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Rapport de la SCHL : le RCLALQ s’inquiète de la disparition des logements à coût raisonnableAnonyme, Jeudi, Décembre 15, 2005 - 10:24
RCLALQ
Montréal, le 15 décembre 2005. À la lumière des nouvelles données publiées ce matin par la SCHL, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) s’inquiète de la répétition pour une cinquième année consécutive d’augmentations de loyers dans les principales villes du Québec. Montréal, le 15 décembre 2005. À la lumière des nouvelles données publiées ce matin par la SCHL, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) s’inquiète de la répétition pour une cinquième année consécutive d’augmentations de loyers dans les principales villes du Québec. La hausse graduelle des taux d’inoccupation dans la plupart des centres urbains n’a pas donné aux locataires le répit escompté. La situation la plus marquante est à Québec avec une hausse moyenne de 4,2% pour les logements de deux chambres à coucher. Ce loyer moyen dépasse celui de Montréal (621 dollars contre 616 dollars). La situation pourrait apparaître moins dramatique à Gatineau (0,5%) mais ce centre urbain a les loyers les plus dispendieux de la province (660 dollars par mois). De son côté, Sherbrooke se démarque avec un des plus faible taux d’inoccupation (1,2%) au Canada. Ainsi entre 2000 et 2005, le coût des loyers pour les logements de deux chambres à coucher a augmenté de 21,3% à Gatineau, de 21,0% à Montréal, de 19,9% à Québec et de 15,6% à Sherbrooke. Les règles de la Régie du logement n’ont donc pas empêché les hausses de loyer tout en n’étant pas responsable de la variation des taux d’inoccupation. Généralement, les augmentations de loyer dépassent largement les indices d’ajustement des loyers de la Régie, autant cette année que les années précédentes. Des répercussions concrètes Par exemple, un 3 et demi, qui se louait en moyenne à Montréal 458 dollars par mois en 2000, se louait, en octobre 2005, 562 dollars par mois. 74 heures de travail au salaire minimum sont nécessaires pour payer ce loyer. Les personnes seules prestataires de l’aide sociale, dont les mensualités de 537 dollars ne seront qu’à demi-indexées, engloutissent la quasi totalité de leur revenu au paiement du loyer. Les gens à faible et moyen revenu sont d’autant plus touchés qu’ils subissent également des augmentations des tarifs d’électricité et de transport en commun. L’accès à un logement à coût raisonnable est plus que jamais un défi pour les locataires du Québec. Il ne faut pas s’étonner, à la lecture du dernier rapport annuel de la Régie du logement, que plus de 44 000 ménages aient été en situation d’incapacité de payer le loyer en 2004-2005. Des solutions attendues Pour le RCLALQ, cette situation qui perdure doit être solutionnée. Plutôt que d’alléger les présentes règles de la Régie du logement, le gouvernement Charest doit prendre les mesures pour instaurer le contrôle obligatoire des loyers et le dépôt des baux. Il doit s’assurer qu’aucun-e locataire ne se retrouve à la rue faute de logements à prix raisonnable. L’engagement à reconnaître le logement comme un droit se fait toujours attendre. |
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