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La restructuration du capital étudiantAnonyme, Lundi, Août 15, 2005 - 17:46
Crève l'institution
Le débat de fond politique, radical et révolutionnaire sera enterré bientôt à nouveau sous le couvert des spectacles politiques des FÉDÉS et des ASSOS. Ils enterreront le débat sous le vide de contenu de leurs organisations corporatistes collabos ou encore réformistes. La restructuration du capital étudiant Aujourd’hui, la dernière grève étudiante est bel et bien terminée. L’école se restructure pour recommencer comme si rien ne s’était passé. La droite étudiante en congrès s’appuie sur la droite politique (Dumont, Harper et…) pour se relégitimer dans ses revendications. La gauche étudiante réagit : ''Un jour faudra bien qu'unE feuquiste m'explique en quoi ça peut être MARIO DUMONT, for fuck's sake. Pis ça se dit fier d'avoir l'appui de C'est quoi, asteure quy'a des pions feuquistes partout dans le PQ, Mais bon, évidemment ce n'est qu'une coïncidence si 50% des anciens Maintenant, la grève générale s’est réduite à nouveau au théâtre politique des conflits FECQ-FEUQ/ASSÉ. D’un côté la continuité des groupes de pression/conciliation des intérêts gouvernementaux et des étudiantES et de l’autre un radicalisme qui ne va pas plus loin que de revendiquer plus à l’État-papa allant jusqu'à la gratuité scolaire (mais papa n’est pas si généreux…). Le débat de fond politique, radical et révolutionnaire sera enterré bientôt à nouveau sous le couvert des spectacles politiques des FÉDÉS et des ASSOS. Ils enterreront le débat sous le vide de contenu de leurs organisations corporatistes collabos ou encore réformistes. À quand un véritable questionnement de l’éducation qui aille jusqu’aux racines des problèmes de cette éducation hiérarchique, bureaucratique, statocratique… ? Ce que le camarade calvaire01 nous proposait de faire : Après avoir été étudiant de la maternelle jusqu'à la maîtrise, après avoir été enseignant ou assistant au primaire et à l'université, après avoir été militant pour le droit à l'éducation dans différentes organisations, après avoir vécu l'expérience d'initiatives populaires en éducation, j'en viens à la conclusion que le système d'éducation est une des voies de restructuration du capitalisme et des autres formes de domination. Il est là pour permettre le fonctionnement de la stratification sociale hiérarchique. Il produit les gouvernéEs et les gouvernantEs... Et il ne prend pas réellement en compte les inégalités de condition qui jouent dans l'évolution de chacunE un rôle-clé. La pauvreté ou la simple inégalité culturelles, économiques et sociales qui désavantagent la majorité orientent le futur développement de l'individuE et favorisent la reproduction de la domination. Que les écoles de l'institution scolaire soient gouvernées essentiellement par l'État ou par le marché ne change pas la donne générale. Ces écoles sont au service de la domination et de l'exploitation. Dans le cours d'un processus qui serait révolutionnaire elles ne pourraient qu'être abolies. Mais certes la pédagogie demeure essentielle comme transmission des savoirs, des savoirs-faire et des expériences, mais celle-ci pour se faire largement doit être communisée pour toutes et tous qui leur à tour devraient pouvoir acquérir une autonomie critique face à celle-ci pour pouvoir se choisir comme subjectivités libres en construction. Une réflexion fondamentale devrait se tenir à ce sujet. Il me semble que c'est la base d'une réflexion et d'une action radicales et/ou révolutionnaires en éducation. C'est une invitation.
Texte inspirant sur la grève au-delà de la grève étudiante
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