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Encore un rapport qui laisse tomber les travailleuses du sexeNicole Nepton, Mercredi, Décembre 13, 2006 - 16:31 (Communiqués | Droits / Rights / Derecho | Femmes / Women / Mujeres | Sante / Health / Salud | Syndicats/Unions - Travail/Labor)
Stella
Ne cherchez aucune réforme législative significative pour les travailleuses du sexe dans le rapport déposé le 13 décembre 2006 par le Sous-comité de l’examen des lois sur le racolage du Comité permanent de la justice et des droits de la personne de la Chambre des communes. Ne cherchez aucune réforme législative significative pour les travailleuses du sexe dans le rapport déposé le 13 décembre 2006 par le Sous-comité de l’examen des lois sur le racolage du Comité permanent de la justice et des droits de la personne de la Chambre des communes. "Après avoir entendu des dizaines de travailleuses et travailleurs du sexe d’un peu partout au Canada, le sous-comité semble avoir porté davantage attention aux témoignages conservateurs des personnes préoccupées d’ordre moral et public plutôt qu’aux nôtres", de dire Claire Thiboutot, directrice générale de Stella. Dans ses recommandations, le Sous-comité met l’accent sur la prévention de la prostitution et la réhabilitation des prostituées. "Nulle part le sous-comité n’ouvre la porte à une possibilité de reconnaissance du travail du sexe comme travail", d’ajouter Jenn Clamen, coordonnatrice à la mobilisation chez Stella. "Pourtant, seule cette reconnaissance permettrait de s’assurer que les droits des travailleuses soient respectés à travers l’application des normes du travail et des lois sur la santé et la sécurité au travail." Nous partageons les préoccupations du Sous-comité quant à la violence et aux abus de toutes sortes qui se produisent dans nos milieux. "D’expérience, nous savons toutefois que le droit criminel en matière de prostitution non seulement échoue à nous protéger, mais contribue à générer plusieurs formes de violence à notre égard, notamment de la brutalité policière et des agressions voire des meurtres de travailleuses du sexe", d’ajouter Mme Thiboutot. La criminalisation de nos pratiques nous isole, nous marginalise et nous rend donc plus vulnérables à la violence. Le statut quo est inacceptable. Seule la décriminalisation de notre gagne-pain peut nous permettre de protéger nos droits humains : droit à la santé, à la sécurité et à la dignité et respect des choix que nous faisons en tant qu'adultes. Selon Mme Clamen : "À quelques jours seulement de la Journée internationale contre la violence faite aux travailleuses du sexe (17 décembre), nous aurions apprécié plus de courage et de volonté de réforme de la part du sous-comité. En tant que Canadiennes, nous aurions aimé être davantage outillées pour lutter contre les violences qui sont faites aux travailleuses du sexe et avancer vers la reconnaissance de notre citoyenneté!" À propos de Stella Pour plus d’information, SVP contactez :
Nicole Nepton
Stella
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