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L’UQAM cherche à intimider ses étudiants-es.Jevi, Mercredi, Février 28, 2007 - 22:50 (Communiqués | Education) Pour diffusion immédiate Montréal, le 28 février 2007 Objet : L’UQAM cherche à intimider ses étudiants-es. Lors de la réunion du Conseil d’administration (CA) de l’UQAM du 13 février dernier, la direction de l’Université a fait la présentation d’un plan de redressement visant à obtenir du Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) des subventions qu’il retient en raison du déficit financier de l’institution. Le plan de redressement, daté du 30 novembre 2006, contient une mesure prévoyant des hausses de frais afférents en accord avec la résolution adoptée par l’Assemblée des gouverneurs de l’Université du Québec le 2 novembre 2006 qui prévoit une hausse de 20$ en frais généraux et 4$ par crédit en frais technologique. Lors de son élection le 12 décembre 2006, l’actuelle rectrice intérimaire Danielle Laberge ainsi que Monique Goyette, vice-rectrice aux finances, prétendaient pourtant que les frais afférents ne constituaient plus une solution suffisante pour l’UQAM. Il s’agit de la deuxième tentative de la direction de l’UQAM de hausser les frais afférents. Elle avait exploré pareille avenue l’automne dernier, mais s’était butée aux associations étudiantes. La direction de l’UQAM avait alors pris l’engagement de ne pas hausser les frais afférents sans une entente au préalable avec les associations étudiantes. Aucune entente n’a été conclue. Depuis l’annonce de son plan de redressement, l’Université affirme de nouveau qu’il n’y aurait pas de hausse de frais sans entente avec les associations étudiantes. Cependant, elle martèle que la gravité de la situation place l’Université dans l’inévitable nécessité d’augmenter ses revenus afin de satisfaire le MELS. Le 27 février, alors qu’était prévu une réunion extraordinaire du Conseil d’administration, une soixantaine d’étudiants-es ont manifesté leur mécontentement face à cette mesure qui brimera directement l’accessibilité aux études. Malgré le fait que l’UQAM reconnait le droit à la manifestation et à la libre expression, 5 étudiants-es, qui se trouvent tous et toutes – curieuse coïncidence – à être des représentants-es d’associations étudiantes, ont été convoqués-es à un comité d’intervention, voire de discipline, où ils, elles, seraient jugés-es. Apparemment, les étudiants-es convoqués-es auraient contrevenu au règlement no 10 de l’UQAM qui stipule qu’il est interdit de bloquer l’accès aux couloirs, portes et d’empêcher les employés-es de se rendre à leur lieu de travail. Nous dénonçons vivement cette mesure que nous qualifions de méprisable, où les membres de ce comité, tous de la direction de l’UQAM, sont ni plus ni moins juges et parti. Cette stratégie politique s’inscrit dans une tactique de répression des contestataires étudiants, ce qui prive les étudiant-es de leur liberté d’expression Cette tactique n’empêchera pas les étudiant-es de dénoncer toute hausse de frais et de militer en ce sens. Association facultaire étudiante des sciences humaines de l’UQAM (AFESH-UQAM) Pour informations : |
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