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Des démolitions inacceptablesRosenfeld, Vendredi, Juin 10, 2005 - 09:32 Un éditorial plein de bon sens de Kol Shalom (La voix de la paix) sur les démolitions de maisons palestiniennes planifiées à Jérusalem-Est. Edito : Des démolitions inacceptables mise en ligne : jeudi 9 juin 2005 La municipalité de Jérusalem envisage la destruction d’une centaine de maisons palestiniennes de Jérusalem-Est (quartier Al-Bustan en arabe - Emek Hamelekh en hébreu) construites sans l’obtention d’un permis de bâtir. Environ 1.000 Palestiniens de ce quartier sont donc visés par cette mesure de démolition et d’expulsion puisque la les autorités municipales ont prévu d’aménager un parc archéologique sur cette zone. Cette décision adoptée par la mairie de Jérusalem est politiquement inacceptable dans la mesure où elle s’inscrit à nouveau dans la logique d’appropriation de terres appartenant aux Palestiniens et où ceux-ci seront censés exercer pleinement leur souveraineté lorsqu’ils seront indépendants aux côtés d’Israël. Tous ceux qui souhaitent sincèrement la paix avec les Palestiniens doivent comprendre qu’elle ne peut se concrétiser que si Israël restitue les territoires conquis en 1967, y compris Jérusalem-Est. Il est inutile de se raconter des fables selon lesquelles cette partie de Jérusalem appartient exclusivement à Israël et au peuple juif. En effectuant une simple promenade dans Jérusalem-Est, on s’aperçoit rapidement qu’on est dans une ville arabe que les Juifs ne fréquentent pas. Cette affirmation ne remet évidemment pas en cause l’importance de la vieille ville, de son quartier juif, du mur occidental et du Mont du temple pour les Juifs. Ce sont les quartiers palestiniens en dehors de la vieille ville dont il est question aujourd’hui. Certaines maisons visées par l’ordre de destruction ont même été construites avant 1967. D’autres l’ont été il y a plus de 7 ans. Par conséquent, d’un point de vue légal, ces maisons ne peuvent être détruites ; leurs propriétaires peuvent en revanche être condamnés à payer une amende pour construction sans permis de bâtir. Ces éléments n’ont pas laissé indifférent le maire de Jérusalem, Uri Lupolianski, qui n’a pas encore tranché définitivement la question. Il a d’ailleurs déclaré qu’il était prêt à reconsidérer le problème. Cette mesure urbanistique est en fait éminemment politique et symbolique. Si la mairie de Jérusalem l’adopte et la met en œuvre, cela suscitera inévitablement la colère des Palestiniens. Ces derniers interpréteront à juste titre cette mesure comme un refus catégorique des Israéliens de leur permettre de constituer un Etat indépendant et viable. L’équipe de Kol Shalom -------------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------------- |
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