Alors, puisque c’est de mode, je recycle. Des extraits de cet article sont déjà parus dans la chronique “Arrêts de jeu pendant le Mondial 2006″, ceux qui l’ont lu m’excuseront, les autres peuvent faire comme bon leur semble, ils sont libres après tout. Libre comme Luther Blisset… Cet attaquant international anglais quitte en 1983 son club de Watford pour le Milan AC. Mais Blisset, noir d’origine jamaïcaine, se fait plus remarquer par les injures racistes dont il fait l’objet que par ses rares buts. Il rentre au pays un an plus tard, après avoir réalisé une saison catastrophique. Difficile de s’imaginer alors que le nom de Luther Blisset va ressortir de l’ombre, qui plus est pour devenir l’étendard d’un mouvement anarchiste italien…
Comme toutes les belles histoires, tout commence en 1995 avec 4 jeunes garçons. Des étudiants, qui se font arrêter dans un train en Italie au motif d’une fête improvisée un peu trop bruyante. Rien d’explosif a priori, avant que les agents de la paix deviennent soudainement des forces de l’ordre, qui selon les jeunes impétueux “ont été incapables de comprendre l’évènement, ont décidé de réprimer sans délai, allant même jusqu’à tirer des coups de feu en l’air