Suite à la venue de Sarkozy à Calais, un réfugié qui a osé traduire les volontés du ministère s'est fait arrêter, lors de sa demande d'asile!

Ce vendredi 28 octobre, un jeune étudiant pakistanais, réfugié politique vivant dans les rues de Calais, a été arreté dans le local du service des réfugiés, à la préfecture d'Arras.

Il venait de terminer et de remettre son dossier de demande. Il attendait la prise d'empreintes digitales.

L'attente fut très longue. La police nationale est arrivée, l'a menotté et mis en garde à vue au commissariat d'Arras, d'où il aurait été transféré ensuite au CRA de Coquelles. Il n'a pas eu d'avocat, ni d'interprète dans sa langue, lors de sa garde-à-vue.

Après avoir expliqué successivement à ses accompagnateurs que le jeune homme était interdit d'Espace Schenggen, puis serait l'objet d'une procédure judiciaire, la police a finalement déclaré que "le jeune homme était entré illégalement sur le territoire !"

Le jeune étudiant pakistanais est un militant politique dans son pays. Quand Sarkozy est venu en début de semaine, ce jeune étudiant a accepté de traduire les paroles de ministre qui concernent les réfugiés. Il est devenu alors visible pour la police des frontières.

L'Etat français n'a aucun droit d'expulser les réfugiés politiques. La préfecture d'Arras n'a aucun droit d'empecher un demandeur d'asile de déposer sa demande d'asile.

Attention ! Danger pour les libertés d'expression publiques et politiques ! Nous nous devons de les garantir !

zetkin