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Les fiers-à-bras de la FTQ construction font la loi dans la manif de la FECQ et de la FEUQBadAcid, Jeudi, Mars 17, 2005 - 13:41 (Analyses)
BadAcid
Jamais une manifestation étudiante n'avait été aussi policée. Une joyeuse troupe des carriéristes, de futurs policiens, assistés de l'aile de la jeunesse nationaliste du PQ et du Bloc, s'est employée à diriger une fraction des syndiqués de la FTQ construction dans l'objectif évident de démolir ce qu'ils appellent les casseurs, les anars, etc. Le rôle des étudiant de la FECQ et de la FEUQ, c'était d'identifier les gens qui ne sont pas le bienvenue près de leur élite, c'est-à-dire tout le monde sauf les artistes reconnus, les petits chefs d'associations étudiantes, les médias, les députés et la police! Plusieurs actes d'abus sont à signaler. Oui, plusieurs choses sont à dénoncer. Mais je ne suis pas la seule victime de la médecine de la FECQ et de la FEUQ, c'est pourquoi je ne vais pas abordé l'ensemble des abus, mais seulement le mien. J'invite formellement tous les autres camarades qui furent affectés à écrire leur histoire personnel au plus vite sur le CMAQ. Lorsque je suis arrivé, vers 14h30, il y a avait déjà beaucoup de gens. Il était difficile de parvenir là où nous souhaitions. Pour ma part, je cherchais le camion où les élites de la petite politique allait cracher leur venin. La sonorisation, c'est important. Je suis photographe. Alors, le camion de la devanture me permet habituellement de prendre quelques clichés de manière surélevée, en montant dessus. Lors des précédentes manifestations de la FECQ et de la FEUQ, j'ai pu sans problème monter sur la surface et prendre de belles photos de type fermière; chose qui plaît dans le milieu journalistique. L'événement est donc un précédent. Cette fois-ci, je suis arrivé à destination, à côté du camion. Deux caméramans prennaient des prises de vue lorsque j'ai décidé de faire de même, de monter sur la surface. À ce moment-là, personne ne s'interpose entre moi et le camion. Je prends alors deux ou trois photos pour ensuite me faire accoster rapidement par un terrible et menaçant fier-à-bras de la FTQ qui m'annonce que ma présence sur le camion est non-autorisé. Ce sont des élites de la FECQ et de la FEUQ qui m'ont identifié, Jonathan Plamondon, par exemple, qui était juste en bas. Je les vois me pointer. J'essais de parler à un responsable de la FEUQ sur le camion qui refuse catégoriquement de discuter avec moi. Alors, j'essais simplement, à partir de ce moment, de descendre du camion de manière autonome, mais le gars de la FTP m'apporte de l'autre côté du camion, toujours sur le dessus, où une vingtaine de malades comme lui sont en bas du camoins et veulent me faire descendre promptement. Je demande qu'ils se tassent pour que je puisse le faire moi-même. J'ai peur. Ils m'intimident constamment. Le gars sur le camion avec moi ne cesse de dire qu'il va me casser. Il fait des menaces à mon intégrité physique de façon récurrente et la pression augmente ainsi. À ce moment, ça fait peut-être 1 minute et demie que je suis sur le camion. Là, le gars de la FTQ me pousse dans la foule de ses dangereux amis où on m'attrape d'en bas, au peu comme dans un show rock. Au moment où je mets mes pieds à terre, sans avoir le contrôle de la situation d'aucune manière, je reçois un coup de pied au cul assez fort (j'ai mal encore!). Je me retourne vers le coupable présumé immédiatement et je lui demande s'il m'a botté le cul. Il dit que oui et ses chums me pognent et m'éloignent de la scène, et de cette tête merveilleuse de surcroît. Je décide, bien entendu, de dénoncer ouvertement cet abus du service d'ordre des petites têtes de la FTP. Je demande le nom de mon botteur de cul aux autorités en présence. À tour de rôle, le ton augmente et je ne me laisse pas faire. Je continus à réclamer à la dénonciation du mec et son nom. On refuse de me le donner. En échange, un mec, complètement débile il va sans dire, me dit que si il peut mettre la main sur mon nom, alors là il va me casser. Je lui dit que tout le monde connaît mon nom dans le milieu et qu'il n'est vraiment pas difficile à obtenir s'il le souhaite vraiment. À tour de rôle, des gens de la FTQ viennent m'impressionner comme des brutes sous un silence constant des autorités de la FECQ et de la FEUQ et des militantEs aux alentours. On refuse de collaborer avec moi. L'engueulade se poursuit. Au moins 5 protagonistes menacent explicitement mon intégrité physique dans cette affaire. Un certain Daniel de la FTQ construction s'excuse des débordements à nom de ses camarades. Il veut étouffer l'affaire. Vous trouverez en annexe une photographie : une image de mon agresseur à gauche et une image du gars, le chef de la gang des cons, qui m'a poussé en bas du camion et menacer à outrance pendant une minute au moins. Prendre en note que je cherche le nom de mon agresseur pour que l'affaire n'en reste pas là. Rien n'est exclu, la FTQ et la FEUQ vont me payer ça!
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