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Martinique: plainte pour réparation, l'Etat français assigné devant ses propres tribunaux !mkba, Mardi, Mai 31, 2005 - 09:09
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Plainte pour réparation, l'Etat français assigné suite à sa reconnaissance de "la traite transatlantique"(déportations d'africains) et de l'esclavage comme crimes contre l'humanité. Le MIR Martinique (Mouvement International pour les Réparations ) PLAINTE POUR LA REPARATION CAMPAGNE MONDIALE Le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine et le Mouvement International pour les Réparations interpellent la conscience universelle, les Nations Unies, COLLECTIF DE REALISATION DE L’ENCYCLOPEDIE ET DU MEMORANDUM MARTINIQUE A la requête de : 2) Le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine, Association loi de 1901 représentée par son Président, Professeur Kapet de BANA, ayant pour siège social 85 Bld Saint Michel – Paris - 75 005 C/° le Collectif de réalisation de l’encyclopédie africaine et du monde noir. Ayant pour AVOCATS PLAIDANTS constitués : Il est toutefois préciser que vous pouvez dans ce délai, charger de vos intérêts n’importe quel avocat inscrit à un Barreau situé en France ou hors du territoire français mais à l’intérieur des limites de l’Union Européenne, en ce cas, l’avocat devra préalablement à toute constitution, élire domicile chez un avocat inscrit au barreau de Fort de France. Si vous ne le faites pas, vous vous exposez à ce qu’un jugement soit rendu contre vous sur les seuls éléments fournis par votre adversaire. Les personnes dont les ressources sont insuffisantes peuvent, si elles remplissent les conditions prévues par la loi N°91-647 du 10 juillet 1991, bénéficier d’une aide juridictionnelle. Elles doivent pour demander cette aide, s’adresser au bureau d’aide juridictionnelle établi au siège social du Tribunal de Grande Instance de leur domicile. RAISONS DU PROCES Attendu qu’il résulte de la proposition de loi de la traite et l’esclavage comme crime contre l’humanité qu’ : La bataille des chiffres fait rage. Des historiens vacillent sur le décompte des millions d'enfants, de femmes et d'hommes, jeunes et bien portants, de la génération féconde, qui furent arrachés à la terre d'Afrique. De guerre lasse et sans certitudes, ils retiennent une fourchette de quinze à trente millions de déportés par la traite transatlantique. Des archéologues décryptent avec une application d'écoliers les vestiges des civilisations précoloniales et exhument, avec une satisfaction pathétique, les preuves de la grandeur de l'Afrique d'avant les conquérants et compradors. Des anthropologues décrivent l'échange inégal du commerce triangulaire entre les esclaves, matière première du capitalisme européen expansionniste, et les bibelots, tissus, barres de fer, alcools, fusils qui servaient à acquitter les "coutumes", droits payés sur la traite aux Etats ou chefaillons du littoral. Des ethnologues reconstruisent le schéma d'explosion des structures traditionnelles sous le choc de ce trafic qui pourvut les ports européens en accises juteuses, les armateurs en rentes coupables, les Etats en recettes fiscales incolores et inodores. Des sociologues débusquent les traces d'intrigues politiques fomentées par les négriers pour attiser les conflits entre Etats africains, entre chefferies côtières, entre fournisseurs de "bois d'ébène". Des économistes comparent la voracité de l'économie minière à la rapacité de l'économie de plantations et y Les fils et filles de descendants d'esclaves, dispersés en diasporas solidaires, blessés et humiliés, rassasiés de chicaneries sur l'esclavage précolonial, les dates de conquête, le volume et la valeur de la pacotille, les complicités locales, les