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Guantanamo et Abou Ghraïb : des Auschwitz du 21ème siècle ?Anonyme, Samedi, Janvier 29, 2005 - 01:06 (Analyses)
Radio Havane Cuba
Les quatre Britanniques libérés récemment de la prison de la base navale de Guantanamo, située sur une portion du territoire cubain usurpé par les États-Unis, constituent un témoignage vivant des exactions qui y sont commises. Notre point de Vue se penche sur ces graves violation de leurs droits humains. Guantanamo et Abou Ghraïb : des Auschwitz du 21ème siècle ? Les quatre Britanniques libérés récemment de la prison de la base navale de Guantanamo, située sur une portion du territoire cubain usurpé par les États-Unis, constituent un témoignage vivant des exactions qui y sont commises. Notre point de Vue se penche sur ces graves violation de leurs droits humains. Moazzam Begg et ses accompagnants font partie des quelque 200 prisonniers qui ont eu l'heur d'être libérés du véritable camp de concentration créé par les États-Unis à Guantanamo où ils ont été enfermés pendant trois ans. La plupart des quelque 700 prisonniers entassés dans cette enclave que personne ne peut inspecter ont été faits prisonniers en Afghanistan après l'invasion déclenchée par les États-Unis sous prétexte de renverser le régime taliban. Les États-Unis les maintiennent à Guantanamo sous une surveillance militaire stricte, aucune charge n'a été présentée contre eux et ils sont privés des droits que devrait leur accorder la justice civile. Cela inquiète énormément leurs proches et les organisations de défense des droits humains. Plusieurs des prisonniers ont confirmé qu'ils ont été victimes d'abus, mais d'autres gardent un silence total. Ceux-ci craignent des représailles s'ils diffusent ce qu'ils savent ou s'ils parlent des exactions qu'ils ont souffertes dans leur propre chair. Jusqu'à un certain point on comprend la peur qu'éprouvent ces personnes car même le gouvernement étasunien a ignoré les décisions de la Cour Suprême des États-Unis qui a indiqué que toutes les personnes faites prisonnières dans le cadre de la dite " lutte contre le terrorisme " ont le droit de porter plainte devant la justice civile pour mettre en cause leur emprisonnement. Le Président Bush y a répondu en demandant aux tribunaux militaires d'étudier cas par cas. Une telle procédure, comme le soulignent beaucoup de spécialistes, viole les principes de justice que brandit un pays qui se veut le plus démocratique de la planète. Les prisonniers soupçonnés d'être des terroristes sont soumis à un système illégal qui leur refuse de voir les preuves existant contre eux et de défendre leur innocence devant des tribunaux impartiaux car les personnes chargées des procès ont été nommées par le Secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, un des faucons de Washington. Toujours à propos de la libération des quatre Britanniques à la demande de Londres, l'administration Bush devrait continuer à faire de même si elle ne peut pas prouver immédiatement la culpabilité des prisonniers se trouvant dans la base navale de Guantanamo et sur le territoire des États-Unis. Même au cas où l'administration Bush prendrait une telle décision elle continuerait à être responsable des dommages physiques et mentaux causés aux prisonniers d'autant plus que la soldatesque étasunienne est la cible d'une pluie de critiques et d'accusations pour les tortures infligées en Irak et dans la base navale de Guantanamo. L'illégalité et la violation de toutes les normes et principes du droit international marque du début à la fin, la dite croisade contre le terrorisme lancée par Bush. Incroyable mais vrai, on dirait que le devise des États-Unis en matière des droits humains est : faites ce que je dis et pas ce que je fais ! La démagogie, toujours la démagogie Made in Usa !
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