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L'IMPÉRATRICE NUE ou LA GRANDE FRAUDE MÉDICALE

katherine, Mardi, Janvier 11, 2005 - 17:09

Katherine

Cet écrit de Hans RUESCH est la suite logique de son sensationnel "Expérimentation animale - Honte et échecs de la médecine". Il expose comment, avec l'aide des agences de presse et par la vénalité des mass-médias, le public a subi un lavage de cerveau le poussant à mettre "soins médicaux" et "santé" sur un même pied d'égalité, alors qu'en réalité il s'agit précisément du contraire : la médecine moderne est devenue à présent la source primordiale des maladies. C'est ainsi qu'en un an, 1,5 million d'Américains ont dû être hospitalisés par suite de l'administration de médicaments qui auraient dû les "guérir" d'une chose ou d'une autre.

L'expérimentation animale, immanquablement trompeuse, est évidemment l'alibi forgé par la Puissance Médicale pour extorquer de fabuleuses subventions pour une fausse recherche et pour protéger les fabricants de médicaments contre les poursuites en justice chaque fois que les suites néfastes de l'un de leurs produits ne peuvent plus être cachées.

Ce livre fournit les preuves de ce qui est avancé et, de plus, expose au grand jour des faits que nombre d'individus puissants voudraient voir enterrés à tout jamais.

Plusieurs extraits autorisés.

L'IMPÉRATRICE NUE
ou La Grande Fraude Médicale
DE HANS RUESCH

TROIS EXTRAITS AUTORISÉS

TESTS DE BRÛLURE SUR LES CHIENS.
Exemple d'expérience menée par le "Cincinnati Shriner's Burns Institute"

Les chiens ont été "tondus" du cou jusqu'à la base de la queue. Les chercheurs ont procédé en appliquant des compresses imbibées de kérosène qu'on a enflammées et laissé brûler pendant 60 secondes pour ensuite étouffer le feu avec une serviette mouillée. Après 30 secondes, la température de surface était passée à 100 C, pour monter à 180-200 C au moment d'éteindre. On a brûlé ensuite l'autre côté de la même façon. Puis on laisse l'animal mourir au bout de ces souffrances, parfois même sans analgésiques pour diminuer les douleurs.

Premier extrait, page 169

La maison Rockefeller

... Au fil des années, un vrai flot de biographies et d'histoires sur la Famille et sur la Maison fut publié par les éditeurs les plus respectables de New York. Elles présentaient cependant toutes, une particularité qui en disait long, mais qui ne sautait aux yeux que du lecteur attentif. Il était redevenu possible d'évoquer, sans courir de risques, les traits de caractère les moins plaisants et les premières activités illégales du Fondateur - mais pas de dire quoi que ce soit pouvant ternir l'image lumineuse de ses successeurs encore en vie ou pouvant menacer, d'une façon ou d'une autre, les intérêts financiers de la Maison. Même certains des passages les plus accablants du livre d'Ida Tarbell firent leur réapparition - comme dans l'ouvrage, apparemment critique, du Professeur Lundberg : The Rich and The Super Rich (1968) et dans celui de Peter Collier et David Horowitz : The Rockefellers (1976). Lundberg, historien formé à l'Université de Columbia, devenu ensuite membre de l'Université de New York, faisait également partie de l'Establishment Rockefeller et pouvait impunément révéler, ainsi que Collier et Horowitz, bon nombre de tortueux procédés commerciaux malhonnêtes utilisés dans le passé par la Famille. Il leur était même possible de fournir, dans leurs divers "exposés courageux et impitoyables", les preuves que les "bonnes oeuvres" de Rockefeller étaient pour la plupart des moyens d'évasion fiscale et, qu'en réalité, elles étaient très lucratives, rapportant beaucoup plus d'argent aux donateurs que ceux-ci semblaient en avoir donné. Tous ces "exposés courageux et impitoyables", publiés par des éditeurs prestigieux, oublient tous cependant de mentionner un fait d'importance capitale. Quelle est cette omission ?

Les auteurs mentionnent toutes les multiples et diverses entreprises industrielles et commerciales du Cartel Rockefeller, sauf une. Ils se souviennent du pétrole et de ses dérivés, du charbon, du gaz naturel, de l'électricité, des chemins de fer, des autos, de l'acier, du caoutchouc, de l'immobilier, des arts, de l'édition, de la radio et de la TV. Mais une activité - des plus rentables - est systématiquement omise, même dans les écrits qui, en apparence, attaquent les Rockefeller le plus violemment. C'est précisément celle qui a toujours le plus tenu à coeur aux Rockefeller, depuis qu'"Old Bill", le papa de Senior, avait commencé à ratisser la campagne américaine vendant de l'huile de serpent et des flacons de pétrole aux paysans crédules en leur faisant croire qu'il s'agissait d'un remède contre le cancer et contre les maladies : cette activité oubliée par tous, c'est la production de médicaments.

