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Vote de grève massif au Journal de Montréal

PML, Jeudi, Avril 21, 2005 - 10:15

Conseil central du Montréal métropolitain

Après avoir constaté l'intransigeance de leur employeur dans le cadre des négociations pour le renouvellement de leur convention collective, les membres du Syndicat des travailleurs de l'information du Journal de Montréal (STIJM) ont soutenu, par un vote massif aujourd¹hui, le recours à la grève générale illimitée à être déclenchée au moment jugé opportun.

Deux cent quatre des 273 membres du STIJM ont voté à 92,15 % (188 pour, 16 contre) en faveur de la recommandation du comité de négociation syndical, à l'occasion d'une assemblée générale tenue en début d'après-midi.

« Nos membres ont été très clairs lors de l'adoption de moyens de pression, il y a une douzaine de jours. L'employeur devait donner des signes de bonne foi et négocier sérieusement. Ça n'a pas du tout été le cas. Nous avons constaté, à notre grand désarroi, que les négociateurs du Journal de Montréal sont arrivés les mains vides », a déclaré Martin Leclerc, président du STIJM et porte-parole du comité de négociation syndical.

Selon M. Leclerc, l'employeur n'a fait aucune tentative pour régler les quatre grands enjeux de cette négociation : la création de postes, l'embauche des surnuméraires de longue date, la limitation du nombre de pigistes à rabais utilisés par le Journal de Montréal et le rattrapage salarial.

« Toute personne le moindrement sensée aurait pensé que l'employeur profiterait des quelques derniers jours pour réviser sa position et faire au moins quelques pas dans notre direction. Mais il a fait du surplace », a dit le président du STIJM.

M. Leclerc avance que les membres du STIJM sont convaincus que la demande patronale d'une conciliation formulée hier après-midi, qui se traduit à court terme par une interruption des négociations, constitue une manœuvre peu subtile pour faire traîner les choses.

« Si l'employeur était sérieux, il discuterait avec nous au lieu de tenter de gagner du temps. Il a dit lui-même que nous sommes condamnés tôt ou tard à nous entendre, alors procédons. Pas besoin pour cela d'un conciliateur ! Et s'il doutait de la détermination de nos troupes, le vote de ce midi a mis les choses au clair », a tonné le président du syndicat.

Le STIJM représente les 273 salarié-es de la rédaction, des bureaux et des Petites annonces du Journal de Montréal. Leur convention collective est échue depuis le 31 décembre dernier.

<a href="http://www.csn.qc.ca/Communiques/CommAvril05/Comm19-04-05d.html">http://www.csn.qc.ca/Communiques/CommAvril05/Comm19-04-05d.html</a>


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