Posada Carriles, cubain de naissance, terroriste notoire, est actuellement recherché dans plusieurs pays d’Amérique latine pour divers attentats, assassinats et actes de barbarie. À son palmarès terroriste anti-cubain figure des actes aussi odieux que la destruction en plein vol d’un avion de Cubana en 1976 tuant 73 personnes dont l’équipe cubaine junior d’escrime, sans parler de plusieurs attentats contre des hôtels touristiques dans les années 90.

Les activités de terreur de Carriles en Amérique latine sont intimement liés à la CIA américaine avec laquelle il a collaboré dans les années 70 et 80. Il a participé, entre autre, aux activités des Contras au Nicaragua et à des assassinats politiques au Honduras dans le cadre de l’Opération Condor de la CIA. De plus, nombreux sont les Vénézuéliens qui affirment avoir été torturés par Carriles. Celui-ci est impliqué dans l'assassinat du Chilien Orlando Letelier à Washington et du général chilien Carlos Pratts et de son épouse à Buenos Aires en Argentine.

Au Canada, ses activités terroristes s'étendent sur quatre décennies. D’ailleurs, il serait l’auteur de l’attentat à la bombe qui, en 1997, a coûté la vie du jeune Montréalais d'origine italienne, Fabio Di Celmo à La Havane. Posada Carriles est également impliqué dans plusieurs attentats terroristes à Montréal et Ottawa dans les années 60 et 70.

Carriles est présentement détenu aux États-Unis pour avoir violé la loi sur l’immigration malgré l’existence de preuves démontrant l’implication du FBI dans son entrée illégale en sol américain. Le gouvernement vénézuélien demande l’extradition de Carriles pour qu’il soit jugé à Caracas. Le procès avait déjà débuté lorsque celui-ci s’est évadé.

Le gouvernement américain forme des terroristes depuis des décennies. Ces terroristes ont commis de nombreux actes de terreur contre le peuple cubain et l’Amérique latine. Dans l’affaire Carriles, les États-Unis montrent, par son refus de combattre le terrorisme, que la « guerre au terrorisme » est un prétexte d’ingérence et d’agression contre certains peuples. Le gouvernement américain se fait toujours complice de la terreur en entretenant des liens étroits avec la mafia anti-cubaine de Miami et persiste à financer cette dernière. Dans ce cas, les États-Unis agissent avec un modus operandi bien connu. Ils achètent et rémunèrent les pires mercenaires sanguinaires. Après tout, les pires nazis sont devenus respectables avec l’argent américain…