libérateurs européens, répliquent par la geste de Chaka, empereur zoulou, qui s'opposa à la pénétration du pays zoulou par les marchands d'esclaves. Ils chantent l'épopée de Soundjata, fondateur de l'empire du Mali, qui combattit sans répit le système esclavagiste. Ils brandissent la bulle d'Ahmed Baba, grand savant de Tombouctou, qui réfuta la malédiction de Cham dans tout l'empire songhay et condamna la traite transsaharienne initiée par des marchands maghrébins. Ils dévoilent la témérité de la reine Dinga, qui osa même affronter son fière dans un refus sans nuance. Ils collectionnent les lettres d'Alfonso Ier, roi du Congo, qui en appela au roi du Portugal et au pape. Ils marmonnent la ronde des marrons, guerriers prestigieux et rebelles ordinaires. Ils fredonnent la romance des nègres de case, solidaires d'évasions, allumeurs d'incendies, artisans de sortilèges, artistes du poison. Ils entonnent la funeste et grandiose complainte des mères avorteuses. Ils tentent d'atténuer la cupidité de ceux des leurs qui livrèrent des captifs aux négriers. Ils mesurent leur vénalité, leur inconscience ou leur lâcheté, d'une lamentable banalité, à l'aune de la trahison d'élites, pas moins nombreuses, qui également vendirent les leurs en d'autres temps et d'autres lieux. Ecoeurés par la mauvaise foi de ceux qui déclarent que la faute fut emportée par la mort des coupables et ergotent sur les destinataires d'éventuelles réparations, ils chuchotent, gênés, que bien que l'Etat d'Israël n'existât pas lorsque les nazis commirent, douze ans durant, l'holocauste contre les juifs, il est pourtant bénéficiaire des dommages payés par l'ancienne République fédérale d'Allemagne. Embarrassés, ils murmurent que les Américains reconnaissent devoir réparation aux Américains d'origine japonaise internés sept ans sur ordre de Roosevelt durant la Deuxième Guerre mondiale. Contrariés, ils évoquent le génocide arménien et rendent hommage à la reconnaissance de tous ces crimes. Contrits de ces comparaisons, ils conjurent la cabale, oppressés, vibrant de convaincre que rien ne serait pire que de nourrir et laisser pourrir une sordide "concurrence des victimes". Les humanistes enseignent alors, avec une rage sereine, qu'on ne saurait décrire l'indicible, expliquer l'innommable, mesurer l'irréparable. Ces humanistes de tous métiers et de toutes conditions, spécialistes éminents ou citoyens sans pavillon, ressortissants de la race humaine, sujets de cultures singulières, officielles ou opprimées, porteurs d'identités épanouies ou tourmentées, pensent et proclament que l'heure est au recueillement et au respect. Que les circonlocutions sur les mobiles des négriers sont putrides. Que les finasseries sur les circonstances et les mentalités d'époque sont primitives. Que les digressions sur les complicités africaines sont obscènes. Que les révisions statistiques sont immondes. Que les calculs sur les coûts de la réparation sont scabreux. Que les querelles juridiques et les tergiversations philosophiques sont indécentes. Que les subtilités sémantiques entre crime et attentat sont cyniques. Que les hésitations à convenir du crime sont offensantes. Que la négation de l'humanité des esclaves est criminelle. Ils disent, avec Elie Wiesel, que le "bourreau tue toujours deux fois, la deuxième fois par le silence". Les millions de morts établissent le crime. Les traités, bulles et codes en consignent l'intention. Les licences, contrats, monopoles d'Etat en attestent l'organisation. Et ceux qui affrontèrent la barbarie absolue en emportant par-delà les mers et au-delà de l'horreur, traditions et valeurs, principes et mythes, règles et croyances, en inventant des chants, des contes, des langues, des rites, des dieux, des savoirs et des techniques sur un