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Des propos surprenants! (FECHAQC & CQCH à la Mairesse de Québec)

Michael Lessard..., Mercredi, Août 23, 2006 - 16:10

(Québec, le 23 août 2006) La Fédération des coopératives d’habitation de Québec, Chaudière-Appalaches (FECHAQC), appuyée par la Confédération québécoise des coopératives d’habitation (CQCH), tient à mettre les pendules à l’heure en rétablissant certains faits suite aux propos décevants tenue hier par la mairesse madame Boucher lors du conseil d’agglomération.

Depuis toujours, la formule coopérative en habitation fait partie d’un mode de gestion démocratique qui vise principalement à favoriser une mixité économique et sociale pour les ménages qui y habitent. Des personnes se regroupent pour contrôler et améliorer leurs conditions de logement et leurs milieux de vie, c’est la motivation fondamentale qui a amené plus de 50 000 personnes au Québec à vivre en coopérative. C’est à l’opposé de ce qu’affirmait madame Boucher lors de la campagne électorale de 2001 quand elle comparait les coopératives d’habitation à de la « ghettoïsation » lors de la campagne.

Il existe près de 1 200 coopératives d'habitation où vivent quelque 23 000 ménages un peu partout au Québec. Une coopérative d'habitation, c'est un immeuble où habitent des personnes qui sont à la fois locataires de leur logement et collectivement propriétaires de l'immeuble. Dans les centre-ville, les coopératives d’habitation ont un effet structurant sur le quartier où elles s’implantent; l’ajout de logements coopératifs contribuent à la revitalisation et permet de contrer l’exode vers les banlieues.

Les propos tenus hier par madame Boucher sont non seulement mensongers mais ils véhiculent de vieux préjugés. Le projet de la Coopérative d’habitation l’Escalier, qui est au cœur des discussions, a été développé grâce au programme Logement abordable Québec. Contrairement à ce que madame Boucher affirme, ce programme de développement ne permet pas aux ménages de recevoir une aide mensuelle de supplément au loyer. Par conséquent, tous les résidants paient le même loyer et cela peu importe leur revenu annuel. Toutefois, le programme Logement abordable Québec est conçu de manière à ce que 75% des personnes admissibles aient un revenu annuel
inférieur au plafond déterminant les besoins impérieux (par exemple, pour une famille monoparentale avec deux enfants, le plafond se situe à 25 000 $) et seulement 25% peuvent avoir un revenu familial ne dépassant pas 54 245 $, peu importe le nombre de personnes qui composent le ménage. Au sein de la coopérative l’Escalier, personne n’a de revenus extravagants, en fait la moyenne des revenus des ménages actuellement membres de la Coopérative se situe même en dessous de 25 000$, la mairesse met l’accent sur un phénomène rare au sein des coopératives.

« Rappelons qu’avant 1989, seulement 2 coopératives ont vu le jour à Sainte-Foy. Par la suite, toujours sous le règne de madame Boucher, aucune coopérative d’habitation n’a été réalisée et ce, jusqu’en 2001. » indique Monsieur Guillaume Brien, directeur général de la Fédération des coopératives d’habitation de Québec, Chaudière-Appalaches.

La Fédération des coopératives d’habitation de Québec, Chaudière-Appalaches regroupe 180 coopératives d'habitation totalisant 4 500 logements locatifs. La grande majorité des coopératives d'habitation de son territoire (environ 80 %) se retrouve dans la région immédiate de Québec.

La Confédération québécoise des coopératives d’habitation est le maître d’oeuvre du Mouvement coopératif en habitation au Québec. Elle est un regroupement de 7 fédérations régionales réparties sur tout le territoire québécois. La CQCH élabore, met en place et évalue les meilleures stratégies de fonctionnement et de développement du secteur de l’habitation coopérative.

Source : Fédération des coopératives d’habitation Québec, Chaudière-Appalaches

Pour information :
Guillaume Brien, directeur général
Manon St-Cyr, directrice générale adjointe



Sujet: 
Réponse du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste
Auteur-e: 
Michael Lessard...
Date: 
Jeu, 2006-08-24 22:25

Îlot Berthelot : La mairesse fait de la petite politique

(Québec, 23 août 2006) - Les commentaires désobligeants et mal-informés de la mairesse de Québec, Mme Andrée Boucher, dans les quotidiens de ce matin ont fait bondir les membres du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste et de la Coopérative l’Escalier. « La mairesse ne connaît rien à la Coopérative l’Escalier et n’en a jamais rencontré les membres, s’insurge Véronique Laflamme du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste, comment peut-elle se permettre de les insulter publiquement ? Il est clair que Mme Boucher fait de la petite politique et se sert de la coopérative pour attaquer Mme Bourget, c’est bas et méprisant. »

www.compop.net/node/187


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Sujet: 
Réponse du Comité logement d'aide aux locataires (Ste-Foy à Q
Auteur-e: 
Michael Lessard...
Date: 
Jeu, 2006-08-24 22:33

Long time no see !

Le Comité logement d’aide aux locataires n’en revient tout simplement pas de voir la mairesse de Québec dire des choses un peu biaisées en rapport avec la coopérative l’Escalier et toute autre coopérative. Mais nous ne sommes pas surpris!

Dans l’ancienne ville de Sainte-Foy, madame Boucher n’en voulait pas de coopérative d’habitation! Cela en était gênant de voir l’absence de démocratie par abus de pouvoir… Pourtant, il y avait à l’époque (selon Statistiques Canada de 1995) un ménage sur huit qui vivait en dessous du seuil de pauvreté. Oui, il y a toujours eu des ménages à faible revenu dans l’ancienne banlieue contrairement à ce qu’on pensait et peut-être que certaines personnes peuvent croire encore aujourd’hui. Les loyers sur le marché privé sont rendus trop chers et la pauvreté ne cesse d’augmenter parce la capacité de payer le loyer versus les revenus des ménages ne coïncident plus.

Entre 2002 et 2005 nous avons fait émerger 170 unités logement social et nous avons appuyé un projet de l’OMH de 60 unités logement. Les besoins en logement social sont criants sur notre territoire et le gros problème actuellement c’est la disponibilité de terrains vacants acceptables pour faire du développement de logements sociaux.

Les ménages qui habitent dans ces logements sociaux aujourd’hui se sont pris en main et leur situation financière s’est améliorée! Ces organismes à but non lucratif en habitation font parti des besoins essentiels des ménages dans le besoin. Se loger est un droit. Avoir une coopérative d’habitation est un droit. Choisir son territoire d’habitation est aussi un droit.

Les propos tenus par madame Boucher sont gênants! (petits futés qui savent se servir du système) et de se servir de madame Bourget pour des attaques personnelles, pour faire de la petite politique, cela aussi devient gênant.

La réalité sur le terrain est tout autre chose. Le fameux dicton < tourne ta langue sept fois avant de dire n’importe quoi> est de mise dans ce cas-ci. Nous demandons donc à madame Boucher de se conformer à l’ordre s.v.p.

- Cheryl Ann Dagenais, coordonnatrice (418) 651-0979

www.comitelogementdaideauxlocataires.blogspot.com


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