionnement du film sur les mises à pied à la Goodyear que pouvez trouver à l'adresse plus haut mentionné pour avoir un bel exemple concret de la vacuité des appareils syndicaux.


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Sujet: 
T'as rien à m'apprendre
Auteur-e: 
Nicolas R.
Date: 
Lun, 2007-04-30 07:59

Ils (les bureaucrates) prétendent lutter pour leurs intérêts tout en leur présentant quels seraient leurs intérêts. Ils les enferment dans la reproduction générale de leur exploitation. Les syndicats n'ont ainsi rien de révolutionnaire. -Gnome Communiste

Gnome, je trouve ça comique que t'essaie de me faire des lessons à propos de la bureaucratie syndicale et de la nature du syndicalisme. La plupart du temps tu ne fais que reprendre des points de la position de la NEFAC (en y ajoutant une maigre sauce ultra-gauchiste, je te l'accorde).

Voici donc un extrait de notre position, qui exprime en mieux ce que tu viens d'écrire.


"En définitive, le mouvement syndical actuel, plutôt que de chercher à
mettre un terme à l’exploitation capitaliste, n’envisage que les moyens de la rendre plus acceptable. (...)
S’il existe des variantes entre les différents syndicats (certains étant plus démocratiques et militants que d’autres), la majorité d‘entre eux sont dominés par une hiérarchie de permanentEs qui contrôlent la négociation avec les patronNEs, le traitement des griefs et qui, de cette manière, engagent le syndicat dans un rapport clientéliste avec les membres à la base, envers qui il n’est plus redevable. Ce cercle vicieux bureaucratique, ainsi que des années de législation du travail coercitive, ont transformé les syndicats en de véritables freins au pouvoir des travailleurs et des travailleuses en Amérique du nord, au lieu de véhiculer efficacement la lutte des classes."

-Position de la NEFAC sur le syndicalisme et les luttes sur les lieux de travail
http://nefac.net/node/2010


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Sujet: 
Nos positions diffèrent essentiellement
Auteur-e: 
gnomecommuniste
Date: 
Lun, 2007-04-30 09:10

Vous parlez du mouvement syndical actuel et je pense que vous vous illusionnez sur les possibilités des petits syndicats. Moi, je parle du syndicalisme historiquement et structurellement. Moi, je ne m'attends pas à ce qu'une réelle position prolétarienne de rupture découle des bureaucraties syndicales qui sont intégrées au capitalisme, qui en sont des organes de gestion. Là-dessus, ma position et celle de la NEFAC diffèrent essentiellement. Tout e que je peux attendre c'est que des grèves partent dans lesquelles nous nous impliquerons pour qu'elles ne soient pas détruites et récupérées par le syndicalisme, leur insuffler des perspectives révolutionnaires.

La lutte révolutionnaire est ailleurs.


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Sujet: 
jai dit
Auteur-e: 
redvladimir
Date: 
Dim, 2007-04-29 18:08

jai dit généralement d'eux autre mais il y a eu un autre groupe qui cest formé de poste gauchiste cest surment eux.

pi ben je em conprend de qu'est que jai dit mais de la diffilcuté à bien m'exprimé.


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Sujet: 
Action Post-Gauchiste?
Auteur-e: 
Anarkhia Webmaster
Date: 
Mer, 2007-05-02 14:08

Généralement de Anarkhia?... C'est quoi un post-gauchiste? En quoi nous sommes Post-Gauchiste?


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Sujet: 
Je ne rentrerais pas dans le
Auteur-e: 
Romain
Date: 
Lun, 2007-04-30 00:49

Je ne rentrerais pas dans le débat gauchr-réfo-plaus-agauche du réformisme il est tard et je veux me couché;)

mais pour répondre à certaine de envoient précédent. sur l'appati syndical, elle me parrait voulu et structurel. voulu car les centrale ne font que rouler que pour de l'argent; les cotisation, les fond d'action ect. et jouer les pompier au près de la base qui pourrait nuire dans les possible accumulation de profits. nous l'avons vue avec le dégonflement de la campgane contre les lois du baillons.

Cette situation à finis par écraser la volonté des membres de ce prendre en main ou à tout le moins de s'impliqué dans leur syndicat et les luttes qui en découlent. et là j'en viens au problème structurel. les structure sont gérée selon des code de procédure. codes qui on finis par créer un monstre obscur ou la magouille politique est devenue la clef de voute. penson à c'est indécrotable fessier de dinosaure qui depuis des tmeps immémoriaux ce sont garanti une vie de libération syndicale payé à ne faire que ce que bon leur semble. advenant un remise en questions de c'est créatures rien de plus facile que de noyé le tout dans le charabia herméthique du code morin ou tout simplement de ne pas être présent! pour être dans le secteur para-publique, j'ai l'impression de cotisé pour des gens en congé de la job...

maintenant, j'exècre le syndicalisme comme nous le connaisons. c'est de la merde. il ne vit qu'en réponse au capitalisme. Bien sur comme le gnome le souligne les grêves sont réformiste et ne font pas grand chose dans la balance. mais le status quo vaut mieux que ce que l'on tente de nous faire gober de force. tant que les gens ne penserons ou n'angirons pas par eux/elles même il n'y a rien à faire sinon conserver le peu que nous avons. pour les manif du premier mai j'y serais mais seulement pour dire que je suis avec celui ou celle qui sera à mes côté et pas pour les élites syndicales.

un travailleur qui en a marre du travail.
et qui vous souhaites une bonne nuit car il doit celever tôt demain... il travail!