continent inconnu, ceux qui survécurent à la traversée apocalyptique à fond de cale, tous repères dissous, ceux dont les pulsions de vie furent si puissantes qu'elles vaincurent l'anéantissement, ceux-là sont dispensés d'avoir à démontrer leur humanité. LA FRANCE, QUI FUT ESCLAVAGISTE AVANT D'ETRE ABOLITIONNISTE, PATRIE DES DROITS DE L'HOMME TERNIE PAR LES OMBRES ET LES "MISÈRES DES LUMIÈRES", REDONNERA ÉCLAT ET GRANDEUR À SON PRESTIGE AUX YEUX DU MONDE EN S'INCLINANT LA PREMIÈRE DEVANT LA MÉMOIRE DES VICTIMES DE CE CRIME ORPHELIN. Article 1er Attendu que la République française reconnaît la responsabilité de l’Etat français en tant que membres de ces puissances européennes qui ont déporté et organisé le système de la traite négrière et de l’esclavage des africains déportés. Attendu que ces crimes contre l’humanité sont la cause d’un préjudice et partant d’une dette envers les victimes de ces crimes et leurs descendants qui portent encore aujourd’hui les marques de ces souffrances. Attendu que le peuple martiniquais composé majoritairement des descendants d’esclaves africains déportés continue de subir les conséquences des ces crimes qui se traduisent par un retard de développement économique et social et par un phénomène puissant d’aliénation qui freine son développement culturel. Attendu qu’en vertu tant de l’article 1 de la loi TAUBIRA du 21 mai 2001, du décret d’abolition de l’esclavage du 28 avril 1848, et de l’article 1384 alinéa 1 et 4 du code civil : Attendu que le MIR Martinique dont l’objet est notamment d’œuvrer à obtenir réparation de ces crimes contre l’humanité commis à l’encontre des Martiniquais est recevable et fondée à attraire l’Etat français devant le tribunal de grande instance aux fins d’obtenir qu’il soit condamné à réparer le préjudice subi par l’ensemble du peuple martiniquais. Attendu que le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine dont l’objet est également de parvenir à la réparation due aux victimes de la traite négrière génocidaire reconnu crime contre l’humanité est également recevable à agir. Attendu que l’évaluation de ce préjudice étant complexe, il requiert l’intervention de spécialistes de nombreuses disciplines et ne pourra donc qu’être l’œuvre d’un collège d’experts. Que les requérants demandent donc la désignation d’un collège d’experts réunissant des historiens, des sociologues, des économistes, des juristes, des analystes financiers afin de déterminer le préjudice matériel, économique et financier qu’à représenté le phénomène de la traite et de l’esclavage pour les populations touchées par le système développé par la France en Martinique ainsi que des psychologues, des psychiatres, des psychanalystes et des médecins afin de déterminer les séquelles psychologiques et psychiatriques qui affectent les descendants des ces victimes du crime ainsi que les retards de développement propre à la société martiniquaise. Attendu que le Tribunal désignera, en qualité de membres de ce collège d’experts, les personnes ci-dessous citées qui se sont qualifiées par des travaux de recherches sur le phénomène de la traite et de l’esclavage ainsi qu’un ensemble de spécialistes de l’histoire, du droit, de la sociologie, de l’économie, Messieurs LESLIE J.R Pean, SALA MOLINS Louis, Yves BENOT, Jean Michel DEVEAU, P.A TAGUIEFF, Mesdames Françoise VERGES, Mireille DELMAS MARTY, Rosa Amélia PLUMELLE URIBE, Marie Christine ROCHMAN, Nelly SCHMIT, Juliette SMERALDA. Attendu que le Tribunal mandatera les requérants pour fixer, avec l’aide des personnes précitées la liste complète des experts devant faire partie du collège d’experts qui comprendra les personnes sus désignées. Que les frais d’expertise devront être intégralement supportés par l’Etat français qui a reconnu son crime