La plus grande injustice de ce monde

nicky, Dimanche, Mai 29, 2005 - 23:36

Author: Nicky

First paragraph (Teaser):

Connaissez-vous la plus grande injustice de ce monde ?
Ce sont ces femmes qui ont travaillé toute leur vie et qui n’ont droit à AUCUNE prestation de la régie des rentes du Québec.

Rest of the text:

Connaissez-vous la plus grande injustice de ce monde ? Non! Vous ne vous en doutez pas ou bien vous ne savez pas vraiment laquelle, car il y en a tellement que de s’y retrouver là-dedans prendrait bien un vingt-cinq ans…minimum.

Eh bien! Moi , je vais vous en nommer une seule qui est vraiment flagrante.

Ce sont ces femmes qui ont travaillé toute leur vie et qui n’ont droit à AUCUNE prestation de la régie des rentes du Québec.

Et pourquoi tout cela me direz-vous ? Parce que tout simplement ces dames ont fait un travail extraordinaire pour la société mais sans aucune rémunération.. Leur travail étant considéré comme une vocation dans le temps ce qui n’apporte pas de beurre sur la table quand arrive l’âge de la préretraite.

Ce qui veut dire que travailler 24 heures sur 24 toute sa vie pour n’en récolter, je voudrais bien écrire RIEN, mais ce serait abusif de ma part de dire cela car ce sont ces héroïnes qui ont bâti la société d’aujourd’hui. Toute ma reconnaissance leur est due et cela n’a aucun prix tellement c’est valorisant et la moindre des choses serait de les remercier de tout cœur car, sans elles, qui sait ce que nous serions devenus même que la question ne se poserait même pas aujourd’hui car nous n’existerions même pas.

Imaginez rien qu’un petit instant le petit magot qu’elles auraient amassé en ayant qu’une minime partie du salaire que l’on donne aujourd’hui aux garderies. Je suis certaine que ma mère n’aurait pas vieilli dans la pauvreté avec seize enfants et rendre à César ce qui revient à César n’aurait été que justice.

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Sujet:	Nicky, Il est vrai que l
Auteur-e:	RiouxYves/Bleuler
Date:	Lun, 2005-05-30 11:59

Nicky,

Il est vrai que le travail des mères de famille à la maison n'est pas reconnu de la même façon par les institutions publiques. Est-ce pour autant "la plus grande injustice du monde"? Je n'en suis pas certain. D'abord, la culture traditionnelle reconnaît l'importance de ce travail et l'a toujours beaucoup valorisé. Ensuite, ce genre d'engagement est généralement le fruit d'une "convention de couple". Celui qui part travailler partage généralement son revenu (salaire puis pension et RRQ) avec celle qui reste à la maison. Voilà où se trouve la rémunération de celle qui travaille à la maison. Lorsque l'on compare ce sort à ceux des paysans soumis en esclavage dans les mines brésiliennes et certaines usines asiatiques, ce qui vous parait comme la plus grande injustice du monde pali rapidement.

Avoir des enfants est un choix de couple qui sollicite des ressources et qui ne rapporte jamais vraiment de revenu. C'est vrai lorsque madame reste à la maison et c'est vrai aussi si madame et monsieur vont tous deux travailler. Ce n'est pas une chose que l'on fait pour de l'argent et c'est bien mieux ainsi. Ceux qui voudraient "marchandisser" la famille (comme les anciens créditistes) me sont toujours apparue un peu suspect.

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Sujet:	Est-ce qu'on marchandise la
Auteur-e:	juliedelariviere
Date:	Ven, 2009-05-29 08:31

Est-ce qu'on marchandise la famille, lorsqu'on subventionne les enfants( a tres haut prix), pourvus qu'il fréquentent une garderie d'état? Au Québec, on paye tres cher pour que les deux parents puissent travailler mais on ne donne rien a ceux dont l'un des parents prend la charge l'éducation de l'enfants. Les parents educateurs devraient etre reconnus comme faisant le meme travail que l'educateur en garderie. C'est injuste. Ce sont surtout les femmes qui paient un prix tres élevé pour un choix pas valorisé du tout.

L'état, en ne financant que l'institution publique monopolise l'éducation de nos enfants de 1 an a 16 ans. Je crois qu'il ne faut pas minimiser l'impact d'un tel choix de société, ni son importance. Garder l'enfant dans sa famille est le choix le plus économique. Si l'état veut aider les familles equitablement, les enfants, qu'il les aide sans préference.

Ce qui est arrivé en Roumanie, sous le régime de Ceaucescu, est un exemple extreme de ce qui peut arriver lorsque l'état minimise l'importance de la famille et que les enfants appartiennent a l'état.

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