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Sujet: 
un bel exemple
Auteur-e: 
gnomecommuniste
Date: 
Lun, 2007-04-30 00:59

Voilà un bel exemple de ce qu'un réel travailleur peut ressentir et penser par rapport aux syndicats. C'est ce genre de travailleur qui me redonne espoir. Je ne suis vraiment pas contre les grèves. Mais je les espère insoumises, sauvages et autonomes. Je les espère sans des fins abruptes récupérées par les syndicats, les États...

''Les grèves domestiquées par les syndicats ne peuvent rien.

Sauvages et autonomes, elles peuvent tout''

- Des prolétaires en calvaire

que je cite de mémoire (excusez les erreurs potentielles)


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Sujet: 
À coups de slogans
Auteur-e: 
Nicolas R.
Date: 
Lun, 2007-04-30 08:05

C'est quoi? On est rendu à débattre à coups de slogans?!?

Je connaissais déjà le contenu des stickers de La Sociale, ça l'apporte rien de nouveau à la discussion.

On peut tu avoir (comme PL le demandait plus haut) une justification politique de l'action surprise de 12h12? Pensez-vous vraiment créer un pôle de lutte ouvrière à l'extérieur des syndicats? Ah oui! Comment est-ce que l'action de 12h12 s'inscrit dans ce processus?

Et, svp, ne réponds moi pas que c'est pas le début de la révolution...l'sais l'sais.


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Sujet: 
Contre la domestication syndicale
Auteur-e: 
gnomecommuniste
Date: 
Lun, 2007-04-30 09:18

Il y a des slogans significatifs qui ici prennent leur sens dans un débat général. Celui du sticker des prolétaires en calvaire résume bien ce que je et plusieurs autres pensent. Il était d'ailleurs magnifique. Et puis tu sembles pas avoir compris le sens du sticker qui allait tout à fait à l'encontre de la domestication syndicale que tu sembles défendre ici. Alors le slogan fait d'autant plus sens dans cette discussion.

Pour ce qui en est de l'action du 1er mai, elle s'affirme en rupture avec l'ordre social établi y compris celui des syndicats, en ce sens elle affirme symboliquement la nécessité d'une rupture claire avec le capitalisme.

Pour le reste, je laisse les organisateurs/organisatrices s'expliquer.


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Sujet: 
retour sur l'action
Auteur-e: 
legitime_offense
Date: 
Mer, 2007-05-02 15:04

Avant de faire un retour sur le déroulement et les impressions que j'ai eu concernant l'action de 12h12, je voudrais revenir sur quelques commentaires+interrogations.

-deux phrases du texte semblent avoir choquées plus que d'autres:

.concernant le refus de participer à une fête, selon mon interprétation, cela voulait tout simplement faire remarquer qu'actuellement les manifestations syndicales se déroulent dans un climat trop festif et beaucoup moins revendicatif, on marche, on chante des chansons de Loco Locass, avec des ballons CSN, FTQ...
et, oui, autant le contingent précaires-assé-rstt et celui du PCR apportent un aspect plus radical et dénonciateur que les contingents des grandes centrales syndicales. Mais pourquoi ne pas organiser nous-mêmes notre manifestation du premier mai, avec un vrai rappel autant des luttes du passées mais actuelles aussi. est-ce que se serait vraiment se marginaliser et diviser la masse?
je pense sincérement, que l'objectif de cette phrase, était de dénoncer l'aspect cérémonial, et non pas la nécessité de faire une manifestation syndicale le jour du 1er mai.

.concernant celle sur les drapeaux et les tracts, je crois qu'elle était plus provocatrice que d'autres choses, et que, oui, elle pouvait certainement offusquer les organisations que se préparent à cette manifestation dans le but non pas de "renverser le système totalement, maintenant!" mais de créer des contacts avec les gens qui y partcipent. Par contre, elle se voulait aussi une critique des personnes qui se confortent dans l'idée que la distribution massive de tract est la solution, et que malgré le fait que c'est comme cela que l'on crée une base solide, par l'information, il faut aussi se mettre en jeu et tenter d'organiser "autre chose".

