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La gauche révolutionnaire et les mouvements sociauxAnonyme, Lundi, Août 1, 2005 - 14:36
Collectif anarchiste !Impact!
[Nous avons commencé à mettre en ligne les textes du numéro 5 de Ruptures, la revue de la NEFAC. Voici un premier extrait.] Comment arriver à une révolution? Cette question a toujours été au centre des discussions dans l’extrême gauche. Depuis quelques temps, la stratégie de la NEFAC, celle de radicaliser les mouvements sociaux et de développer des politiques révolutionnaires à même ces mouvements, a été fortement critiquée par des éléments de l’extrême gauche autoritaire. Cet article nous permet de réaffirmer le potentiel révolutionnaire des mouvements sociaux autonomes. Un passé «récent» de défaites La classe ouvrière en Occident a subi des reculs importants depuis le début des années ‘70 (1). Il y a une continuité dans les attaques de la classe dirigeante. La réingénierie du gouvernement Charest est une reprise des politiques ultra-libérales implantées par Reagan et Thatcher dans les années ‘80 ou par Harris et Klein dans les années ‘90. Ces mêmes politiques, qui fondamentalement servent de moyens pour transférer la plus grande part de richesse possible des mains des pauvres aux mains des riches, ont aussi été l’œuvre d’une social-démocratie qui tend toujours plus vers la droite en raison du vent néolibéral. Au Québec, le syndicalisme de concertation, pour survivre, se contente d’un réformisme de régression au lieu d’aller chercher des gains. Il en est de même pour de vastes secteurs du mouvement communautaire. À l’exception de quelques moments d’ébullition (comme, par exemple, à l’automne 2003, moment fort des luttes contre le gouvernement Charest), le moral au sein des mouvements sociaux est assez bas. Il devient donc normal, dans un tel contexte, que les organisations sociales soient abandonnées par leurs membres et se bureaucratisent. Avant de plonger dans l’élaboration de notre stratégie pour développer des politiques révolutionnaires à même les mouvements sociaux, faisons un petit recensement des idées et des pratiques développées par la gauche révolutionnaire au Québec.
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