Citer la participation de Rockefeller dans 200 firmes produisant des médicaments aurait signifié que l'on révélait les motifs ayant présidé à la fondation, en premier lieu, du General Education Board, ensuite, des autres "Fondations charitables" du même genre dans le monde entier, largesses qui constituaient les instruments les plus efficaces pour augmenter les bénéfices de la Maison et son pouvoir en imposant à une population innocente et sans défense la Nouvelle Religion, une croyance dogmatique dans les pouvoirs miraculeux de l'actuelle médecine officielle, ce qui conduit à une consommation sans cesse accrue de médicaments nocifs, entraînant de nouvelles thérapeutiques toujours plus onéreuses et plus préjudiciables.

Ces livres contenaient-ils cette révélation qui n'aurait dû apparaître ? Ou, du moins, qu'ils n'auraient pas été longtemps assez disponibles sur le marché ?

Deuxième extrait, page 186

Les expériences atroces faites sur les animaux.

Exemples d'expériences de routine, tacitement acceptées par l'ensemble de la communauté des chercheurs et par les soi-disant Organisations s'occupant de la Santé.

Des expériences faites sur des dauphins dont l'intelligence pourrait surpasser, peut-être, celle de l'homme, provoquèrent une frustration et une angoisse telles, que les animaux se suicidèrent.

Rien qu'aux États-Unis, près de 90 millions d'animaux sont, chaque année, torturés à mort ; 34 millions par l'industrie pharmaceutique américaine qui est également responsable de la mort de plusieurs dizaines de milliers d'êtres humains, conséquence directe de ces expériences «alibi».

Lorsqu'au cours d'expériences au Huntington Research Center anglais, on a versé du shampooing dans les yeux des lapins, la douleur a été si intense que ces animaux, ordinairement silencieux, se sont mis à hurler. Parmi les firmes qui ont admis pratiquer ces méthodes, on note : Revlon, Wella, Elizabeth Arden, Fabergé, Gillette, Coty, Germaine Monteil, Helena Rubinstein, Johnson et Johnson et bien d'autres. Yardley prétend avoir mis un terme à cette pratique depuis quelques années.

Afin d'étudier les effets de la douleur, des chiens et des chats ont été placés sur des plaques chauffantes chauffées ; les animaux dansaient et essayaient de souffler sur leurs pattes brûlées.

Lors de tests de toxicité habituels bien que non fiables, on a fait avaler de force à des chiens beagles divers produits ; lorsque ces chiens sont morts, après des jours d'agonie, on a constaté que leur sang avait pris une couleur brun chocolat.

Différentes sortes d'animaux furent immobilisés dans des camisoles de force ou dans des appareils semblables à des étaux, jusqu'à la paralysie ou la folie. Des singes, immobilisés dans des appareils de contention, ont été soumis à des secousses électriques données à intervalles réguliers, durant 23 jours, jusqu'à ce que le dernier meure d'ulcères à l'estomac.

On a percé des trous à la base des dents de certains chiens afin de voir comment ils réagiraient à la douleur au moment de manger.

Répétant continuellement ce genre d'expériences, déjà pratiquées dans d'autres pays, des chercheurs ont cousu les paupières de chatons, afin d'étudier le comportement de ces animaux, plongés dans une obscurité complète et permanente.

Des rats furent jetés dans une citerne pour voir combien de temps s'écoulerait avant qu'ils se noient. Certains moururent immédiatement, se laissant couler «de désespoir». D'autres ont nagé durant près de 60 heures avant de se noyer.

Des animaux ont été placés dans des tambours Noble-Collip et on les a secoués pour étudier les effets de l'insomnie. Certains sont restés en vie 30 jours, projetés dans tous les sens, avant de mourir.

Alors que la Presse Mondiale fait en général preuve de beaucoup de répugnance lorsqu'il s'agit d'exposer la vérité sur la vivisection, un journal au moins, le Toronto Sun (Canada), s'est ces dernières années, violemment et à plusieurs reprises, attaqué - sous des titres audacieux - au sujet. Peter Worthington écrit dans un article intitulé «Scientific Sadism in Labos» (Sadisme scientifique dans les laboratoires)

«Les secrets les plus jalousement gardés au Canada et aux États-Unis n'ont aucun rapport avec les espions, les taux d'intérêts pratiqués par les banques ou avec les piscines des premiers ministres, mais cachent ce qui est pratiqué en fait de recherches sur les animaux dans les diverses Universités, les Laboratoires ou dans les Centres d'expériences. »

Worthington poursuit en décrivant des atrocités telles que des chiens secoués à mort dans des cylindres rotatifs, des ours polaires nourris de pétrole brut, des guenons immobilisées sur des «chevalets de viol» et inséminées afin que, plus tard, elles maltraitent éventuellement leurs petits, les démembrant, leur fracassant le crâne à coups de dents, leur écrasant la face sur le béton, cela pour démontrer que des humains maltraités au cours de leur vies sont susceptibles de maltraiter plus tard leurs propres enfants. Et, quand tout est fini, les sadiques recommencent leurs expériences. Comme d'habitude, et prétextant la prévention de la douleur et de la souffrance, de nouvelles méthodes causant douleur et souffrance, à une échelle sans précédent, sont mises au point par des personnes au cerveau malade, c'est tout à fait évident, mais protégés par des législateurs tout aussi évidemment incapables de légiférer de façon civilisée.

Troisième extrait, page 123

Les expériences atroces faites sur les foetus.

