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Une fraude dangereuse

katherine, Dimanche, Octobre 23, 2005 - 20:52

POURQUOI MAINTENIR LES MODÈLES ANIMAUX ?

Non pour des raisons scientifiques, comme on le prétend, mais bien parce que c'est un outil anti-scientifique, qui sert directement les intérêts financiers de grands groupes industriels. La vivisection est le pivot d'un système mafieux, qui fonctionne avec la complicité des pouvoirs en place, et repose sur l'illégalité légalisée, la falsification des informations, le secret des chiffres, le trafic organisé. Le tout aboutissant à une situation catastrophique pour l'avenir de l'humanité à moyen terme, par l'empoisonnement cumulatif de tous les biotopes et de leurs hôtes, et le blocage de la recherche biomédicale sur l'humain. Nous vivons dans un système économique visant à maintenir les modèles animaux pour pouvoir délivrer de faux certificats d'innocuité, afin que les industries de la pharmacie, de la chimie, de l'agroalimentaire, des engrais et de la guerre puissent perdurer dans un juteux statut, provisoire mais mortel.

Jacques Desmeules, Président de la ligue française contre la vivisection, propos recueillis par Science & Nature

« La vivisection est barbare, inutile, un obstacle au progrès de la médecine. Il n'y a que deux catégories de médecins qui sont pour la vivisection : ceux qui ne sont pas suffisamment informés, et ceux qui y gagnent de l'argent. »
Dr. Werner Hartinger, Allemagne, chirurgien, premier Président de la Ligue Internationale de médecins pour l'Abolition de la Vivisection, 1992

Une fraude médicale et scientifique

La recherche fondée sur les animaux repose sur une erreur fondamentale : celle de croire que le modèle animal est comparable au modèle humain. En réalité, il n'existe aucun modèle de laboratoire valable, ni en médecine humaine ni en médecine vétérinaire, ni dans quelque secteur que ce soit de la recherche.

On ignore généralement que chaque espèce a ses propres réactions, ce qui signifie qu'aucune extrapolation d'une espèce à l'autre n'est scientifiquement fondée, sans même parler des réactions différentes des individus appartenant à une même espèce.

Par exemple, la pénicilline tue les cochons d'Inde qui peuvent sans danger ingérer de la strychnine, un des poisons pour les êtres humains - mais pas pour les singes. Le chloroforme est si toxique pour les chiens que son emploi comme anesthésique pour l'homme en fut longtemps retardé. En revanche, une dose d'opium qui tuerait un homme est sans danger pour chiens et poulets. Le lapin, un des animaux de laboratoire les plus courants, consomme impunément l'amanite phalloïde, dont une seule petite dose peut faire périr une famille entière. La morphine, qui calme et anesthésie l'homme, détermine une surexcitation furieuse chez les chats et les souris, alors que les chiens supportent des doses jusqu'à 20 fois supérieures à celles supportées par l'homme. La tuberculine de Robert Koch, considérée autrefois comme vaccin contre la tuberculose parce qu'elle tue le bacille de Koch chez le cobaye, peut provoquer au contraire la tuberculose chez l'homme. On pourrait remplir un livre de semblables exemples ; tous prouvent qu'on pourrait difficilement trouver une méthode de recherche plus absurde et moins scientifique.

De l'avis de Claude Reiss, vice-président de Pro Anima et directeur de recherche au CNRS, le recours à l'animal pour des études biomédicales est inutile ; pour ne citer qu'un de ses exemples : « On connaît 12 000 produits efficaces pour éliminer les cancers de souris ; aucun n'est efficace chez l'homme. Nous avons 32 molécules utiles en chimiothérapie humaine ; aucune ne fonctionne chez la souris. De plus, toutes ont été trouvées par hasard, aucune sur le modèle animal. » Source Science & Nature.

En outre, l'angoisse, la souffrance des animaux privés de leur entourage habituel ou de leur habitat naturel, terrorisés par les scènes et les brutalités des laboratoires, altèrent à tel point leur état mental et leurs réactions organiques que tout résultat est faussé a priori. L'animal de laboratoire est un monstre, fabriqué par les expérimentateurs. Physiquement et mentalement, il a peu de choses en commun avec un animal normal, et encore bien moins avec l'homme.

Cet avis est partagé par bon nombre de chercheurs et médecins de par le monde. Mais alors, pourquoi continue-t-on à pratiquer l'expérimentation animale ?