dans une loi. Que d’ores et déjà les requérants demandent que la provision sur les premiers frais d’expertise qui permettront de constituer le collège d’experts soit fixée à la somme de 500 000 euros. OBJET DU PROCES Dire que le collège d’experts pourra être composé pour partie des personnes suivantes : LESLIE J.R Pean, SALA MOLINS Louis, Yves BENOT, Jean Michel DEVEAU, P.A TAGUIEFF, Françoise VERGES, Mireille DELMAS MARTY, Rosa Amélia PLUMELLE URIBE, Marie Christine ROCHMAN, Nelly SCHMIT, Juliette SMERALDA, Dire que les requérants devront en qualité de mandataires judiciaires rendre compte au Juge de leur mission dans le délai d’un an, mission qui s’accomplira sous le contrôle du Tribunal. ORDONNER, une fois constitué le collège d’experts, que ce dernier devra rendre ses conclusions dans un délai de cinq ans et que les travaux du dit collège seront financés par l’Etat français au titre de son obligation à la réparation de la dette. DIRE que le budget prévisionnel pour le financement des travaux sera établi par le collège d’experts dans les six mois de sa constitution. DIRE que l’Etat français pris en la personne de son représentant légal, l’Agent Judiciaire du Trésor, sera condamné à financer les dits travaux sur la base du dit budget prévisionnel au titre de la consignation pour frais d’expertise. FIXER à DEUX CENTS MILLIARDS D’EUROS (200 000 000 000 d’euros) la provision due sur le préjudice, somme qui sera gérée jusqu’à constitution d’une Fondation pour la Réparation en Martinique par une cogérance partagée entre le DEPARTEMENT et la REGION pris en la personne de leurs Présidents respectifs. DIRE que la présente décision, compte tenu de la nature de l’affaire, nécessite que la décision soit pourvue de l’exécution provisoire. CONDAMNER l’Agent Judiciaire du Trésor à verser aux requérants la somme de SOUS TOUTES RESERVES Bordereau énumératif des pièces sur lesquelles se fonde la demande : 1) Loi TAUBIRA du 21 mai 2001 Document complémentaire : - Les actes du Tribunal de Nuremberg condamnant les crimes nazis. ANNEXES 1) LECONS à TIRER DES MANIFESTATIONS à la 2) Programme des marches organisées par le Mouvement 3) Code de la réparation en six impératifs de base 4) AIDE MEMOIRE DE LA PARTIE CIVILE AU PROCES INTERNATIONAL DE CHRISTOPHE COLOMB contre COLLECTIF de REALISATION de l’ENCYCLOPEDIE et du MEMORANDUM (C.R.E.M.) HOMMAGE Le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine pour le lancement A l’issue des marches conduites par le Mouvement International pour les Réparations (M.I.R.), COLLECTIF DE REALISATION DE L’ENCYCLOPEDIE ET DU MEMORANDUM COLLECTIF de REALISATION de l’ENCYCLOPEDIE et du MEMORANDUM (C.R.E.M.) LECONS à TIRER Déclaration de l’intensification de la campagne COLLECTIF DE REALISATION DE L’ENCYCLOPEDIE ET DU MEMORANDUM LECONS à TIRER DES MANIFESTATIONS à la MARTINIQUE Déclaration de l’intensification de la campagne A la suite des longues marches effectuées et des retraites aux flambeaux à travers les différentes communes de la Martinique, du 16 au 21 mai 2005, sous la houlette du Mouvement International pour les Réparations (M.I.R.), conduites par Monsieur Garcin Malsa, Président du MIR Martinique, et la délégation du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine représentée par le Professeur Kapet de BANA, les délégués, venus de tous les autres pays des îles des Caraïbes, de France et d’Afrique, ont, tour à tour, ovationné, à chaque étape, les noms codés des souvenirs pour la mémoire collective historique proposés en vue d’afficher les plaques commémoratives. Ainsi, six plaques ont été proposées aux différentes communes traversées : Et les noms de certaines grandes figures, telles que, Toussaint Louverture, Abbé Grégoire, Frantz Fanon, Aimé Césaire, Marcel Manville, Gaston