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Le CCI, un groupuscule ''communiste'' qui cache mal son sionismeAnonyme, Lundi, Février 12, 2007 - 08:05 Le CCI est un groupuscule qui se pretend "communiste", mais qui camoufle mal son sionisme. Refusant (officiellement) de choisir son camp entre Palestiniens et sionistes, le CCI est donc dans le camp du plus fort : le CCI n'est qu'un attrape-mouche pour juifs de gauche afin d'éviter qu'ils deviennent antisionistes. 8 janvier 2007 PALESTINE OCCUPÉE Le point de vue de la lutte de classe interdit-il de prendre position ? Le CCI est un groupuscule qui se pretend "communiste", mais qui camoufle mal son sionisme. Refusant (officiellement) de choisir son camp entre Palestiniens et sionistes, le CCI est donc dans le camp du plus fort : le CCI n'est qu'un attrape-mouche pour juifs de gauche afin d'éviter qu'ils deviennent antisionistes. Je réponds ici à un article particulièrement odieux du CCI, mais voici tout d'abord leur article : ________________________ Israël / Palestine : la lutte ouvrière malgré la guerre Les prolétaires n'ont pas de patrie ! La réponse au conflit Israël/Palestine ne passe pas par le "nationalisme" mais par la lutte de classe... Malgré la spirale de haine nationaliste qui paralyse la plupart du temps la lutte de classe en Israël et en Palestine, les sévères privations économiques résultant de l'état de guerre permanent ont poussé les ouvriers des deux camps antagoniques à se battre pour leurs propres intérêts de classe. En septembre, des employés de la West Bank dans la Bande de Gaza ont mis sur pied des grèves et des manifestations pour exiger que le gouvernement du Hamas règle plusieurs mois de salaires impayés, suite au blocus des fonds internationaux par l'Etat israélien, rejoignant ainsi les revendications d'une bonne partie des 170 000 fonctionnaires en grève. Ainsi, les enseignants des écoles se sont mis en grève depuis le 4 septembre avec des taux de grévistes atteignant de 80 à 95%, de Rafah (sud de la bande de Gaza) à Jénine (nord de la Cisjordanie). Ce mouvement s'est propagé jusque dans la police palestinienne et surtout début octobre dans le secteur de la santé où la situation sanitaire est dramatique, y compris en Cisjordanie. Les fonctionnaires du ministère de la Santé n'ont reçu que trois paiements partiels en sept mois et ils ont décidé une grève illimitée pour réclamer le paiement de leur dû. Parallèlement, le 29 novembre, le site d'information Libcom.org rapportait qu'une grève générale avait surgi dans le secteur public israélien, comprenant les aéroports, les ports, et que les bureaux de poste étaient tous fermés. 12 000 employés des services municipaux ainsi que les pompiers se sont mis en grève à l'appel de la centrale syndicale Histadrout (la Fédération Générale du Travail) en réponse aux violations des accords entre les syndicats et les autorités locales et religieuses. Histadrout a ainsi déclaré que ces dernières ont des arriérés de salaires à payer et que l'argent des employés qui devaient être versés en fonds de pension avait disparu. La guerre impérialiste amplifie la ruine économique et la misère des prolétaires dans la région. La bourgeoisie des deux camps est de plus en plus incapable de payer ses esclaves salariés. Ces deux luttes ont fait l'objet de toutes sortes de manipulations politiques. À la West Bank et à Gaza, la fraction d'opposition nationaliste, le Fatah, a essayé de se servir des grèves comme d'un moyen pour faire pression sur ses rivaux du Hamas. En Israël, Histadrout a une longue tradition d'appels à des « grèves générales » hyper-contrôlées pour rabattre la colère des ouvriers sur le terrain bourgeois et au profit de telle ou telle fraction. Mais il est significatif qu'en Israël, la grève générale d'Histadrout (qui a été arrêtée au bout de 24 heures) a été précédée d'une vague de grèves moins bien contrôlées parmi les bagagistes, les enseignants, les professeurs d'université, les employés de banque et les fonctionnaires. La désillusion devant le fiasco militaire d'Israël au Liban a sans aucun doute alimenté ce mécontentement grandissant. Pendant la grève de septembre dans les territoires palestiniens, le gouvernement du Hamas dénonçait l'action des fonctionnaires comme étant contraire à l'intérêt national et tentait de dissuader les enseignants grévistes : « Si vous voulez manifester, manifestez contre Israël, les Américains et l'Europe ! ». En effet, la lutte de classe s'affirme comme contraire à l'intérêt national et s'oppose de ce fait à la guerre impérialiste. Signé : Amos - Courant Communiste International - www.internationalism.org ______________________ (vous pouvez cliquer sur les mots en rouge) Quelle réthorique alambiquée pour parvenir à ne pas prendre position ! Il est particulièrement odieux de parvenir ainsi en toute bonne conscience à ne pas prendre position à propos de l'occupation sioniste de la Palestine, occupation qui a commencé il y a plus de cent ans. Comment peut-on oser ? ! Comment peut-on oser se réjouir du fait que l'État d'Israël soit parvenu à ses fins en pratiquant le "diviser pour mieux régner" ? Comment peut-on se réjouir que des Palestiniens opprimés par Israël soient en guerre contre d'autres Palestiniens tout autant opprimés par le même État colonial ? Comment peut-on se réjouir que des Palestiniens soient en grève contre la fraction palestinienne résistante ? Il ne faudrait tout de même pas