Dans son livre "Honte et échecs de la médecine" l'auteur a déjà exposé des cas de chercheurs américains et anglais ayant acheté dans les hôpitaux des foetus fraîchement avortés, afin d'avoir des sujets humains vivants pour leurs expériences. Cette pratique n'a fait que s'étendre depuis lors, malgré la désapprobation exprimée par les milieux officiels. La nouvelle a filtré à présent que des fonds octroyés par le gouvernement américain ont financé de nombreuses expériences pratiquées sur des foetus humains vivants achetés dans des hôpitaux finlandais.

Pourquoi la Finlande ? Parce que, dans ce pays, l'avortement légal est autorisé jusqu'à cinq mois, et à cet âge de nombreux foetus sont vivants et peuvent grandir dans des couveuses en attendant d'être vendus comme matériel de recherches.

Comme de coutume, seuls les médias qui se donnent pour tâche de faire connaître la honteuse vérité, plutôt que de la cacher, ont dénoncé l'affaire.

L'un deux, le Globe de Greenwich (Connecticut) du 19 août 1980, a fait paraître un article intitulé "Des bébés avortés sont maintenus en vie pour faire l'objet d'horribles expériences." Charles Lachmann, qui en est l'auteur, dénonce. Un hôpital finlandais a pratiqué des expériences atroces sur des foetus humains vivants, avec l'aide financière du gouvernement américain.

Le Globe a révélé que ces expériences révoltantes comprennent la décapitation et l'éventration des bébés, sans même une anesthésie préalable. Le journaliste hollandais, Mans Perukel, qui a enquêté à l'hôpital, déclare : "Les foetus étaient achetés dans un hôpital d'Helsinki, avec un fonds de $12000 fourni par le gouvernement américain." Cet argent était transféré en Finlande par un scientifique américain, le Dr Peter Adam de Cleveland, Ohio, qui avait obtenu un subside de $600 000 de l'Institut National américain de la Santé, à des fins de recherches sur des foetus humains.

Le Dr Adam est mort le mois dernier, à 44 ans, des suites d'une tumeur au cerveau. Sa veuve, Catherine King, pédiatre, a déclaré au Globe : "... que son mari avait rompu tout contact, depuis longtemps, avec ses collègues finlandais et que les fonds américains ne servaient plus au financement des recherches." Elle affirma également que le Dr Adams avait, avant son décès, mis un terme à ses travaux sur des foetus humains dans son propre laboratoire de Cleveland."

A l'origine, la Finlande fut choisie pour les expériences car ses lois sur l'avortement sont très libérales, autorisant celui-ci jusqu'à cinq mois. Beaucoup de foetus survivent donc à l'opération. Les foetus vivants de Helsinki étaient maintenus en vie dans des couveuses, puis transportés vers un hôpital de la cité portuaire de Turku pour y attendre leur horrible destin.

Un infirmier des laboratoires de Turku raconte avoir assisté à une de ces expériences, pratiquée sous la direction d'un chercheur finlandais, le Dr Martti Kekomaki. Dans un affreux dossier publié par le confrère du Globe, le National Examiner dit : "Ils prirent le foetus et lui ouvrirent le ventre, disant qu'ils voulaient le foie. Ils sortirent le foetus de la couveuse, il vivait encore, c'était un garçon. Il était normalement conformé, ayant mains, pieds, bouche et oreilles. Il secrétait même de l'urine."

Lors de l'éventration, le bébé n'était pas anesthésié. Prié de s'expliquer sur cette horreur, le Dr. Kekomaki répondit : "Un bébé avorté, n'est qu'un déchet. " Il déclara : " Ses chances de survie étaient infimes, pourquoi ne pas l'utiliser dans ce cas pour le bien de l'humanité ?"

Ainsi, le Dr. Kekomaki utilisait-il l'opium humanitaire que tous les vivisecteurs emploient pour justifier leurs assassinats et les souffrances qu'ils infligent. Selon le Globe: "Il prétendit avoir déjà sauvé des vies en grand nombre grâce à ces nouvelles méthodes. L'objectif de ces expériences est la découverte d'un procédé permettant de nourrir des prématurés avec un aliment à base de cervelle. C'est pourquoi il décapite les foetus afin d'extraire la cervelle et de la transformer en aliments ou en produits nutritifs. "Nous avons besoin de la cervelle et du foie des foetus avortés si nous voulons aider les bébés prématurés". Il haussait les épaules à toute suggestion selon laquelle ses expériences pouvaient être cruelles et brutales."

Pour lire davantage d'extraits de cet ouvrage, et en savoir plus sur l'auteur et ce qu'il dénonce, cliquez sur le lien:

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Sujet: 
D'un chalatan à l'autre
Auteur-e: 
RiouxYves/Bleuler
Date: 
Jeu, 2005-01-13 10:38

Le livre dont vous nous livrez quelques extraits semble dire une chose et son contraire simultanément.

Dans le domaine de la santé, on n'en fini plus de lire des textes syncrétiques rédigés par des experts autoproclamés qui se font du crédit en défendant quelques lieux communs pour ensuite venir vendre leur propre remède ou claironner leur propagande.