De l'avis de spécialistes :

« Les résultats des tests sur les animaux ne sont pas transmissibles à l'homme et ne peuvent donc pas garantir l'innocuité du produit... En réalité ces essais n'assurent pas la protection des consommateurs contre des produits peu sûrs, mais plutôt sont utilisés pour protéger des sociétés contre la responsabilité légale. »
Dr. Herbert Gundersheimer

« Pourquoi maintenir les modèles animaux ?
Non pour des raisons scientifiques, comme on le prétend, mais bien parce que c'est un outil anti-scientifique, qui sert directement les intérêts financiers de grands groupes industriels. La vivisection est le pivot d'un système mafieux, qui fonctionne avec la complicité des pouvoirs en place, et repose sur l'illégalité légalisée, la falsification des informations, le secret des chiffres, le trafic organisé. Le tout aboutissant à une situation catastrophique pour l'avenir de l'humanité à moyen terme, par l'empoisonnement cumulatif de tous les biotopes et de leurs hôtes, et le blocage de la recherche biomédicale sur l'humain. » « Nous vivons dans un système économique visant à maintenir les modèles animaux pour pouvoir délivrer de faux certificats d'innocuité, afin que les industries de la pharmacie, de la chimie, de l'agroalimentaire, des engrais et de la guerre puissent perdurer dans un juteux statut, provisoire mais mortel. »
Jacques Desmeules, Président de la ligue française contre la vivisection, propos recueillis par Science & Nature

En effet, parce qu'un énorme réseau est organisé autour de la vivisection et génère beaucoup d'argent, il bloque toutes les recherches alternatives qui pourraient remplacer à tout jamais l'expérimentation animale. Que deviendraient alors toutes ces entreprises qui dépendent de ce marché : éleveurs, fabricants d'aliments, de cages, fabricants de matériels de contention (il existe même des catalogues) ? L'intérêt économique général incite à persévérer dans cette mascarade, au mépris de la santé publique. Le lobby politique ne s'y est pas trompé.

Une catastrophe humaine

Si l'approche actuelle du traitement des maladies était valable, nous devrions depuis longtemps être entrés dans une ère de santé universelle. Aucune découverte médicale n'est due à l'expérimentation animale. Toutes ces atrocités sont inutiles.

Par ailleurs, en 1981, l'organisation de développement industriel des Nations Unies (UNIDO) en collaboration avec l'OMS, édite une liste de seulement 26 médicaments utiles avec 9 étant plus indispensables que les autres, sur 205 000 médicaments lancés sur le marché, qui ont été considérés "nécessaires".

Tous les médicaments que nous utilisons, et ils sont de plus en plus nombreux (un nouveau produit est mis sur le marché chaque semaine), sont loin d'être innocents. De nombreux accidents l'ont prouvé et même les autorités ne peuvent le nier. Bernard Kouchner a déclaré que, tous les ans, 1,3 millions de Français doivent être hospitalisés à la suite d'effets secondaires de médicaments, et que 20 000 en meurent. Or, toutes ces substances ont été longuement testées sur rongeurs, chiens, singes, etc. Il faut savoir que près de 2000 médicaments commercialisés en France ont été, en douze ans, retirés du marché à cause de leurs effets secondaires, et que sur 1100 substances testées, un quart seraient inefficaces (Source : Agence Sanitaire de Produit de Santé). Cela suffit à démontrer que la vivisection est totalement inadaptée. Mais elle est aussi dangereuse : " faire confiance aux tests sur le modèle animal revient à jouer à la roulette russe avec notre santé " déclare Claude Reiss.

L'expérimentation animale est directement responsable de la croissance effrénée du cancer, des maladies du coeur, du diabète, des défauts de naissance, de l'arthrite, de la dystrophie musculaire, de la leucémie, de toutes sortes de maladies mentales, et d'une liste sans fin de beaucoup d'autres vieilles afflictions aussi bien qu'une masse de nouvelles maladies, telles que la maladie d'Alzheimer et le SIDA. Ceci pour une simple raison : pendant toutes ces années, aucune avancée sérieuse n'a pu avoir lieu dans le domaine médical. Ces maladies causent la destruction la plus massive, la plus systématique, et répandue de la santé humaine jamais connue.

Mais qui oserait exprimer des doutes sur notre médecine technologique tant vantée, ou même seulement poser des questions, sans se heurter à une solide opposition de la part des capitaux engagés, de la science, des affaires, de l'Armée, et aussi de la politique et des mass médias ?

