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LE CANADA S'APPRÊTE À DÉPORTER DES RÉFUGIÉS MEXICAINSAnonyme, Mardi, Juin 28, 2005 - 17:56 Le Canada s'apprête à déporter la famille Arellano-Diaz demain, de l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau (Dorval). La famille quittera le pays à bord du vol 881 de la compagnie Mexicana Airlines, départ de la porte 52. Le Canada s'apprête à déporter la famille Arellano-Diaz demain, de l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau (Dorval). La famille quittera le pays à bord du vol 881 de la compagnie Mexicana Airlines, départ de la porte 52. Des ami(e)s et allié(e)s de la famille se rassemblerons à la barrière de sécurité de l'aéroport Trudeau demain, afin de distribuer de l'information aux autres passagers et dénoncer la déportation du couple et de leurs cinq enfants, incluant Génésis, trois ans, citoyenne canadienne. Il y a trois ans et demi de cela, la famille a fui la persécution et l'intimidation par la police judiciaire mexicaine. Jose Oscar Arellano, le père de la famille, porte des cicatrices visibles sur son bras, conséquence d'une attaque avec des éclats de vitre. Le Canada a toutefois rejeté la demande de statut de réfugié (refus qui survient notamment à cause d'une représentation légale tout à fait déficiente), obligeant ainsi la famille à vivre au noir, dans la crainte perpétuelle d'une expulsion forcée du pays. Lors de son audience hier, Lilia Diaz, la mère de la famille, a déclaré qu'elle préférait être déportée partout sauf au Mexique et qu'elle serait même prête à rester détenue au Canada plutôt que d'être renvoyée dans son pays d'origine. Les membres de la famille ont demandé à la ministre de la Sécurité publique, Anne McLellan, de leur accorder un sursis afin qu'ils puissent lui soumettre des preuves plus étendues de la persécution qu'ils ont subie. À ce jour, McLellan a refusé d'entendre toutes les demandes qui ont été présentées, au nom de la famille, par Meili Faille, députée du Bloc québécois, et par d'autres. Pendant leur séjour de trois ans et demi ici, la famille a su s'intégrer à la société québécoise, a travaillé, est allée à l'école et à appris le français. Les membres de la famille sont disponibles pour des entrevues en direct du centre de détention de Laval, où ils sont emprisonnés – ainsi que leur fille de trois – depuis leur arrestation. |
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