À ce chapitre, je vous ferais remarquer que votre "Hans" n'existe pas pour MEDLINE. Il n'a donc, dans sa vie, jamais publié quoi que ce soit de sérieux en recherche médicale. S'il connaît la recherche est-ce seulement par la lunette de celui qui n'en a jamais fait?

Si l'auteur veut dénoncer le charlatanisme, je suis preneur. Si l'auteur est dégoûté par les escrocs qui exploitent la faiblesse des personnes souffrantes et désespérées ou une couche de la population naïve, je le suis avec lui.

Mais si l'on dénonce l'escroquerie et la charlatanerie, il faut être cohérent et défendre l'intégrité des médecins honnêtes et soucieux de la rigueur des méthodes et des remèdes qu'ils utilisent. Il faut défendre l'intégrité des chercheurs honnêtes et sérieux qui interrogent la nature pour en comprendre les lois et sont soucieux de la rigueur des méthodes qu'ils utilisent pour trouver les réponses. Ce volet n'apparaît pas dans les extraits que vous avez recopiés. On découvre même une critique implicite de la fameuse "médecine officielle". Ce terme utilisé à n'en plus finir par les zozothérapeutes et charlatans de tout acabit. Faute de faire la preuve de l'efficacité de leurs potions, les zozos critiquent les méthodes mieux éprouvées. Cette expression abrite donc les pires préjugés sur la médecine et la recherche.


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Sujet: 
oui mais...
Auteur-e: 
Donatien
Date: 
Jeu, 2005-01-13 12:10

est-il interdit de dénoncer quoi que ce soit, sous prétexte que personne n'est innocent ?

critiquer ceux qui critiquent la médecine officielle, à partir des pires exemples de la médecine non-officielle, c'est un peu facile...

on peut tu faire la critique de la médecine officielle moyenne, à partir de la médecine non-officielle moyenne.

et de la médecine officielle haute gamme, avec la médecine non-officielle haute gamme ?

des pommes avec des pommes svp

par ailleurs, une personne peut être de bonne foi dans l'erreur, tel un très bon médecin, éduqué et contrôlé par l'ordre des médecins, qui prescrit la merde des pharmaceutiques parce qu'il pense vraiment faire pour le mieux... (encore là, je pêche par l'exemple, j'ai choisi un exemple biaisé exprès)

pour ma part, tout est tellement enterré sous les mensonges que je me demande bien comment y voir clair...

et bonne année


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Sujet: 
Elles existent
Auteur-e: 
RiouxYves/Bleuler
Date: 
Jeu, 2005-01-13 12:43

Il y a une seule bonne façon d'y voir clair : Les recherches indépendantes comparatives randomisées à double insu.

Indépendantes: Veux dire indépendantes des personnes, des sociétés et des groupes qui ont un bénéfice financier ou politique à tirer du remède ou de la méthode mis à l'étude. Cela veut aussi dire que la recherche est reproductible par une autre équipe qui n'a pas de lien avec la première.

Comparative : Veux dire qui compare un groupe thérapeutique avec un groupe placebo de contrôle.

Randomisées: Veux dire que la distribution des sujets entre le groupe expérimental et le groupe contrôle se fait au hasard.

À double insu: Veut dire les personnes qui effectuent les mesures de réussite ne savent pas qui est du groupe expérimental et qui est du groupe contrôle et que les patients sujets de l'expérience ne le savent pas non plus. De cette façon les préjugés des chercheurs n'influencent pas les résultats.

Des recherches de ce type existent. Elles remplissent bien leur fonction. Elles montrent que les antibiotiques, les antipsychotiques et les analgésiques marchent généralement assez bien. Elles montrent que les antidépresseurs et les antitussifs ne marchent presque pas. Elles montrent que l'homéopathie ne marche pas du tout.


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Sujet: 
À côté de la plaque...
Auteur-e: 
katherine
Date: 
Jeu, 2005-01-13 18:21

Serait-il possible que vous ne soyiez pas capable d'une lecture "objective"? Serait-il possible que vous n'interprétiez les signes écrits qu'à travers le petit bout de la lorgnette que constituent vos "chevaux de bataille"? À vous lire, on pourrait le déduire. On pourrait même conclure que vous n'avez pas lu les extraits à partir desquels vous épiloguez.

Avant toute chose, je vous invite à lire d'autres extraits et quelques commentaires les accompagnant en cliquant sur le lien que j'ai mis suite aux trois extraits affichés. Tout afficher me paraissait un peu lourd. Ensuite, avant de vous lancer trop avant dans une diatribe, il serait plus rigoureux de votre part de lire le livre dont il est question. Inciter à cette lecture afin que tout un chacun y voit plus clair, c'est d'ailleurs le but premier de la publication de ces extraits.

"Le livre dont vous nous livrez quelques extraits semble dire une chose et son contraire simultanément."

Précisez s.v.p. la contradiction.

"Dans le domaine de la santé, on n'en fini plus de lire des textes syncrétiques rédigés par des experts autoproclamés qui se font du crédit en défendant quelques lieux communs pour ensuite venir vendre leur propre remède ou claironner leur propagande."

Primo, je ne vois pas du tout la pertinence de cette "observation" dans le cas de L'IMPÉRATRICE NUE.