Pourtant, le choix existe...

Les méthodes alternatives

En France, la loi n'oblige pas à tester les produits cosmétiques. Pourtant, très peu de marques peuvent assurer qu'aucun test n'a été pratiqué lors de l'élaboration de leurs produits. La raison profonde est là encore d'ordre économique (les laboratoires sont en général les mêmes que ceux qui pratiquent les tests pharmacologiques) : les méthodes in vitro existent mais seraient beaucoup moins rentables ! La conséquence est évidente, il n'y a dans notre pays (France) pratiquement pas d'investissements dans ce domaine, et rien n'y pousse (pourquoi l'état ne crée-t-il pas une bourse d'aide au développement de méthodes de substitution ?). En Allemagne, neuf alternatives ont été mises au point et le gouvernement en a validé trois. L'ECVAM (l'organisme chargé des validations au niveau européen, dépendant en partie des industriels) les a refusées sans motif réellement valable.

La solution se situe au niveau de chacun de nous, avec notre pouvoir de consommateur : la possibilité de choisir.

Le boycott est un acte à la fois symbolique et engagé qui peut faire bouger les édifices les plus inébranlables.



Sujet: 
Katerine, - Des affirmatio
Auteur-e: 
YvesBleuler
Date: 
Mar, 2005-10-25 08:39

Katerine,

- Des affirmations gratuites;
- Des citations sans référence (C'est quoi "Science & Nature"? numéro, volume, pages);
- l'occultation des auteurs sérieux beaucoup plus nombreux qui ne partagent pas cette lecture simpliste;
- Des énoncés qui se contredisent d'un texte à l'autre;
- Une terminologie démagogique.

En somme, toujours votre n'importe quoi habituelle!

À ce sujet, je vous ai posé des questions auxquelles vous n'avez jamais répondu.

Les modèles animals ont des limites, personne ne le nie! Et pourtant on continue à utiliser les modèles animals. Pourquoi? Pour enrichir les vendeurs d'animaux de laboratoire, comme vous le prétendez? Pauvre Katerine! Si on continu à utiliser les modèles animals, c'est simplement parce qu'ils restent, malgré tout, d'assez bons modèles. Vous donnez des exemples des différences et vous avez raison de dire qu'il y en a d'autres. Mais vous oubliez surtout de dire qu'il y a considérablement plus de ressemblances. C'est ça faire de la désinformation à des fins démagogiques. La plupart de nos médicaments les plus efficaces sont justement des alcaloïdes et d'autres molécules complexes produites par d'autres espèces. L'insuline est tirée du cochon et permet aux diabétiques de survivre. Les antibiotiques sont tirés des champignons ou ont été découverts chez eux. Et même les médicaments tirés des végétaux doivent être expérimentés sur des modèles animals. Parfois ces modèles ne sont pas parfaits. Comme vous le dites, certains produits sont toxiques pour une espèce et pas pour une autre. Mais, statistiquement, la convergence est suffisante pour offrir une première approximation fiable. Si un médicament expérimental est inoffensif pour 3 ou 4 espèces d'animaux, il y a de plus fortes chances qu'il le soit pour les humains. On commence donc avec des modèles animals avant de passer à l'expérimentation humaine. C'est simple, évident, éloquent!

Vous parlez beaucoup de la toxicité des ONG et de certains produits chimiques industriels dans vos autres textes. Dans une autre enfilade, je vous ai demandé : Comment savez-vous qu'ils sont toxiques? Vous ne m'avez pas répondu! Je sais pourquoi! C'est parce que vos allégations, tout à fait fondées sur ce point, reposent sur des preuves empiriques obtenues à partir d'expérimentations animals.


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Sujet: 
Le "modèle" animal
Auteur-e: 
katherine
Date: 
Mar, 2005-10-25 18:20

Le "modèle" animal: une pratique inadaptée, obsolète, frauduleuse, dangereuse ET spéciste.


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Sujet: 
Katerine, Diable, vous m'é
Auteur-e: 
YvesBleuler
Date: 
Mar, 2005-10-25 20:54

Katerine,

Diable, vous m'écrasé sous le poids de vos arguments! Vous auriez aussi pu essayer la réplique : "Celui qui le dit celui qui l'est! " ou "Mon père est plus fort que le tien!"


