Goodyear : « Une victoire de la solidarité » selon les Métallos

Anonyme, Mercredi, Janvier 3, 2007 - 00:38

Author: Nicolas

First paragraph (Teaser):

La grève chez Goodyear, qui impliquait quelques 14 000 grévistes dans 16 usines en Amérique du nord (4 au Canada), a pris fin après 86 jours. Les Métallos attribuent cette victoire à la solidarité du mouvement ouvrier et remercient les milliers de personnes qui ont appuyé les grévistes.

Rest of the text:

Le directeur canadien des Métallos, Ken Neumann, a déclaré par voie de communiqué que la signature d’une entente continentale avec Goodyear Tire and Rubber la semaine dernière n'aurait pas été possible sans l'appui de milliers de syndiqué-es et de leurs organisations qui ont aidé les grévistes de Goodyear.

Solidarité

« La solidarité et l'engagement des travailleurs et des travailleuses, non seulement les membres de notre syndicat, mais aussi de tout le pays, ont permis de régler cette grève de 86 jours », a déclaré le dirigeant syndical. Pour lui, le conflit a permis de démontrer que son syndicat confrontera et repoussera toute entreprise qui s’attaquent à ce que des générations de syndiqué-es se sont battus pour obtenir.

Les Métallos citent en particulier la solidarité sans faille du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP) et des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA). Mais il y a plus, selon les Métallos, le Congrès du travail du Canada (CTC) a appuyé « sans réserves » la grève allant jusqu’à organiser, pour la première fois depuis des décennies, un boycott.

Short description of suggested web site address below: Blogue d'actualité syndicale

Suggested link: syndical.blogspot.com

Sujet:	Une "victoire" à l'odeur de défaite
Auteur-e:	Eric Smith
Date:	Sam, 2007-01-06 20:22

Étrange que les Métallos tentent ainsi de faire passer ce qui n'est rien d'autre qu'une défaite comme une victoire. Étrange qu'on reprenne ainsi la progagande des Métallos, sans aucune critique...

L'entente concoctée par la bureaucratie syndicale, que plus du tiers des syndiquéEs de la base ont rejetée, prévoit la fermeture d'une des 14 usines qui étaient en grève, au Texas, ce qui entraînera la mise à pied de 1 100 travailleurs et travailleuses. De plus, la nouvelle convention introduit des conditions de travail spéciales pour les nouveaux et nouvelles salariéEs, ainsi que ceux et celles qui ont le moins d'ancienneté, dont le salaire de base passera de 20$ à 13$ l'heure.

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Sujet:	Intelligence collective...
Auteur-e:	Nicolas
Date:	Dim, 2007-01-07 15:17

C'est pour ça, très cher, qu'il y a une fonction "commentaire" ici et sur le blogue... Ça permet de mettre en commun les brides d'information que nous avons chacun dans notre coin.

Tiens, moi aussi je vais partager : j'ai trouvé cet article assez complet sur le déroulement de la grève et sur les résultats obtenus.

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Sujet:	Bizarre solidarité
Auteur-e:	Steve Tremblay
Date:	Mar, 2007-01-09 09:33

Un contrat de merde quand je lis sur la suite du site que

« L’entreprise prévoit également investir dans certaines usines pour augmenter leur productivité. » Investir dans la productivité ça veut dire exploiter davantage les ouvriers pour qu’ils remboursent leur gain par une extorsion plus grande et plus vite de la richesse qu’ils vont produire quotidiennement.

Et je lis aussi :

« Toutefois, la grève n’a pu que retarder d’un an la fermeture annoncée d’une usine texane (pour « donner le temps aux employé-es de trouver une solution de reconversion ou de retraite anticipée » selon la dépêche de La Tribune). » On sait ce que c’est la reconversion, des jobs au salaire minimum, du chômage et même des psys pour nous calmer si on a le moindre goût de révolte.

Sur le site des Métallos on peut lire leur slogan :OPTEZ POUR DES EMPLOIS CANADIENS. Belle exemple de nationalisme, des emplois au Canada oui ! mais ailleurs ils peuvent bien être chômeurs pourvue que ça ne touche pas aux Métallos.
Le capitalisme est international et la classe ouvrière a besoin d’une solidarité internationale.

L’entente signée autour des tables de tapis vert assurera une paix industrielle
pour plusieurs années.
Les syndicats montrent toujours qu’ils sont les plus sûrs garants de l’esclavage salarié, des artisans de la « paix industrielle", unis aux patrons pour des gains de productivité et chiens fidèles des divisions comme toutes les formes de nationalisme.

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