Secundo, selon vous, je déduis que, à moins d'être reconnu comme expert (ou compétent) par les instances institutionnelles auto-proclamées du Savoir, on ne doit reconnaître aucune crédibilité aux individus "libres-penseurs" qui enquêtent sur certaines matières, tout particulièrement s'ils en arrivent à des conclusions extrêmement gênantes. L'"expertite" est une affection chronique de nos sociétés non démocratiques, aliénées. Il s'agit d'une forme très répandue de domination.

"À ce chapitre, je vous ferais remarquer que votre "Hans" n'existe pas pour MEDLINE. Il n'a donc, dans sa vie, jamais publié quoi que ce soit de sérieux en recherche médicale. S'il connaît la recherche est-ce seulement par la lunette de celui qui n'en a jamais fait?"

C'est ce que je disais...

Hans Ruesch n'est pas "mon" Hans... Allez lire plus avant et vous saurez un peu qui il est.

"Si l'auteur veut dénoncer le charlatanisme, je suis preneur. Si l'auteur est dégoûté par les escrocs qui exploitent la faiblesse des personnes souffrantes et désespérées ou une couche de la population naïve, je le suis avec lui."

L'auteur dénonce une erreur méthodologique volontairement entretenue par le "pouvoir médical": l'expérimentation animale. Cette erreur méthodologique est également une horreur éthique tant relativement aux animaux "cobayes", c'est-à-dire torturés et tués (élément négligeable sans doute pour vous, vu votre silence éloquent sur cette ignoble pratique...), que relativement aux animaux humains qui en font eux aussi les frais. Il dénonce du charlatanisme et de l'escroquerie à grande échelle. Ce qui dérange évidemment beaucoup. C'est sous le couvert de l'expérimentation animale que les puissantes compagnies pharmaceutiques se protègent des poursuites judiciaires. Même s'il est démontré qu'on ne peut transposer le modèle animal (souris, singes, chiens, etc.) à l'humain, on continue à faire comme si c'était le cas. C'est de la malhonnêteté criminelle!

Qu'on puisse parvenir à déterminer le degré d'efficacité d'un médicament pour les humains à partir d'individus humains et selon certains protocoles, cela me va, et je suis donc d'accord avec vous sur ce plan. Ce qui cloche, et c'est ce que met en lumière L'IMPÉRATRICE NUE :

1) Ce sont les tests préalables totalement inutiles et cruels sur les animaux.
2) C'est la mise en marché de ces médicaments qui s'exempte d'études rigoureuses concernant leur degré d'efficacité et leurs effets secondaires sur les humains en invoquant des tests sur les animaux pourtant irrecevables tant sur le plan scientifique que sur celui de l'éthique. Tel produit est-il cancérigène? Pour "prouver" qu'il ne l'est pas, il suffit de prendre un certain type de souris dont on sait qu'elles ne développeront pas rapidement de cancers... Croyez-vous honnêtement que les compagnies pharmaceutiques veulent que vous soyiez en santé? Elles auraient trop à perdre! Des règles d'hygiène de vie simples, de la prévention, la mise en lumière des conditions sociales et environnementales générales qui sont souvent les causes profondes des maladies et malaises, tout cela est généralement occulté par le "pouvoir médical" qui tend davantage à masquer les symptômes par la prise de médicaments qu'à découvrir les causes premières de ceux-ci.

"Mais si l'on dénonce l'escroquerie et la charlatanerie, il faut être cohérent et défendre l'intégrité des médecins honnêtes et soucieux de la rigueur des méthodes et des remèdes qu'ils utilisent. Il faut défendre l'intégrité des chercheurs honnêtes et sérieux qui interrogent la nature pour en comprendre les lois et sont soucieux de la rigueur des méthodes qu'ils utilisent pour trouver les réponses. Ce volet n'apparaît pas dans les extraits que vous avez recopiés. On découvre même une critique implicite de la fameuse "médecine officielle". Ce terme utilisé à n'en plus finir par les zozothérapeutes et charlatans de tout acabit. Faute de faire la preuve de l'efficacité de leurs potions, les zozos critiquent les méthodes mieux éprouvées. Cette expression abrite donc les pires préjugés sur la médecine et la recherche."

Ne mélangez pas tout et ne concluez pas précipitamment. Bon nombre d'"officiants" de la "médecine officielle" corroborent les idées de Hans Ruesch.


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Sujet: 
Mea culpa...
Auteur-e: 
katherine
Date: 
Jeu, 2005-01-13 18:45

Pour plus de clarté, j'aurais sans doute dû répéter - avant les extraits - le résumé introductif que l'on retrouve seulement dans la section de présentation des analyses soumises et retenues par le CMAQ. Je me reprends ici:

Cet écrit de Hans RUESCH est la suite logique de son sensationnel Expérimentation animale - Honte et échecs de la médecine. Il expose comment, avec l'aide des agences de presse et par la vénalité des mass-médias, le public a subi un lavage de cerveau le poussant à mettre "soins médicaux" et "santé" sur un même pied d'égalité, alors qu'en réalité il s'agit précisément du contraire : la médecine moderne est devenue à présent la source primordiale des maladies. C'est ainsi qu'en un an, 1,5 million d'Américains ont dû être hospitalisés par suite de l'administration de médicaments qui auraient dû les "guérir" d'une chose ou d'une autre.

