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Remise d'une glacière en faveur du gel des loyers à la ministre NormandeauAnonyme, Lundi, Novembre 21, 2005 - 14:34
RCLALQ
Montréal, le 21 novembre 2005. À l’approche de la période du renouvellement des baux, près de trois cents locataires rasssemblé-e-s par le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) pressent la ministre responsable de l’habitation, Madame Nathalie Normandeau, de geler les loyers en attendant de trouver des solutions aux augmentations abusives ayant cours ces dernières années. Celle-ci s’est faite interpeller par la remise d’une glacière remplie de messages en faveur du gel des loyers, en marge de la remise du Prix d’innovation technologique en infrastructures urbaines du ministère des Affaires municipales par son adjoint parlementaire, le député Vincent Auclair. Le tout s’est conclu par le service d’une soupe devant les bureaux de Jean Charest. Depuis 2000, le coût des loyers a bondi dans les principales villes du Québec : Gatineau, 21,9%; Longueuil, 19,0%; Montréal, 16,5%; Québec, 15,4%; Laval, 15,0%. Déjà en 2001, 218 490 ménages locataires consacraient plus de 50% de leur revenu au loyer. Il est aujourd’hui courant de voir des logements annoncés avec des loyers avoisinants 1000 dollars par mois. L’actuelle méthode de fixation des loyers fait toujours l’objet d’un processus de révision de la part du gouvernement Charest. Ce processus fait craindre un délestage des présentes règles de la Régie du logement qui, elle, fait face à une guérilla juridique de propriétaires. Pourtant, des solutions existent aux hausses de loyer. Elles ont déjà été présentées par le RCLALQ tant à Mme Normandeau qu’à son prédécesseur aux Affaires municipales, M. Jean-Marc Fournier. Dans un contexte où la Régie du logement n’empêche pas les augmentations abusives, la ministre doit retirer le fardeau du contrôle des loyers des épaules des locataires en instaurant le contrôle obligatoire des loyers. Ce contrôle obligatoire doit aussi être assorti du dépôt des baux à la Régie du logement pour éviter les hausses démesurées qu’occasionnent les déménagements. Alors que l’on peut, par exemple, contacter Hydro-Québec pour connaître les coûts en électricité du logement convoité, il est difficile de savoir combien payait l’ancien-ne locataire car la section G du bail reste trop souvent incomplète. Parmi les autres recommandations du RCLALQ pour améliorer le présent contrôle des loyers, retenons : -Étendre la juridiction de la Régie à tous les immeubles nouvellement construits ou convertis. -Permettre la révision du loyer à la baisse quand les dépenses de l’immeuble baissent (ex. : coûts en énergie ou taxes foncières) ou quand le manque d’entretien diminue la valeur du logement.
Site du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec
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