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Sujet: 
Ouvrez les yeux! YvesBleuler au lieu de jacter.
Auteur-e: 
art funden
Date: 
Jeu, 2005-10-27 11:43

Depuis de nombreuses années l'homme pratique d'horribles expériences sur les êtres vivants sensibles que sont les animaux. Pendant certaines périodes sombres de l'histoire de l'humanité ces tests cruels ont été réalisés sur des êtres de notre propre espèce. Rien ne peut justifier de tels actes. Vous devriez comprendre que nous partageons l'espace vitale, qu'est la terre, avec d'autres créatures vivantes et que nous n'avons pas à abuser de leurs faiblesses. Depuis longtemps déjà nous aurions dû exploiter d'autres façons de faire. Mais l'homme n'agit que pour le profit, pour cela il est capable de mentir, tuer, torturer et ignorer la vie. ( Plein d‘exemples pourraient être donnés ). Nous pouvons utiliser les cellules humaines pour obtenir des résultats plus fiables, mais cela demande une organisation coûteuse et complexe. La facilité économique c'est surtout ce qu'il recherche. L'homme a perdu énormément de temps et il en perdra encore parce qu'il se fiche que ces tests soient pratiqués sur des animaux comme il se fiche que plusieurs millions de bêtes soient abattues afin de finir en pâté ou en steak. Disons la vérité.


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Sujet: 
M. Funden, Vous avez raiso
Auteur-e: 
YvesBleuler
Date: 
Jeu, 2005-10-27 23:09

M. Funden,

Vous avez raison sur quelques points. Par exemple, nous mangeons trop de viande et c'est un stress inutile pour l'environnement. Vos arguments montrent aussi beaucoup d'empathie, mais ils tombent sur le mauvais exemple. Personne ne coupe la boîte crânienne d'un chat vivant ou d'un singe de l'Ile Maurice pour s'amuser. La vivisection qui est dénoncée dans cet article ne rapporte pas d'argent. Elle n'est pas pratiquée par des sadiques. Elle n'est pas pratiquée par des personnes qui mentent ou qui ignorent la vie. Elle est pratiquée par des personnes qui cherchent des réponses à des questions qui ont beaucoup d'importance pour comprendre la vie. La vivisection est essentiellement pratiquée à des fins de recherche médicale. Les animaux qui y sont sacrifiés remplissent une fonction critique pour ce type de recherche. On ne peut pas répondre à toutes les questions par des modèles virtuels, par des dissections sur des morts ou par des études de sur les cellules.


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Sujet: 
Quand on est aveugle...
Auteur-e: 
katherine
Date: 
Ven, 2005-10-28 11:56

... ouvrir les yeux ne change rien...

Bleuler est un spéciste, un humain comme bien d'autres, qui croit que le fait d'être humain - i.e. en position de force relativement aux individus des autres espèces conscientes et sensibles - justifie l'exploitation de ces individus qui n'ont pas la réelle possibilité de se libérer de cette tyrannie. Cela prend des humains dont la sensibilité et le sens éthique sont sains pour combattre cette profonde injustice. Les vivisecteurs, comme Bleuler, qui se targuent de faire de la recherche pour "mieux comprendre la vie" ne sont même pas capables de comprendre que les animaux qu'ils asservissent, torturent et tuent, possèdent une valeur intrinsèque tout aussi importante que la leur.

D'un point de vue éthique, c'est choquant de lire que le "modèle animal" est valable parce que les ressemblances entre les animaux et les humains sont beaucoup plus nombreuses que les différences. En effet, si les ressemblances entre les animaux et les humains dominent, n'est-il pas immoral de continuer à faire sur eux ce que nous ne nous autorisons pas - en principe - à faire sur nous-mêmes? Beaucoup d'animaux sont "grosso modo" comme nous, en ce sens qu'ils peuvent notamment souffrir psychologiquement et physiquement. Mais il existe des différences dans la manière dont les organismes spécifiques et individuels réagissent, ce qui rend fort aléatoires les résultats qui découlent de l'expérimentation animale. Cette pratique immorale et dépassée se perpétue pour de multiples raisons, l'économique n'étant pas la moindre (cf. industries de la pharmacie, de la chimie, de l'agroalimentaire, des engrais et de la guerre). Il y a la quête de reconnaissance également, bien des chercheurs se valorisant personnellement à travers leurs "découvertes".