L'expérimentation animale, immanquablement trompeuse, est évidemment l'alibi forgé par la Puissance Médicale pour extorquer de fabuleuses subventions pour une fausse recherche et pour protéger les fabricants de médicaments contre les poursuites en justice chaque fois que les suites néfastes de l'un de leurs produits ne peuvent plus être cachées.

Ce livre fournit les preuves de ce qui est avancé et, de plus, expose au grand jour des faits que nombre d'individus puissants voudraient voir enterrés à tout jamais.


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Sujet: 
Subventions
Auteur-e: 
Evelyne Bertrand
Date: 
Dim, 2005-01-16 16:59

Plutôt inexact que d'affirmer que l'expérimentation animale est la justification des subventions. Pas très très populaire auprès du public.
Plutôt l'harassante campagne de peur menée par les autorités médicale concernant le Sras, le C difficile, le virus du Nil, ou encore les maladies rares et fatale qui atteignent les enfants, question d'émouvoir.
Les fameux effets secondaires: pas étonnant que de nombreux américains(et canadiens) meurent des suites de l'administration de médicaments qui auraient dû les guérir, puisqu'on en rajoute pour colmater les effets secondaire des autres.Certaines personnes prennent jusqu'à 20 médicaments à la fois.


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Sujet: 
En partie d'accord
Auteur-e: 
katherine
Date: 
Mar, 2005-01-18 12:18

Bien sûr que les autorités médicales mènent des campagnes de peur auprès de la population. Toutefois, je ne suis pas certaine que l'expérimentation animale soit si peu populaire que vous le croyez, surtout celle impliquant des rongeurs envers lesquels on se sent moins empathiques qu'envers les chiens ou les chats. Les tests sur les animaux rassurent encore une grande partie de la population qui ignore que ce type d'expérimentation est même dangereux pour elle, ils leur donnent encore espoir que c'est grâce à ceux-ci que certaines maladies seront vaincues. Bien sûr, les tortures sur les animaux répulsent beaucoup d'individus, mais pas suffisamment pour qu'elles cessent. Quand on organise des campagnes de financement pour la recherche sur le cancer ou les maladies infantiles par exemple, on se garde bien de dévoiler les dessous de ce type de recherche qui se fait finalement au détriment des animaux et des humains. Pour les subventions, c'est autre chose dans la mesure où la population n'a pas grand chose à dire à ce sujet. Cette méthode de recherche est devenue LA méthode de la recherche médicale, hors de celle-ci guère de $$$...

Pour ce que est des effets secondaires, la quantité et le mélange des médicaments est effectivement un danger en lui-même. N'en demeure pas moins qu'un seul médicament peut également être source de divers malaises, qu'il peut même devenir fatal pour certains individus. Il ne faut pas oublier les variations individuelles.

Je vous invite à lire le livre dont il est ici question pour pondérer tout cela. En outre, je vous suggère vivement d'aller explorer le site suivant:

>VITAL

Si la recherche sur le modèle animal est tellement aléatoire, pourquoi continue-t-elle?

* De gros gains financiers, la possibilité de commercialiser des produits de recherche, de créer des services et des emplois, bénéficient à l’empire pharmaceutique et à tous les satellites qui s’y rattachent; les éleveurs d’animaux de laboratoire, les fournisseurs de matériels de laboratoires, de produits vétérinaires, etc.

* L’ambition, la curiosité scientifique, le désir de reconnaissance, l’avancement de la carrière va dépendre de l’habileté des chercheurs à produire des articles scientifiques dans des journaux comme Science, Cell or Nature et d'autres qui abondent de recherches sur le modèle animal.

* Les alternatives à l’expérimentation animale se heurtent aux dogmes des temps passés, aux luttes d’influence et de pouvoir et au conservatisme de la communauté biomédicale.

* La recherche sur les animaux de laboratoire peut servir à valider ou invalider tout et n’importe quoi, il suffit de trouver tel modèle animal et de le rattacher à telle maladie humaine et rendre l’illusion convaincante.

* Les tests de toxicité servent de protection légale aux compagnies pharmaceutiques et si des patients deviennent malades suite à l’utilisation de leurs médicaments, l’industrie peut se défendre en invoquant que les tests sur les animaux étaient négatifs et donc qu’il n’y avait aucun risque connu concernant la toxicité du médicament.

* La recherche sur les animaux est facile, rapide, contrôlable, sans embûches administratives et l’objectif de l’étude est prioritaire par rapport au bien-être de l’animal. Dans le cas d’une étude clinique, c’est le bien-être des sujets qui prime sur l’objectif de l’étude.


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Sujet: 
La vraie
Auteur-e: 
RiouxYves/Bleuler
Date: 
Mar, 2005-01-18 11:17

Katherine: " Même s'il est démontré qu'on ne peut transposer le modèle animal (souris, singes, chiens, etc.) à l'humain, on continue à faire comme si c'était le cas. "

Bleuler: Faux! La transposition du modèle animal au modèle humain n'est pas parfaite, mais elle est suffisamment bonne pour offrir une première source d'information avant d'exposer des sujets humains.

