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Un gain pour les étudiants n'est pas «une perte» pour les QuébécoisAnonyme, Mercredi, Avril 6, 2005 - 09:23 (Communiqués | Education)
PCC (m-l)
Sur l'entente de principe du gouvernement Un gain pour les étudiants n'est pas Le ministre de l'Éducation Jean-Marc Fournier a dit que l'entente de principe permet d'«améliorer une mission» sans déstabiliser «une autre mission». «Nous avons précisé que les discussions devaient se tenir à l'intérieur de notre cadre budgétaire», a-t-il dit. Bref, il poursuit l'argument que tout se résume à un «tirage de couverte» entre les étudiants et les autres collectifs de la société québécoise. C'est une idée que tous les gouvernements du Canada s'efforcent d'inculquer à la population pour justifier l'offensive antisociale. Leur but est de faire croire que les allocations budgétaires ne sont pas des décisions politiques au service d'intérêts étroits. La base économique et le point de départ pour répondre aux besoins en éducation n'est pas l'argent alloué aux «autres missions» du gouvernement. Cet argent alloué aux autres programmes vient de quelque part lui aussi. C'est ce que l'illusionniste Jean-Marc Fournier cherche à cacher. Ce n'est pas vrai que la seule façon d'améliorer les bourses aux étudiants est d'«enlever des crédits aux universités» ou de négliger d'autres responsabilités sociales, comme le prétend le ministre. À qui appartient le produit social total du Québec, toute cette richesse créée par le travail de la classe ouvrière et du peuple du Québec et à quoi sert-il? Qui a décidé qu'un pourcentage décroissant de ce produit doit servir aux programmes sociaux tandis qu'un pourcentage croissant doit servir à payer les riches et à rendre les grands monopoles plus concurrentiels sur les marchés mondiaux? Les étudiants ne se laisseront pas berner par cette idée fixe que tout gain pour eux représente une perte pour l'ensemble des Québécois et Québécoises. C'est le contraire qui est vrai dans le cas de leur demande d'aide financière à l'étude. Pour répondre aux besoins actuels et futurs du peuple dans un Québec moderne, il faudra plus (beaucoup plus) et non moins de personnes instruites. Le ministre Fournier a commencé sa conférence de presse dimanche en disant: «Nous avons toujours dit que nous étions sensibles à la question de l'endettement» et qu'il fallait «mettre toutes nos énergies à la recherche de solutions novatrices favorisant l'accès aux études supérieures.» Si c'était le cas, pourquoi a-t-il commencé par couper 103 M$ à l'aide aux études et pourquoi a-t-il été forcé d'en remettre une partie seulement après une lutte résolue, massive, vigoureuse et tenace des étudiants? La vérité est que le gouvernement Charest est en train de détruire l'éducation au Québec. C'est la différence entre utiliser nos richesses humaines et matérielles pour répondre à nos besoin et détruire et gaspiller notre potentiel humain et nos richesses naturelles parce que leur développement ne répond pas aux besoins immédiats de la minorité qui contrôle l'État. Arrêter de payer les riches!
Site web du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste)
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