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Expulsions et violences policieres au passage du gazometre a Montreuil

Anonyme, Vendredi, Octobre 14, 2005 - 17:25

SCALP-Reflex

Dans la matinée du mardi 11 octobre, les forces répressives de l’Etat ont
menée une expulsion manu militari contre une dizaine de familles qui
étaient contraintes, faute d’alternative, de squatter un logement à haut
risque de saturnisme.

Expulsions et violences policieres au passage du gazometre a Montreuil

Dans la matinée du mardi 11 octobre, les forces répressives de l’Etat ont
menée une expulsion manu militari contre une dizaine de familles qui
étaient contraintes, faute d’alternative, de squatter un logement à haut
risque de saturnisme.

Face aux maigres propositions de la maire communiste de Montreuil
(relogement proposée à seulement une des familles), celles-ci décident
alors d’occuper la salle Lounes Matoub, propriété de la Mairie. Dans la
soirée, celle-ci fait appel aux force de l’ordre pour évacuer la salle,
une fois de plus de manière brutale et hors de tout cadre juridique (la
procédure judiciaire obligatoire au préalable n’est pas encore respectée).

Cette seconde évacuation contre les familles et leurs soutiens sera
extrêmement violente ; un militant de 70 ans se retrouvera à l’hôpital
avec le nez cassé, plusieurs plaies à la tête et des côtes fêlées ;
plusieurs autres personnes seront plus légèrement touchées. De nombreux
parents seront violentés devant leurs enfants.

Plus tard, tandis que les femmes et enfants sont encerclées (parquées)
dans un square à proximité, d’autres décident de manifester vers la
mairie.

La police engage alors sans sommation une confrontation violente où de
nombreuses personnes pacifiques sont attaquées et frappées sans
discernement. Un militant du Scalp devra se rendre aux urgences, avec
plusieurs plaies au crâne qui nécessiteront des points de sutures, mais
nombreux sont militants qui auront ce soir-là tâté de la « matraque
démocratique », maniée par une police de toute évidente heureuse de
pouvoir se faire plaisir en l’absence des médias.

Face à cette démonstration d’acharnement et de criminalisation de la
pauvreté, le SCALP-REFLEX, groupe parisien du réseau No Pasaran, dénonce
ces expulsions soi-disant sanitaires qui mettent les gens à la rue alors
que les rafles contre les sans papiers s’accélèrent depuis quelques mois.
La police toujours motivée par les chiffres en a profité ce soir pour
arrêter 3 sans papiers : il n’y a pas de petits profits !

Non à la criminalisation de la pauvreté
Réquisition de tous les logements vacants
Liberté de circulation et d’installation

Communiqué de presse
Scalp REFLEX

Mardi 11 octobre 2005

--
SCALP-Reflex, groupe parisien du Réseau No Pasaran!
21 ter rue Voltaire
75011 Paris
01.43.48.54.95.
06.30.91.89.48.

[ expéditeur/expéditrice ]

scalpreflex(a)samizdat.net


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