Depuis septembre dernier, la CSN a entrepris une tournée d’assemblées politiques citoyennes. Il en reste très peu à se tenir, dont deux à Montréal. L’entrée est libre, et ces réunions commencent à 19 heures. Ces assemblées, qui sont ouvertes à toutes et à tous, permettent à des syndiqué-es, des non-syndiqué-es, des retraités, des étudiantes et des étudiants de discuter de politique, la vraie, celle qui touche notre vie de tous les jours.

Des réunions ont eu lieu dans des dizaines de municipalités : de Chibougamau où on a parlé de l'industrie minière, en passant par Huntingdon, où d’ex-travailleurs du textile sont venus crier leur désarroi. De Cap-aux-meules où il était question d’environnement, à Gaspé, où des enseignants ont plutôt dénoncé les difficultés de l’enseignement supérieur.Au total, une centaine d’assemblées se seront tenues, aux quatre coins du Québec.

Les discussions sont axées autour de trois points:

-échanger pour comprendre ensemble la situation politique, économique et sociale actuelle ;

-imaginer un Québec rassembleur ;

-se préparer à questionner celles et ceux qui veulent nous gouverner.

Ce sont des assemblées non partisanes où tous les points de vue sont acceptés !

La CSN veut ainsi soulever des questions sur le développement de nos régions, l'emploi, l'environnement, les finances publiques, les services publics. Donc, discuter du Québec néolibéral que les gouvernements veulent nous entrer dans la gorge et, en contrepartie, du Québec que nous voulons vraiment.

Les gouvernements Charest et Harper veulent faire taire les voix qui les critiquent. Mouvement populaire et féministe, groupes environnementaux, organisations syndicales, tous les espaces démocratiques sont des cibles pour eux.

La CSN, avec ces assemblées publiques, veut ajouter un autre espace citoyen pour permettre à la population de débattre de ses vrais choix collectifs.