Bleuler parle d'insuline pour "soigner" le diabète... On sait fort bien que le diabète dérive d'une alimentation carnée, riche en gras saturés. Pourtant, au lieu de mettre l'accent sur les causes profondes qui font apparaître cette maladie et ainsi tenter de la prévenir (pas bien payant pour les fabricants d'insuline), on s'acharne à exploiter les cochons et ce, doublement...

Bleuler se plaint que je ne réponds pas à ses questions "piégées" sur la toxicité d'un grand nombre de produits chimiques qui se trouvent sur le marché, répandus dans notre environnement domestique et naturel. Je lui ai déjà répondu, mais ce n'était pas la réponse qu'il souhaitait entendre... Les humains souffrent déjà de problèmes de santé divers liés à ces poisons, les preuves sont directes!

Bleuler se fout du sort des individus sensibles autres qu'humains, ce qui ne l'empêche toutefois pas de mépriser quelques-uns de ses "semblables", particulièrement ceux qui, comme moi, osent défendre les "sans voix". Voici d'ailleurs quelques éléments de preuve que l'on peut retrouver dans le fil de discussion suivant: Veggie Pride 2005 à Paris

"Les forums, c'est pour les grandes personnes. Si tu es pas capable de recevoir le mépris de ton auditoire lorsque tu viens faire étalage de ta niaiserie, il faut réfléchir avant d'écrire ou rester sagement sur les sites pour enfants."

"J'admets que je ne suis ici ni pédagogique, ni respectueux, ni même réfléchi. J'utilise la section antispécisme de CMAQ pour ma fonction "vidange". Je viens pour déverser mon humeur parce que cette section est aussi insipide que les gens qui y publient des articles. Ce n'est pas très élégant, mais bons, disons que c'est mon côté "sombre".

Tu respectes Katherien. Je ne te le reproche pas. J'ai, pour ma part, un trop long contentieux avec les Petits-Amis-des-animaux pour pouvoir m'offrir ce luxe. Tu n'as peut-être pas remarqué que la "science" occupait une place critique dans mes préoccupations. Je te dirais que cet attachement viscéral repose sur des fondements psychologiques très profonds. L'expérimentation sur des modèles animaux n'est pas qu'une représentation théorique pour moi. Je puis t'assurer que l'on ne provoque pas des lésions sur des cerveaux de chats pour s'amuser. Il y a dans la recherche fondamentale des enjeux critiques. Dans le milieu de la recherche fondamentale, la bande à Katherine a plus d'influence que tu ne le crois. Ces gens représentent un obstacle réel pour la recherche. Des dirigeants universitaires ont acheté la paix en faisant des concessions à cette bande de braillards. Pour des raisons politiques, j'ai été obligé de fermer ma gueule. Ici, je ne suis que Bleuler et je n'ai rien à protéger."

Il dit également ceci dans le fil de discussion actuel:

"Par exemple, nous mangeons trop de viande et c'est un stress inutile pour l'environnement."

On peut aisément conclure de cet énoncé qu'il est incapable d'admettre que la viande, c'est avant tout un stress extrême pour les animaux. Comment voulez-vous alors qu'il puisse sérieusement prendre en considération les intérêts des animaux "soumis" aux divers "protocoles expérimentaux"? Le sadisme est présent dans les laboratoires, bien des enquêtes le démontrent. On ne peut certes accuser de sadisme tous les vivisecteurs et le personnel (technicien notamment) qui gravite autour d'eux, mais on peut, sans se tromper, affirmer que l'éthique qui domine cette pratique est spéciste.

Merci néanmoins art funden de t'être essayé à faire voir à ce YvesBleuler ce qui est pour nous des évidences.


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Sujet: 
Essai d'expliquer
Auteur-e: 
YvesBleuler
Date: 
Lun, 2005-10-31 08:53

Katherine,

««Les humains souffrent déjà de problèmes de santé divers liés à ces poisons, les preuves sont directes!»»

Une "preuve directe" ce n'est possible que dans des conditions expérimentales ou dans un accident. La toxicité de tous les produits n'a pas été éprouvée par accident. Donnez-moi un exemple de preuve direct qui ne soit pas un accident ou qui ne repose pas sur l'expérimentation animale.


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Sujet: 
Un an déjà!
Auteur-e: 
YvesBleuler
Date: 
Jeu, 2006-11-30 08:29

Katherine,

Je t'ai adressé une demande:
"Donnez-moi un exemple de preuve direct qui ne soit pas un accident ou qui ne repose pas sur l'expérimentation animale."