Katherien: "Des règles d'hygiène de vie simples, de la prévention, la mise en lumière des conditions sociales et environnementales générales qui sont souvent les causes profondes des maladies et malaises, tout cela est généralement occulté par le "pouvoir médical" qui tend davantage à masquer les symptômes par la prise de médicaments qu'à découvrir les causes premières de ceux-ci."

Bleuler: Faux! Premièrement, la recherche des "causes" est au centre des préoccupations en recherche médicale. Deuxièmement, le pouvoir médical n'occulte pas les causes sociales ou environnementales connues. C'est au contraire lui qui les a mises en lumière et qui continus à nous harceler avec ça: Campagnes pour la bonne alimentation, campagnes pour arrêter de fumer, campagnes pour faire de l'exercice, campagnes pour que les parents s'occupent bien de leurs enfants, campagne de dépistage du cancer, campagne de dépistage de et de et de etc...

LE VRAI PROBLÈME

Les grandes pharmaceutiques sont des entreprises capitalistes! Leurs dirigeants veulent faire de l'argent et sont parfois près à tout! Elles devraient être mises sous surveillance par des organismes de santé publics. Il existe des organismes de santé publics, mais elles sont dépendantes des pouvoirs politiques. Malheureusement, les pouvoirs politiques sont corruptibles. Voilà bien le problème! Ce n'est pas vous qui me l'apprenez. Voir : Lexchin Joel, 2003, BMJ, May 31, 326 (7400) 1167-70.

Le cas de professionnels de la santé ou de chercheurs incompétents ou crapuleux n'a rien à voir dans l'affaire. Il y a des incompétents et des crapules partout : Dans le mouvement écologiste, dans les syndicats, etc. On ne peut tenir tout un mouvement responsable des actes de ses éléments délinquants. Vous êtes anti-avortement, assumez-vous la responsabilité des actes des cinglés qui assassinent les médecins avorteurs?

Mais une surveillance implique une contrôle et un contrôle implique des critères. Les seul bons critères sont ceux qui ont été éprouvé par la recherche expériementale et par la recherche clinique. Ce sont les critères de la médecine, la vraie!


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Sujet: 
Quand on parle de religion, la science fout le camp
Auteur-e: 
Bouddheur
Date: 
Mar, 2005-01-18 12:19

Moine Bleuler, lorsque vous demandez à Katherine ceci : "Vous êtes anti-avortement, assumez-vous la responsabilité des actes des cinglés qui assassinent les médecins avorteurs?"

Voici quelques anciens propos intéressants de la très empathique katherine (ou relayés par elle) sur l'avortement, l'industrie agro-alimentaire carnée et la recherche médicale (ces derniers propos m'ont paru particulièrement sympathiques...)

* * * * *

« (…) En outre, il est manifeste que les êtres sensibles que sont les animaux non humains sont dotés d'une sensibilité aussi grande, sinon plus grande que les animaux humains, et que de ce seul fait, tergiverser au sujet de la sensibilité des plantes est le propre de ceux qui veulent coûte que coûte continuer à manger de la chair animale. Tu en as le droit "Tyrex" puisque la violence à l'égard des animaux est admise, institutionnalisée dans nos merdiques sociétés. Si j'avais les moyens de t'en empêcher, je t'en empêcherais, tout comme je t'empêcherais d'avoir des esclaves, d'abuser et de maltraiter des enfants, de torturer, de tuer (il n'est pas question ici de légitime défense). L'avortement je trouve également cela horrible, violent, car c'est donner brutalement la mort à un être innocent, victime de nos irresponsabilités. (…) »

Source (dans la file de commentaires générée par le texte suivant) : http://www.cmaq.net/fr/node/14545

* * * * *

« (…) OUI, IL FAUT BRULER LES ELEVEURS (symboliquement bien sûr).
Il faut brûler les éleveurs et leurs exploitations (si bien nommées) au lieu des animaux. Il faut brûler les abattoirs et les boucheries, que les animaux puissent danser autour des flammes, libres, comme ils le méritent. Il faut brûler aussi tous les intermédiaires commerciaux, qui s'engraissent beaucoup plus que les éleveurs et qui restent bien cachés dans l'ombre de leurs piles de dollars. (…) »

http://www.cmaq.net/fr/node/14098

* * * * *

LB : Ici, les italiques dans l’extrait suivant sont de moi

« (…) En outre, même si je peux comprendre que tu sois reconnaissant à la recherche médicale d'avoir sauvé ta soeur, cela ne m'empêche pas de penser qu'il est injuste et odieux de torturer et de mettre à mort des innocents, des êtres qui n'ont rien à voir là-dedans. (LB : et elle nous parle d'empathie!) Et sans vouloir te heurter, car je ne connais pas les détails de la maladie de ta soeur, t'es-tu déjà demandé si c'était réellement le traitement médical qui l'avait guérie? (LB : pathétique!) T'es-tu demandé pourquoi ta soeur avait subi une telle maladie? (LB : Là, on détourne le sujet) La médecine conventionnelle et toute l'industrie chimico-pharmaceutique et biogénétique (les gros gros sous) qui l'accompagne ne sont pas exemptes de fautes graves envers l'humanité (forte mortalité due aux effets secondaires des médicaments, tentatives de clonage,...) Ta soeur a survécu, mais combien meurent encore du cancer? Depuis environ cinquante ans, des milliards et des milliards de dollars ont été engloutis dans ce "noble" combat, et étrangement, le cancer est en progression vertigineuse.(…) »

