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La construction de l'autonomie en danger! Repression à Puebla Mexique contre des collectifs alternatifs.Anonyme, Mercredi, Avril 6, 2005 - 18:18
ESPIRAL 7
Le 3 avril, Nous les collectifs Sociedad Arkana, GRA, Espiral 7, Cómplices del odio, Mala influencia, rude boys, Luna y Sombras, Humor ácido y Prensa Subversiva, étions en train de réaliser un événement politico-culturel (musique, poésie, théâtre, projection de documentaires) au zocalo (place centrale) de la ville de Puebla. Pendant que nous essayions de connecter l'équipement sonore, des employés de la mairie nous ont signalés qu'il n'était pas possible d'utiliser l'électricité du zocalo et nous en empéchèrent. Nous avons donc décidé de ne pas connecter nos appareils et nous avons commencé notre représentation. Les employés de la mairie (cette fois à plus de 15) – qui ont été identifiés comme des hommes de main du maire Enrique Doger Guerrero - sont revenus , l'air méprisant, et ont encerclé ceux qui étaient en train de participer à la piéce. A ce moment, il y avait environ 150 personnes venues en spectateur assiter à cet événement. L'ambiance a alors commencé à se dégrader. Mais la pièce a continué. A la fin de la piéce nous avons commencé à parler avec l'assistance, pour leur indiquer qu'il était clair qu'il s'agissait d'une indimidation et que nous avions le droit d'utiliser le zocalo pour nous exprimer. Ce à quoi les gens ont répondu, en criant aux employés de la mairie de s'en aller. A ce moment la police est intervenue en essayant d'interpeller un des membres des collectifs qui parlait avec le public et la chasse a commencé : coups, bouculades , et autres brutalités. 8 personnes, qui participaient à l'événement, ont été arrétées. Les arrestations ont été effectuées, sur ordre des hommes de main de la mairie qui désignaient à la police qui devait être interpeller. Les personnes arrêtées sont : Jesús Antonio del Angel Sosa, Tamara San Miguel Suárez, Angel Rivas Rojas, Ulises Martinez Villacís, Eliezer Carreto Nuñez, Javier Aurelio Martínez Castillo ainsi que deux autres compagnons. Une fois embarqués dans le fourgon de la police, nous avons reçu des coups de pieds lorsque nous tentions d'expliquer notre situation au public. D'autres, parmi lesquels se trouvait une femme enceinte, ont été agressés par les employés de la mairie lorsqu'ils essayaient de récupérer le matériel sonore et leurs affaires. Les gens qui assistaient à la représentation et qui nous ont soutenu ont aussi été agressés. Les personnes arrétées ont été transférées au commissariat central où elles ont été maintenues en détention durant 8 heures. L'argent qu'elles avaient sur elles ne leur a pas été restitué lors de leur libération. Le juge a retenu deux chefs d'accusion à leur encontre : Trouble à l'ordre publique en réunion et/ou Réalisation d'événements culturels sans autorisation de la mairie. Un groupe de compagnons s'est rendu vers 18:30 à la mairie pour demander une entrevue avec l'adjoint au maire pour la sécurité Javier Cacique ou toute personne pouvant les recevoir afin de témoigner des événements et demander la libération de nos compagnons. Pour seule réponse, la mairie a fait appel à la police préventive de l'état, à des éléments de la SWAT, à des Procureurs Généraux de Justice encagoulés et à la police à vélo, nous refusant ainsi toute possibilité de dialogue. Nous avons été menacés à plusieurs occasions, en nous disant que si nous n'évacuions pas les lieux ils nous arrêteraient et que s'était un délit de rester là. Il s'agit d'une violation de notre droit de libre circulation. La mairie répond à une demande de dialogue par des menaces. Suite à ces événements, nous voulons manifester notre indignation face au recul de nos droits civiques dans notre ville. Nous voyons que la façon de “gouverner |
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