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Les Armes Secrètes de la CIA

Anonyme, Lundi, Octobre 16, 2006 - 04:36

RUBY BIRD

Par RUBY BIRD - Journaliste

------------LES ARMES SECRETES DE LA CIA
Tortures, Manipulations et armes chimiques
Thomas Gordon : journaliste d'investigation, auteur d'une quarantaine d'ouvrages vendus dans le monde entier.
Editions Nouveau Monde

Livre impressionnant quant à la dose d'informations données sur l'historique de l'Agence de renseignements la plus dangereuse à l'heure actuelle. Cela dure depuis des décennies. J'ai extrait de courts extraits qui font froid dans le dos. A LIRE ABSOLUMENT, on est effaré !

« Mais le message était clair. Aucun Américain n'avait jamais été autorisé à torturer – et cela ne serait jamais le cas. Ce n'était pas la méthode américaine. Des interrogatoires ? Oui. Des tortures ? Non, bien sûr que non. »

« Ce démenti du président fut le premier et, ainsi que le confirma la suite, le dernier commentaire qu'il ait jamais fait sur un sujet qui captiva pourtant le monde pendant trois mois, à savoir la pratique américaine des « transferts exceptionnels », un concept auquel la CIA a toujours été favorable : celui d'envoyer les terroristes dans des centres d'interrogatoire situés hors du champ de protection de la justice américaine. Ces sites se trouvaient dans les balkans, au Maroc, en Egypte et dans divers pays d'Asie centrale. C'est Alvaro Gil-Robles, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, qui découvrit leur existence. »

« les cent quatre pages de Questionnement coercitif offrent des instructions détaillées sur les diverses façons de terroriser quelqu'un.....On y avertit aussi de prendre garde à « ne pas menacer de mort les plus résistants, car ils savent que les faire taire pour toujours irait à l'encontre du but de l'interrogatoire. Il faut donc les briser par d'autres moyens. »

« En 2006, la CIA avait de nombreux médecins sous contrat dans plusieurs pays et pouvait faire appel à eux pour assister à ce genre de séances, superviser les interrogatoires des sujets réticents et administrer les substances requises. »

« Les manuels sont l'oeuvre de deux psychiatres renommés : le docteur Jolyon West, dit « Jolly », ancien directeur du département de psychiatrie de l'université de Los Angeles, et le docteur William Sargant, fondateur et directeur du service de médecine psychologique de l'hôpital Saint-Thomas à Londres.....Partisans de l'utilisation de stupéfiants pour vaincre la volonté des sujets interrogés, Sargant & West ont participé à de nombreuses recherches totalement dénuées d'éthique sur l'hypnose, la chirurgie psychiatrique, les électrochocs et une pléiade d'autres techniques de contrôle du comportement. »

« Il est tout aussi dérangeant qu'en 2006, des organisations de défense des droits de l'homme réputées, telles Amnesty International, ne trouvent rien à redire aux méthodes utilisées en Irak, en Afghanistan et à Guantanamo.....Guantanamo regorge de prisonniers afghans et pakistanais arrêtés sans motif sérieux. Il s'agit, le plus souvent, d'hommes dénoncés par des personnes plus intéressées par les récompenses que par la guerre contre le terrorisme..... Les avocats spécialisés dans les droits de l'homme affirment que 8% seulement des hommes ont été classés comme combattants d'Al-Quaïda, et que moins de la moitié d'entre eux, selon des documents du Pentagone, ont commis des « actes hostiles » envers les Etats-Unis »

« En 2006, ils n'avaient toujours pas été inculpés, et encore moins condamnés, pour le moindre crime.....Les prisonniers de Guantanamo n'ont pas le droit de choisir eux-mêmes leurs avocats, ni d'être jugés devant un jury ou de faire appel. Lorsqu'ils seront enfin jugés, ce sera devant un tribunal militaire. Leurs avocats doivent être des citoyens américains validés par le Département de la Défense des Etats-Unis. Si un prisonnier voulait faire appel, son seul recours serait de s'adresser au secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld. »

« La plupart des prisonniers de Guantanamo ont entre 20 & 30 ans; l'un d'entre eux n'avait que 13 ans lorsqu'il a été pris par les forces spéciales américaines en Afghanistan. Un autre est âgé de 15 ans à peine. Les détenus viennent de 43 pays différents. La plupart du temps, des nations arabes, dont l'Arabie Saoudite d'où sont originaires plus d'une centaine de prisonniers. 80 viennent du Yémen. Aucun d'entre eux n'a le statut de prisonnier de guerre – qui placerait les prisonniers concernés sous la protection de la Convention de Genève, dont les Etats-Unis sont également signataires. »