Je t'ai laissé un an pour répondre à ma requête et enfin prouver tes affirmations. Il me semble que je suis patient.


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Sujet: 
des preuve avant la catastrophe
Auteur-e: 
apache
Date: 
Ven, 2006-12-01 14:16

Cher yves
tu veux des preuves
C est la mode ici
Des preuves
Et toi
Est-ce que tu as des preuves que ce que tu affirmes est vrai ?
Que les test sur des animaux on bien une valeur pour la société
Ou bien c’est juste une opinion que tu as de ces test.
Car si c’est le cas tu cautionne toute les dérives scientifique, toujours a la recherche du contrôle de la vie terrestre

Selon moi tout ca est question d’opinion
Pas rien de factuelle la dedans.
Tu meprise les preuves de peta et autre ALF
Et tu bois les etudes des scientifiques, vendeurs de cossin ?
Leur discours est pas non plus tres objectif,non
Leur etude est commandité par des gens qui ont des interets
Comme vendre des cossin et faire du profit
Une etude qui n’est pas concluante ca coute cher

Tant qua moi c’est assez evident que de torturé des animaux pour faire tester une nouvelle sorte de shampoing c’est assez epais.
Il y en a des tonne de sorte de shampoing, pourquoi chercher plus loin.
Pour les cosmetique c’est pareil.

En fait la science pourrait peut etre prendre moins de place dans nos vie.
Elle est la source de bien des problemes
Surtout que toute les inventions de ce monde, faut pas oublier que on s’en passait avant qu’elle soit inventer

Bon pour le feu et la roue ca été benefique
Pour la super pate a dent qui nettoie, blanchit, traite et redresse les dents, ca j’crois qu’on peut s’en passer

Le problemes c’est qu’on laisse ces scientifique essayer de controler la nature, pour le bien etre de l’humain.

Y a rien la dedans de bon pour nous.
La preuve c’est bien l’état actuelle de la planete, consequence de toute les experimentation de l’homme pour la dominer
Mais non…pour arreter ce massacre on as besoin de preuve que c’est l’homme qui a détruit son environnement.
Alors on fait plusse de test.
Moi j’ai pas besoin de preuves pour voir le probleme
J’ai pas besoin de preuve pour comprendre que la science nous détruit plus souvent qu elle nous aide
Que les millier d’animaux massacrer dans toute les sphere de nos vie(chasse pour fourrurue, experimantation pour cosmetique, gavage de foie d’oie, culture de crevette, peches abusive)
sont mort pour le bien d’une seule espece :l’HOMME(et son sous fifre :la femme)
j’ai pas besoin de preuves infaillible
Je fais juste constater les degats quand je vais a l’épicerie

Et toi

T as des preuves que la voie des scientifiques est la bonne ?

Bon
Est-ce qu’on continue de s’enfoncer presentement ou on s’en sort ?


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Sujet: 
La recherche du vrai n'est pas la recherche du bien
Auteur-e: 
YvesBleuler
Date: 
Dim, 2006-12-03 12:30

Salut, Katou,

Tu demandes : ""tu veux des preuves. C est la mode ici! Des preuves!
Et toi, est-ce que tu as des preuves que ce que tu affirmes est vrai ?
Que les test sur des animaux on bien une valeur pour la société ..."

Malheureusement tu as tort. Ce n'est pas la "mode" ici de fournir des preuves et je le regrette, car ce serait une mode vachement évoluée. Pour ce qui est de ta demande, en principe, c'est celui qui fait l'article d'origine qui doit donner les références de ses preuves. Mais bon, comme je t'aime bien j'ai fait un petit effort et je t'ai trouvé la référence de 297, 263 de ces preuves. Tu les trouveras à l'adresse suivante :

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?DB=pubmed

Une fois sur Pubmed, tape "animal model"

Tu dis encore :""Selon moi tout ca est question d'opinion""

Tu fais une erreur de raisonnement de base commune à bien des gens dans notre société. Tu confonds l'objectif et le subjectif. Si tu parles de la valeur esthétique de l'architecture du Métro de Longueuil, c'est une question d'opinion parce que c'est une question subjective. Par contre, si tu parles de l'emplacement géographique du même Métro, ce n'est plus une question subjective et ce n'est donc plus une question d'opinion.