Monnerville, Martin Luther King, Marcus Garvey, Amilcar Cabral, Joséphine Baker, Ben Barka, William Edward Burgardt Dubois, Félix Roland Moumié, Reine Ranavaiona III de Madagascar, Kwamé N’Krumah, Cheik Anta Diop, Harriet Tubman, Dulcie September, R.G. Nicolo, Reine Abla Pokou de Côte d’Ivoire, Lumumba, etc, etc, etc…….., occuperont le paysage socioculturel et politique, boulevards, rues, universités, hôpitaux, écoles, musées, et autres fondations diverses et inaugureront la nouvelle pédagogie de l’enseignement de l’histoire dans les écoles. En outre, dans le cadre de la « déprogrammation » pour la « reprogrammation », en vue du Droit à la Mémoire et du Devoir de Mémoire, l’impératif pédagogique commande l’appellation des « Antilles africaines » à la place des « Antilles françaises ou anglaises » et « Fort-de-France » devenu « Fort d’Afrique ». C’est ce que retient la Société Savante des Encyclopédistes africains pour l’écriture des volumes concernant les îles dans le cadre des 240 volumes de la première Grande Encyclopédie politique, économique, sociale et culturelle des peuples noirs, en chantier. Ainsi, s’inaugure la « reprogrammation » de l’histoire des Peuples noirs transcendant les traces de l’histoire de la barbarie coloniale esclavagiste génocidaire dont les séquelles doivent disparaître de nos rues, de nos boulevards, de nos monuments, de nos sites dans nos villes et nos pays renaissants d’Afrique et de ses îles. Pour le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine, COLLECTIF DE REALISATION DE L’ENCYCLOPEDIE ET DU MEMORANDUM Edition 2005Konvwa Entènasyonal pou Réparasyoncalendrier du lundi 16 au samedi 21 mai 2005Lundi 16 mai : départ Sainte-Anne (place 22mé) - 18h - Marin - 2 points de ravitaillement – 15 Km 500arrivée Poirier (Rivière Pilote)mardi 17 mai : départ Sainte Luce (Place Mairie) – 18 h par ancienne route – 2 ravitaillements (13km 200)arrivée Rivière Salée Place du MarchéMercredi 18 mai : départ Lamentin ( Place d’Armes monument du Nèg mawon)-18h – 1 ravitaillement- 11,7kmarrivée Foyal angle avenue des Caraïbes et rue LibertéManifestations Place de la SavaneJeudi 19 mai : départ Schoelcher (Place des Arawaks) 18h – 1 ravitaillement – réception Mairie Case Pilote 14,3km arrivée Place de la Mairie de Bellefontainevendredi 20 mai : départ Bellefontaine – 18 h 2 ravitaillements 12,4 km - arrivée St Pierre Place BertinSamedi 21 mai : départ Saint Pierre 18 h Place Bertin1 ravitaillement Tombeau des Caraïbes – 9,1 kmarrivée : Prêcheur Place du 22 Mé 1848 CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE (C.M.D.P.) COMMUNIQUE DE PRESSE DECENNIE 2005 – 2015 COLLECTIF DE REALISATION DE L’ENCYCLOPEDIE ET DU MEMORANDUM DECENNIE 2005 – 2015 de la CAMPAGNE PANAFRICAINE et MONDIALE pour la REPARATION DUE AUX VICTIMES de la TRAITE NEGRIERE reconnue « CRIME CONTRE L’HUMANITE » commis par l’Europe, le Vatican et le Moyen Orient arabe esclavagistes. Texte intégral des SIX IMPERATIFS Premier Impératif : Deuxième Impératif : Proclamation solennelle sous l’égide des Nations Unies réorganisées et équilibrées du pardon de l’Europe, des U.S.A. et du Moyen-Orient Arabe à l’Afrique pour l’avoir colonisée et pillée. Troisième Impératif : Création d’une Commission internationale d’évaluation et de compensation des destructions et des dégâts ou préjudices causés à l’Afrique et aux peuples noirs du fait du génocide Euro - U.S.A. et du Moyen-Orient Arabe esclavagistes. Quatrième Impératif : Modification, refonte et équilibrage des structures et institutions des Nations Unies, notamment le Conseil de Sécurité disposant de cinq membres dont un par continent, corrigeant ainsi l’accaparement d’un siège par la seule Amérique du Nord (U.S.A.), au détriment de l’Amérique latine et du siège revenant au