l'oublier : c'est Israël, cet avatar de l'impérialisme américain, qui a tout fait pour que les Palestiniens en arrivent là. Par conséquent, il n'y a aucunement lutte de classe dans les actuelles grèves et luttes interpalestiniennes, mais seulement une misère absolue, et une affreuse propagande impérialiste de la bourgeoisie occidentale, à laquelle participe activement le CCI, qui pousse les Palestiniens à se bouffer les uns les autres tant ils sont toujours plus affamés et totalement enfermés dans un espace qui se morcèle et se réduit chaque jour un peu plus. Lire "Les Palestiniens sont pris au piège comme des rats" : La position du CCI revient à dire aux Noirs d'Afrique, à l'époque de la chasse aux esclaves pour le commerce triangulaire : Oui, c'est vrai, les Blancs sont en train de vous prendre en chasse pour vous amener sur des grands bateaux par delà les mers où vous irez leur servir d'esclaves. Comme vous vous défendez, ils tuent cinq d'entre les vôtres pour en capturer un et, pendant la longue traversée vers les Amériques, vous êtes tellement enchaînés et entassés qu'il meurt cinq esclaves pendant qu'il en arrive un "vivant" pour servir l'Homme blanc qui le battra, le violera et l'enchaînera comme bon lui semble ; mais, cela n'a aucune importance, songez à la "lutte de classe", et au lieu de vous unir contre l'envahisseur blanc afin d'essayer d'être en mesure de vous défendre contre lui, mettez-vous plutôt en grêve contre vos exploiteurs noirs ! La position du CCI revient à dire aux Indiens d'Amérique en train de se faire exterminer par l'Homme blanc : Oui, c'est vrai, les Blancs sont en train de vous génocider d'une façon absolue ; mais, ce n'est pas contre eux qu'il faut vous battre, luttez plutôt contre vos propres chefs et contre votre propre hiérarchie. La position du CCI revient à dire aux Juifs enfermés dans les camps de la mort allemands : Oui, c'est vrai, les Allemands sont en train de vous tuer les uns après les autres, et ils veulent vous tuer jusqu'au dernier ; mais, vous savez bien, la solution magique, c'est la "lutte de classe". Donc, pour être sauvés, c'est facile, mettez-vous en grève contre votre propre bourgeoisie, la bourgeoisie juive ! Vous êtes enfermés dans une maison en feu ? C'est pas grave, pour en sortir, il vous suffit de pisser dans un violon ! Refusant (officiellement) de choisir son camp entre Palestiniens et sionistes, le CCI est donc dans le camp du plus fort : le CCI n'est qu'un attrape-mouche pour juifs de gauche afin d'éviter qu'ils deviennent antisionistes ! La lutte de classe C'est la lutte de la classe des exploités contre celle des exploiteurs. Il peut arriver que la classe dominante d'un pays décide d'exploiter aussi la population d'un autre pays, de lui voler toutes ses ressources, et même, parfois, de l'annihiler totalement afin de lui dérober jusqu'à son pays. Cela s'appelle l'impérialisme, dont lénine disait, peu avant de trahir, qu'il est le stade suprême du capitalisme. Dans un tel cas, la défense du pays se confond bien entendu avec la lutte de classe. Prenons l'exemple de la révolution algérienne contre l'impérialisme français. En France métropolitaine, le prolétariat (au sens généralisé) ne s'y est pas trompé, il a bien vu et surtout ressenti que l'impérialisme français en Algérie était une injustice flagrante. Aussi, a-t-il décidé, contre toutes les fractions de la bourgeoisie française, et même contre la direction du P"C"F, de prendre partie pour le FLN (Front de Libération National algérien). Le prolétariat français fit diverses grèves de soutien à la révolution algérienne et alla jusqu'à monter des réseaux pour aider militairement le FLN. Environ 100 000 Français métropolitains bien blancs, surnommé-e-s les "porteurs de valises" volaient, fabriquaient et transportaient dans des valises (d'où leur surnom) des armes à feu pour le FLN. Je parle bien entendu des réseaux Curiel et janson. Le prolétariat n'a pas de frontière : Prolétaires de tous les pays unissez-vous ! C'est l'application consciencieuse de ce principe qui permit la victoire du peuple algérien contre l'impérialisme français. Le sionisme L'intégrisme d'une religion, c'est quand on prend les écrits de cette religion à la lettre au lieu de les interprêter symboliquement. Le sionisme, c'est l'intégrisme de la religion du peuple élu retournant à la terre promise. Le sionisme est l'idéologie qui permet à une fraction de la bourgeoisie occidentale d'hypnotiser une fraction du prolétariat juif afin de l'amener à mourir pour le "retour" à une prétendue "terre promise" par un dieu qui, comme tous les dieux, n'existe pas. En Palestine occupée, l'on attend avec impatience le jour où, se libérant du sionisme, le prolétariat israélien juif prendra conscience qu'il a jusqu'à présent été berné, et même hypnotisé, par la bourgeoisie "sioniste". Car, ce jour-là, se réveillant enfin d'un long sommeil qui ne fut qu'un affreux cauchemard, le prolétariat israélien juif montera lui aussi ses réseaux Curiel et Janson afin d'apporter l'aide militaire nécessaire à la victoire du peuple palestinien contre l'État d'Israël, c'est-à-dire contre l'impérialisme américain, car oui, le sionisme n'est que l'avatar moyen-oriental de l'impérialisme américain ! La lutte de classe, avant toute chose, c'est la lutte contre l'injustice, contre toutes les injustices ! Merci pour votre attention, ISRAËL DOIT PAYER :
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