Les animaux sont utilisés en recherche, c'est un fait. La recherche fait avancer la connaissance de la vie. C'est aussi un fait. La connaissance de la vie a souvent une utilité sociale. C'est un fait encore. Que la connaissance, entre de mauvaises mains, puisse aussi parfois nuire à la société est aussi un fait. Mais, dans ce cas, le problème ne vient pas de la connaissance elle-même mais des mauvaises mains qui en font mauvais usage. Un marteau peut servir à commettre un crime. Il ne faut pas en tenir rigueur à l'inventeur du marteau...

Tu dis encore : "Tu meprise les preuves de peta et autre ALF. Et tu bois les etudes des scientifiques, vendeurs de cossin ?"

Va voir ma liste de preuves. Les vendeurs de "cossins" s'y font rares.

Katou: ""Tant qua moi c'est assez evident que de torturé des animaux pour faire tester une nouvelle sorte de shampoing c'est assez epais. Il y en a des tonne de sorte de shampoing, pourquoi chercher plus loin.
Pour les cosmetique c'est pareil.""

Pour les shampoings, va relire ma réponse plus haut. Pour les cosmétiques, je t'ai déjà donné raison sur le principe. Mais je te ferais remarquer pour la cinquième fois que vos actions ne ciblent pas spécifiquement les compagnies de cosmétiques. Vous préférez vous attaquer à des petites agences de voyages et à des laboratoires universitaires parce que c'est plus facile.

Katou: ""En fait la science pourrait peut etre prendre moins de place dans nos vie. Elle est la source de bien des problemes. Surtout que toute les inventions de ce monde, faut pas oublier que on s'en passait avant qu'elle soit inventer""

Oui! On se passait des contrôles alimentaires, de la pasteurisation, de la vaccination, des hôpitaux stériles, des antibiotiques, des accouchements médicaux. On soignait les maladies avec des prières et on mettait les malades mentaux dans des prisons. L'espérance de vie était de 40 ans pour les femmes et de 45 ans pour les hommes. C'était le bon temps quoi!

Katou: ""Y a rien la dedans de bon pour nous. La preuve c'est bien l'état actuelle de la planete, consequence de toute les experimentation de l'homme pour la dominer""

Absolument pas! Les problèmes de la planète sont causés par l'ignorance, la cupidité et l'irresponsabilité humaines. La science n'en est pas responsable des mauvaises choses que l'on peut faire avec elle.

Katou: ""Moi j'ai pas besoin de preuves pour voir le probleme. J'ai pas besoin de preuve pour comprendre que la science nous détruit plus souvent qu elle nous aide""

En effet, tu développes tes croyances sans aucune espèce de préoccupation empirique ou logique. Tu crois, tu crois, tu crois...

Katou: ""Que les millier d'animaux massacrer dans toute les sphere de nos vie(chasse pour fourrurue, experimantation pour cosmetique, gavage de foie d'oie, culture de crevette, peches abusive)
sont mort pour le bien d'une seule espece :l'HOMME""

Là tu mélanges les affaires. Le gavage d'oie n'est pas une conséquence de la recherche. Et si nous savons que les pêches sont abusives, c'est justement parce que des savants ont tiré la sonnette d'alarme.

Katou: ""Et toi, Tu as des preuves que la voie des scientifiques est la bonne ?""

Tu mélanges les batailles! La science ne définit pas les orientations choisies par l'espèce humaine. Au mieux, la science aide les humains à anticiper les conséquences de leurs actes et à reconnaître certains moyens pour agir sur la réalité. La science est simplement un processus pour définir les conditions de validité de la connaissance et une somme de connaissances provisoires acquise par l'application de ces conditions. Choisir la connaissance valide plutôt que l'ignorance et les préjugés me semble être le bon choix. Le choix de la science s'arrête là. Le reste est affaire de politique, pas de science.

À propos, tu ne réponds toujours pas à ma requête... Tu affirmes des choses, mais tu ne les prouves pas...


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Sujet: 
François Cavana a écrit en 1979...
Auteur-e: 
katherine
Date: 
Ven, 2005-10-28 12:27

Avoir davantage pitié des bêtes que des hommes, c'est pas très bien vu chez les hommes. C'est considéré comme une espèce de désertion, de trahison, voire de perversion ou d'infirmité mentale.