Continent Asiatique par la Chine toute seule, en fait, quel crime d’avoir ignoré l’existence de deux continents « l’Afrique et l’Australie ». C’est, depuis une dizaine d’années déjà que les encyclopédistes africains, en liaison avec les différentes organisations des peuples noirs et de la diaspora ont inscrit ce point d’interpellation dans leur programme de combat pour la réhabilitation et le développement de l’Afrique. Cinquième Impératif : Création d’une Commission internationale pour la réécriture de l’Histoire de l’Humanité basée sur la nouvelle physionomie du monde ainsi réorganisé et rééquilibré, condamnant devant le nouveau tribunal de NUREMBERG tous les dirigeants au pouvoir dans les gouvernements européens et nord-américains et arabes esclavagistes lors du partage et de la colonisation de l’Afrique, de l’Amérique latine et de l’Asie pour génocide et crime contre l’Humanité : Sixième Impératif : Création sous l’égide des Nations Unies d’une banque internationale pour la Reconstruction et le Développement de l’Afrique aux fins de réparation des dégâts et préjudices causés par la traite des noirs, la colonisation et le pillage des ressources naturelles de ce continent par les puissances coloniales européennes et leur allié nord-américain, inversant ainsi ce que l’escroquerie mondiale appelle l’endettement des pays sous-développés, le sous-développement étant à son origine le résultat du pillage esclavagiste, le partage et la colonisation que perpétuent, depuis 1960, date des Indépendances Africaines, les pouvoirs néocoloniaux et antidémocratiques. Pour le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine, COLLECTIF DE REALISATION DE L’ENCYCLOPEDIE ET DU MEMORANDUM **COLLECTIF DE REALISATON DE L’ENCYCLOPEDIE ET DU MEMORANDUM** AIDE MEMOIRE DE LA PARTIE CIVILE 1. Pourquoi le besoin d’un procès de Christophe Colomb, aujourd’hui, cinq siècles après ? - Christophe COLOMB est le symbole par lequel les peuples noirs, indiens et juifs accusent l’Europe, le Moyen Orient arabe et les Etats Unis d’Amérique du Nord de crimes, de génocides contre l’Humanité pour l’esclavage, la traite négrière, l’extermination et le massacre collectif d’êtres humains. - Christophe COLOMB étant ainsi considéré – d’une part comme le pionnier de la piraterie du monde esclavagiste, - d’autre part comme l’inspirateur de constructions navales et de tout autre moyen de transport maritime approprié au trafic et commerce d’êtres humains, que sont les négriers. C’est en effet, à l’aide des négriers que furent transportés pendant de longs siècles les esclaves transformés en produits de vente ou de transactions entre européens, arabes et les ségrégationnistes nord – américains. - Disons d’entrée, que le procès de Christophe COLOMB criminel, cinq siècles après, ne peut être qu’un procès contre l’oubli de l’Histoire, un procès pour une nouvelle pédagogie de l’Histoire Universelle, un procès de réhabilitation des peuples juifs, des indiens et africains victimes et marginalisés. En dernière analyse, réaffirmons que c’est un procès contre les commanditaires ou les continuateurs des actes criminels de Christophe COLOMB. En effet, l’histoire révèle que les inspirateurs, les bénéficiaires, les continuateurs répondant des actes de Christophe COLOMB sont les nations européennes, arabes moyen- orientales qui se sont livrées à la colonisation, à la domination de peuples entiers transformés en champs d’exploitation et de pillage pour leur propre enrichissement. - Un procès, enfin, pour que réparation soit faite et qu’un Nouvel Ordre Mondial, fondé sur la liberté, la justice et la paix, s’instaure parmi tous les êtres humains réconciliés. En définitive, un procès de réconciliation et de renaissance universelle. - C’est pourquoi, aujourd’hui, cinq