« Entravés par les chaînes qu'ils portent aux chevilles, les détenus peuvent être conduits à l'interrogatoire à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.....Les prisonniers sont interrogés 4 heures de suite par des officiers de la CIA, ou parfois du MI-6. Il arrive que les enquêteurs soient des femmes....Les prisonniers qui ont fini par être disculpés et libérés racontent tous qu'ils ont été victimes de sévices physiques et mentaux dont le résultat est assimilable à de la torture. »

« Lorsque le lieutenant Mohammed Saiful-Islam, l'imam de la prison, officier musulman de la US Navy, fit savoir que les conditions avaient de plus en plus d'effets négatifs sur l'équilibre émotionnel et psychologique de nombreux prisonniers, on le fit rapidement embarqué à bord d'un bateau pour la Californie. En décembre 2005, il m'a affirmé ne plus avoir le droit de s'exprimer publiquement sur ce qu’il a vu. »

« A partir de 1976, lorsque le président Gérald Ford mit fin à tous les assassinats de la CIA, la mission de supprimer les ennemis des Etats-Unis fut discrètement confiée au Mossad. Depuis, on estime qu'il a éliminé plus de 1 000 ennemis des Etats-Unis et d'Israël. L'une de ses méthodes est identique au faux suicide de Frank Olson. Cette technique est encore utilisée par le Kidon, l'unité du Mossad spécialisée dans l'assassinat, approuvée par l'Etat israélien. »

« Pour certains, le docteur Sidney Gottlieb était un patriote incompris. Les journalistes venus pour témoigner de ses derniers instants sur terre l'appelaient « le grand survivant ». Pour les autres, il n'était qu'un apôtre du diable..... Il était obsédé par l'idée de transformer un être humain ordinaire en une sorte de robot, dont on pourrait modifier les valeurs jusqu'à ce qu'il puisse tuer sur commande – et être programmé pour oublier qui lui en avait donné l'ordre. Parvenir à ce que la science-fiction devienne réalité. »

« Gottlieb vécut 80 ans, dont 29 dans l'ombre. Il avait dirigé le service scientifique de la CIA. De son temps, on surnommait plaisamment sa division le « développement des potions et des coups fourrés ». En réalité, Gottlieb avait financé et organisé des activités de torture médicale sans précédent, qu'il dirigea dans le plus grand secret pendant toutes les années qu'il passa à l'Agence. Pour cela, il avait constitué une équipe de docteurs ayant les mêmes idées que lui, soutenue par d'éminents médecins extérieurs à la CIA qui prêtaient souvent leurs noms et leurs patients pour de nombreuses expériences. »

« Frank Olson et son équipe commencèrent à créer de nouvelles armes dont : des stylos plume remplis d'encre infectée de bactéries ; des plumes de dinde chargées d'anthrax ; des puces, des poux et des moustiques porteurs de la peste bubonique et de la fièvre jaune. .....Dans tout ce qu'il faisait à la CIA, Gottlieb était le type même du scientifique qui pervertit la science pour rendre ce monde un peu plus inhospitalier. »

« Il avait passé le flambeau à d'autres – des médecins qui avaient étudié ses méthodes et pensaient réussir là où il avait échoué. Ils vivaient souvent dans le cadre de séances de torture validées par l'Etat et parfois pour des groupes terroristes.....En 2006, Amnesty International établit que des centaines de médecins participaient à ces recherches. Quinze ans avant la mort du docteur Gottlieb, l'un d'entre eux s'installa au Liban, dans cette ville ravagée par la guerre qu'était Beyrouth. »

« A cause des monstrueuses affirmations de Mc carthy, des sommes de plus en plus énormes furent secrètement consacrées au financement et à la sécurité de Fort Detrick – ce qui n'était pas sans évoquer le projet Manhattan, auquel on devait la bombe atomique. Là, 5 ans plus tard, on s'affairait à la préparation de catastrophes encore plus dévastatrices. Mais les cas de conscience n'embarrassaient pas les savants de Fort Detrick qui travaillaient pour la SOD, la récente Division des Opérations Spéciales de la CIA. Il s'agissait de la plus secrète des unités de l'Agence. Ses laboratoires étaient protégés par des patrouilles de gardes armés qui avaient reçu l'ordre de tirer à vue sur le moindre intrus. »......A SUIVRE avec des révélations fantastiques sur l'enquête que mena Eric Olson, le fils du scientifique Frank Olson qui travailla pour la CIA et fut assassiné par Gottlieb. La guerre bactériologique des USA contre la COREE dans les années 50.........

Journaliste


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