Eh, bon dieu, nous sommes hommes par hasard. Tant mieux, j'aime bien comprendre le monde. Et c'est justement parce que je suis homme que je puis transcender cet instinct grégaire, irréfléchi, purement animal, qui fait se serrer les coudes aux hommes, les incite à diviniser l'homme par-dessus toute créature. Réflexe spontané, réflexe normal. Normal chez une oie, chez un phoque, chez un hareng. Un homme devrait aller plus loin. C'est parce que j'essaie d'être vraiment, pleinement homme, c'est-à-dire une bête avec un petit quelque chose en plus, que je mets sur un pied d'égalité ce qui est homme et ce qui ne l'est pas. M'emmerdez pas avec votre François d'Assise, j'ai pas de paradis à gagner. Mon amour des «bêtes» est bien autre chose qu'un attendrissement devant le mignon minet, bien autre chose qu'une lamentation devant les espèces, je m'en fous, je ne suis pas collectionneur d'espèces, des millions d'espèces ont disparu depuis que la première lave s'est figée. Seuls m'intéressent les individus. Mon horreur du meurtre, de la souffrance, du saccage, de la peur infligée, fait de ma tranche de vie une descente aux enfers. Nous tous, les vivants, ne sommes-nous donc pas des passagers de la même planète?

L'homme n'a pas besoin de ma pitié. Il a largement assez de la sienne propre. S'aime-t-y le bougre! La littérature, la religion, la philosophie, la politique, l'art, la publicité, la science même n'intéressent les hommes qu'en tant qu'elles les mettent au premier plan, toutes ne sont qu'exaltation de l'homme, incitations à aimer l'homme, déification de l'homme…

Les bêtes n'ont pas, si j'ose dire, la parole. Elles n'ont pas d'avocat chez les hommes. Elles ne sont que tolérées. Tolérées dans la mesure où elles sont utiles, ou jolies, ou attendrissantes… Ou comestibles. Les hommes les ont ingénieusement classées en animaux «utiles» et animaux «nuisibles». Utiles ou nuisibles pour les hommes, cela va de soi. Les Chinois ont patiemment détruit les oiseaux parce qu'ils mangeaient une partie du riz destiné aux Chinois. De quel droit les Chinois sont-ils si nombreux qu'il n'y a plus de place pour les oiseaux, ni pour la nourriture des oiseaux? Du droit du plus fort, eh oui. Voilà qui est net. Ne venez plus m'emmerder avec votre supériorité morale. Ni avec vos bons dieux, faits à l'image des hommes, par les hommes, pour les hommes.

Si les petits cochons atomiques ne mangent pas l'humanité en route, il n'existera bientôt plus la moindre bête ni la moindre plante «nuisible» ou «inutile». Le travail est déjà bien avancé, et le mouvement s'accélère. La mécanisation libérera – peut-être – l'homme du travail «servile». Elle a déjà libéré le cheval: il a disparu. On n'a plus besoin de lui pour tirer la charrue, il n'existe plus à l'état sauvage, adieu le cheval. Oui, on en gardera quelques-uns, pour jouer au dada, pour le tiercé, pour le ciné, pour la nostalgie… L'insémination artificielle a déjà réduit l'espèce «bœuf» à ses seules femelles. Un taureau féconde – par la poste – des millions de vaches. Oui, on s'en garde quelques-uns pour les corridas, spectacle d'une bouleversante grandeur où l'Homme, intelligence sublime, affronte la Bête, les yeux dans les yeux… Oui, on se garde quelques faisans, quelques lapins, quelques cerfs, pour la chasse… On se garde quelques éléphants, pour que les petits merdeux aillent les voir dans les zoos, et quelques autres dans des bouts de savane pour que les papas des merdeux aillent faire des safaris-photos après le déjeuner d'affaires.

Pourquoi je m'énerve comme çà? Eh, parce que je les voudrais semblables à ce qu'ils se vantent d'être, ces tas: un peu plus, un peu mieux que les autres bêtes… Mais non. Ils le sont, certes, mais pas assez. Pas autant, qu'ils croient. A mi-chemin. Et, à mi-chemin entre ce qu'est la bête et ce que devrait être l'homme, il y a le con. Et le con s'octroie sans problème la propriété absolue de la Terre et de tout ce qui vit dessus, et même de l'Univers entier, tant qu'une espèce plus forte ou plus avancée techniquement mais tout aussi con ne l'aura pas traité lui-même comme il traite ce qui lui est «inférieur».

«Inférieur»… Rien que ce mot! Il y a même toute une hiérarchie.

François Cavanna (1979)


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