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Le RCLALQ souligne la Journée mondiale expulsion zéroAnonyme, Lundi, Octobre 3, 2005 - 14:05
RCLALQ
Montréal, le 3 octobre 2005. Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) souligne en ce 3 octobre 2005 la Journée mondiale expulsion zéro de l’Alliance internationale des Habitants. L’Alliance internationale des Habitants, qui regroupe divers mouvement de sans abri et de locataires à l’échelle planétaire À l’attention de l’Alliance internationale des Habitants Communiqué Journée mondiale expulsion zéro de l’Alliance internationale des Habitants Montréal, le 3 octobre 2005. Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) souligne en ce 3 octobre 2005 la Journée mondiale expulsion zéro de l’Alliance internationale des Habitants. L’Alliance internationale des Habitants, qui regroupe divers mouvement de sans abri et de locataires à l’échelle planétaire et créée dans la foulée du Forum social mondial, propose aux mouvements sociaux urbains du monde entier d'organiser ces journées pendant tout le mois d'octobre, à compter du 3. Pour en savoir plus, on peut naviguer à http://fr.habitants.org . Au Québec, l’incapacité du marché de l’habitation prive des milliers de locataires du droit à un logement décent. Encore cet été, des centaines de locataires ont eu besoin de l’aide insuffisante du gouvernement du Québec et de leur municipalité pour se reloger à l’échéance de leur bail. La pénurie de logements à prix modique, la flambée du coût des loyers, la pauvreté, la discrimination, les demandes abusives de renseignements personnels et les enquêtes de crédit sont les principaux obstacles à l’accès au logement. Du même souffle, le RCLALQ s’inquiète aussi du sort des milliers de ménages évincés annuellement par incapacité de payer le loyer exigé, condamnés d’être pauvres dans une société riche (près de 45 000 demandes d’évictions en 2004-2005). D’autres, souvent des gens payant un bas loyer, sont délogés par une reprise de logement ou la conversion en copropriétés de leur immeuble. Certains subissent même du harcèlement ou diverses vexations pour les inciter à quitter leur logement parce qu’on ne les juge pas assez rentables. Alors que le gouvernement du Québec tarde à reconnaître le logement comme un droit, le RCLALQ le presse à le faire. Cependant, la reconnaissance du droit au logement ne doit pas être que symbolique. Cette reconnaissance doit amener un réel accès à des logements de qualité à coût décent et doit y permettre le maintien dans les lieux. Une trentaine de groupes répartis dans plusieurs régions du Québec composent le RCLALQ (www.rclalq.qc.ca ). Depuis 1978, il intervient pour la défense collective des droits des locataires. Il est solidaire des millions de personnes actuellement menacées d’expulsions (15% de la population mondiale) «à cause des investissements étrangers dans les pays endettés, les privatisations du secteur et la libération du marché immobilier, les nettoyages ethniques, les occupations et les guerres, les spéculations humaines sur les désastres naturelles».
Site du Regroupement des comités logement et assoctaions de locataires du Québec
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