|
Jeff FilliOZpythagore, Mercredi, Mars 23, 2005 - 07:39 Parlons de "téléréalité". C'est à une version "réalité" du Magicien d'Oz que le Québec a eu droit dans l'affaire Fillion vs Chiasson. Jeff FilliOZ Je ne sais plus qui a dit « La vie est belle quand elle imite l’art », ou quelque chose de ce genre, mais, effectivement, il a été fort intéressant de voir, cet hiver, la réalité rattraper la fiction. Et encore, la fiction la plus féérique. Car c’est à une version « réalité » du Magicien d’OZ que le Québec a servi de théâtre dernièrement. Une jeune fille nommée Dorothy, remplacée dans la vraie vie par une jeune femme nommée Sophie, se retrouve au cœur d'une tempête, transportée dans un pays terrifié par un monstre hurlant qui domine la belle ville émeraude au bout du chemin (ou la vieille capitale au bout de la 20). Prenant son courage à deux main, la jeune femme décide de faire face à celui devant qui tous les habitants du pays s’agenouillent de terreur, croyant qu’il peut tous les détruire. Et qu’est-ce qu’elle découvre ? Un nabot qui gueule dans un gros cornet. Et dans la vie comme dans le conte, une fois découvert, il disparaît dans un grand nuage nauséabond, car il n’avait, en fait, aucun autre pouvoir que la lâcheté des autres. Même la phrase la plus célèbre de Dorothy, celle qu’elle prononce au début du film, Sophie aurait pu la dire à Jeff Fillion qui est un grand admirateur de la droite américaine, celle qui domine les États du Centre et du Sud. Elle aurait pu lui dire que le Québec, « Ce n’est pas le Kansas ». Tout est bien qui finit bien. Encore qu’on peut penser qu’il y aura des « sequels »… André Pelchat |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|