siècles après, nous sommes davantage fondés à dire que Christophe COLOMB a été, sinon est devenu, l’envoyé spécial de ses commanditaires européens, arabes moyen- orientaux et ségrégationnistes nord – américains. - Il n’y a pas évidemment pas de preuve plus crédible d’imputation des responsabilités que celle qui consiste, aujourd’hui, à commémorer par les nations esclavagistes et coloniales les exploits criminels de Christophe COLOMB, inaugurant çà et là des expositions presque universelles ou internationales, parce que sous l’égide de l’UNESCO pour certaines (les anneaux de la mémoire à Nantes et autres mascarades). Ainsi, comme on le constate, les « exploits » de Christophe COLOMB sont l’occasion de grandes réjouissances commémoratives pour les nations bénéficiaires des richesses pillées accumulées. La conscience de l’Humanité est fondée à s’interroger sur les conséquences atrocement douloureuses de cet événement. Conséquences gravissimes qui ne peuvent être imputables autrement qu’aux bénéficiaires de l’acte générateur. 2. Quels sont les actes ? - la découverte du Nouveau Monde, 3. Quels sont les auteurs de ces actes criminels ? 4. Quelles sont les victimes ? 1) « Dès son second voyage, Christophe COLOMB amène une cargaison d’esclaves sur le continent américain… Redoutée, redoutable, la traversée de l’Atlantique sur le navire mérite sa réputation … Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur douze à quinze millions de Noirs « traversés » pendant la traite, de un et demie millions sont morts en cours de route… Plusieurs mois de voyage dans des conditions de surpopulation et d’hygiène épouvantables… » Extrait tiré de l’ouvrage : Esclaves et négriers de Jean MEYER. Editions La Découverte. 1993. 5. Que doit faire l’Humanité devant cette ignominie générale ? - Réécrire l’Histoire de l’Humanité, celle des cinq continents pour « dédamniser » et démarginaliser les peuples victimes : Juifs, Noirs, Indiens, Aborigènes d’Australie etc. - refondre les Institutions de l’ONU pour une représentativité plus réelle des grandes régions du monde notamment : - refonte du Conseil de Sécurité devant fonctionner sur la base de cinq membres dont un par continent, démarginalisant ainsi l’Afrique et l’Australie actuellement absentes de la structure de cet organe, - création d’une Commission Internationale sous l’égide des Nations Unies pour une réécriture de l’histoire générale de l’Humanité, - création d’une Commission Internationale d’Indemnisation et de Réparation aux victimes des crimes et des génocides contre l’Humanité ainsi perpétrés par Christophe COLOMB et perpétués par ses commanditaires et continuateurs, - reconnaissance par les Nations Unies de l’esclavage, de la colonisation, du néocolonialisme, du racisme, de la ségrégation raciale, de l’Apartheid, de l’antisémitisme comme crimes contre l’Humanité complétant ainsi le procès de NUREMBERG, condamnant le nazisme, - demande, sous l’égide des Nations Unies, par toutes les nations colonisatrices et autres acteurs des faits de l’esclavage et du racisme, du pardon aux nations victimes pour les avoir colonisées, exploitées et humiliées, - enregistrement à titre d’exemple dans les Archives des Nations Unies et insertion dans les manuels d’enseignement de l’Histoire Universelle du pardon du Pape Jean Paul II, au nom de l’église romaine et au nom de l’Humanité à l’adresse des peuples victimes de l’ignominie de l’esclavage, - restitution, sous l’égide des Nations Unies des objets d’art volés aux peuples spoliés pour la reconstruction de leur patrimoine culturel national, - décolonisation du paysage culturel et spirituel des peuples victimes. Professeur Kapet de BANA
Site du CMDP
et autre lien du MIR : www.wasadugu.org
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