-l'étiquette "post-gauche" ou "anarkhia" qui a été attitrée aux gens qui ont organisés l'action me semble vraiment hâtive.
Ce qui a voulu être visé par le texte est les centrales syndicales (FTQ,CSN) et leur grandes têtes dirigeantes. Les bases de travailleurs et de travailleuses, qui militent dans leurs organisation ne sont pas du tout des ennemis, des réfos, qui n'améliorent pas assez "radicalement" leur conditions de vie. D'une certaine manière, cette volonté de s'organiser et lutter véritablement est récupérée par un discours de mondialisation et de collaboration qui est promu par ceux et celles qui dirigent le mouvement syndical.
Je crois aussi qu'il y a certaines idées en communs entre ce qui a été organisé à 12h12 et ce qui a été dénoncé par le contingent précaire de la manif syndicale.

-Le texte du tract ne fait pas vraiment un tour sur lui-même, il laisse place à une interprétation de façon trop grande. Personne d'impliqué dans l'organisation de l'action n'a aussi pris parole dans ce débat, qui vraiment semble en avoir surpassé plusieurs au niveau de la compréhension des propos.

-L'idée de faire la manifestation à 12h12 est un exemple de ne pas avoir voulu dépasser d'une quelquonque manière les autres manifestations de la journée. Tout le monde est libre de participer et d'appuyer, de se reconnaître autant dans les 3 (12h12-CSE-syndicats), ce que j'ai pu remarquer aussi d'ailleurs, c'est que plusieurs personnes ont effectivement été aux 3. Il n'y a pas eu de provocation à ce niveau.

Finalement, tout cela m'attriste sincérement. Je pense que dans le milieu "militant" de Montréal, il y a place à plusieurs tendances et à la critique de ce qui s'y fait. D'un autre côté, j'ai de la difficulté à saisir ce débat constant entre NÉFAC/post-gauche et la nécessité de ce sarcasme ridicule qui ne fait que rajouter à l'absurdité de la chose.
J'ai entendu des commentaires dégueulasses au sujet de certaines personnes et des réactions fronciérement exagérées. Le manque de communication et de critiques constructives m'impréssionnera toujours. À quoi sert l'hypocrisie, on tente d'être de masse, mais on se renferme avec nos amiEs(litantEs) pour se bitcher entre nous. Est-ce qu'un moment donné il serait possible de se dire les choses en pleine face?
L'idée de cette action n'était pas nécessairement "stratégique dans le contexte actuel", mais elle est du moins une tentative de ne pas dépendre uniquement d'une conjoncture ou d'un momentum social particulier. Il est possible de troubler et perturber, mais effectivement sans appui social massif et coouverture médiatique constante, il est difficile de faire cette si controversée "rupture".

Finalement, l'action d'her a été d'occuper les bureaux du président synidcal Henri Massé. Cela a duré environ une demi-heure/45 minutes, il y a eu une manifestation d'appui d'environ une trentaine de personnes. Il n'y a eu aucunes arrestations et environ 15 000$ de dommages. Des tracts on été distribués concernant la FTQ et un communiqué a été lancé. Le corps policier a été vraiment pris de court et l'intervention de sortir les occupantEs a été l'initiative des syndiqués, avec une force et une violence complètement inacceptable.

Je suis personnellement satisfaite de l'expérience que cette action m'a donné, de voir la volonté de certaines personnes, de savoir qu'il est encore possible de faire des choses. Cette action a été organisée et vécue dans un climat de solidarité que j'ai parfois de la difficulté à sentir dans d'autres situations. Nous apprendrons de nos erreurs.

En souhaitant que mes commentaires réussiront à éclaircir ou approfondir certaines inerrogations.


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Sujet: 
Hmmm?
Auteur-e: 
Nicolas R.
Date: 
Jeu, 2007-05-03 13:39

"Tout le monde est libre de participer et d'appuyer, de se reconnaître autant dans les 3 (12h12-CSE-syndicats), ce que j'ai pu remarquer aussi d'ailleurs, c'est que plusieurs personnes ont effectivement été aux 3."

Hmmm... Es-tu sûre de ça? Votre appel n'a pas spécifiquement dit que vous n'alliez pas grossir les rangs de la "mascarade syndicale"? N'avez-vous pas dit que d'amener un discours critique, des drapeaux et des tracts n'y changerait rien?

C'est bien beau d'envoyer un message de réconciliation après le fait, et je suis heureux de voir, à moins que je me trompe, que tu crois qu'un syndicalisme de base et combatif est possible : "Les bases de travailleurs et de travailleuses, qui militent dans leurs organisation ne sont pas du tout des ennemis, des réfos, qui n'améliorent pas assez "radicalement" leur conditions de vie."...

Mais soyons honnêtes, votre appel était autant pro-12h12 qu'anti contingent précaires. Ce qui est parfaitement acceptable (vous avez le droit à vos positions et c'est normal d'avoir des désaccords, surtout dans une mouvance anarchiste qui se réjouit dans sa diversité contradictoire). Mais bref, il faut être prêt-e-s à défendre ses appels et ses positions selon moi...Alors, imagineons que les 3 mobilisations du premier mai étaient compatibles et allaient généralement dans le même sens de lutte, pourquoi alors démobiliser celle du contingent précaire dans votre appel?


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