Source (dans la file de commentaires générée par le texte suivant) : http://www.latribuduverbe.com/archives/001748.html

LB : Pour ton information, ma soeur souffrait d'une tumeur ni bénigne ni maligne située tout près du cerveau. Nous avions pensé que la cause était peut-être les nombreuses radiographies effectuées pour de l'orthodontie une couple d'années avant. En tout cas, au Québec à ce jour, les personnes ayant souffert de ce type de tumeurs se comptent sur les doigts d'une main, et je crois qu'elle était la première. J'imagine, éclairé par tes sages propos, chère Katherine, qu'elle aurait été sauvée par une séance d'énergie Reiki, un accumulateur d'orgones de Wilhelm Reich, un pétrissage de chakras, un rebirth, une irrigation du colon, ou une tisane à la poudre de perlinpimpin exposée à la pleine lune?!? Là-dessus, K., j'ai dans la tête une réplique à ton endroit dont les deux mots commencent par la 22e et la 3e lettre de l'alphabet! Mais je souhaite que tu ne subisses jamais, toi ou un être aimé, ce qu'elle a enduré pendant plus de 2 ans. Mettons qu'elle a racheté par sa souffrance le sort d'une bonne gang d'animaux de laboratoire!

En tout cas, dans ton cas, chère Spéciale K., je ne sais pas quelle thérapie il te faudrait, car comme toi, j'ai bas de background en sciences, à plus forte raison en sciences de la santé...


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Sujet: 
Cher Bouddheur
Auteur-e: 
katherine
Date: 
Mar, 2005-01-18 14:16

Ce ne sont pas les souffrances et les meurtres d'animaux qui ont sauvé ta soeur. Il faudra qu'un jour tu te détrompes à ce sujet.

Mon empathie n'est pas limitée comme la tienne, voilà ce qui nous sépare.

Allez, va en paix, sinon tu risques de tomber malade ;-)


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Sujet: 
Tu comprends ce que tu veux bien comprendre!
Auteur-e: 
Bouddheur
Date: 
Mer, 2005-01-19 00:15

NON, très chère, c'est la RECHERCHE!

Et même si y'a probablement moins d'animaux qu'actuellement qui pourraient être utilisés dans l'expérimentation de nouveaux médicaments, je doute qu'on puisse encore s'en passer totalement! Pis je veux bien croire que l'industrie pharmaceutique n'est pas ce qu'il y a de plus sympa, mais me semble qu'il faut faire
preuve de discernement. Mais ça c'est pas ton fort.

À moins (comme toi?) de croire inconditionnellement à ces nombreux crosseurs qui laissent leurs brochures dans les vestibules des librairies New Age?

Recevoir des leçons d'empathie de toi, afin de brailler même sur le sort des abeilles domestiques tout en laissant crever plein de monde? Finalement, je me demande si je t'en souhaite pas une maladie grave, non liée à l'environnement : bonnes tisanes miracle, bon cristaux et bon reiki alors, chère!

Le Bouddheur ;O(


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Sujet: 
LE CRAPAUD
Auteur-e: 
katherine
Date: 
Mer, 2005-01-19 11:34

Je ne comprends pas pourquoi tu m'en veux à ce point le Bouddheur.

S'il y a plein d'humains qui crèvent, je ne pense pas que cela soit de la faute des abeilles... Et si je prends la défense des abeilles, ce n'est pas dans l'intention de faire souffrir les humains ou quelque autre espèce vivante. Les choses ne sont pas simples quand on décide de respecter la vie dans sa totalité parce qu'inévitablement il y aura des choix à faire. Toutefois, il y a des décisions qui vont davantage de soi que d'autres. Je sais, par exemple, que je n'ai pas besoin d'une alimentation carnée pour être en santé, donc je m'en abstiens. Je sais aussi que la vivisection, en plus d'être une faute méthodologique, en est une morale. Parce qu'il ne s'agit pas ici de répondre à des besoins fondamentaux comme se nourrir, mais il s'agit de torturer et de mettre à mort des êtres assurément sensibles et intelligents dont le seul tort est de ne pas être né dans la peau de l'espèce tortionnaire. En outre, bien des chercheurs confirment que la vivisection n'est d'aucune véritable utilité. Malheureusement, "on" veut nous le laisser croire pour avoir toute lattitude de continuer ces atrocités. Le discernement s'exerce au niveau du coeur Le Bouddheur, et je sais que tu n'en es pas dépourvu.

Entre le Nouvel Âge et moi, il n'y a pas de collusion car je suis très critique envers ce mouvement.

Je te salue cordialement et je t'offre de découvrir - si ce n'est pas déjà fait - ce touchant poème de Victor Hugo intitulé "LE CRAPAUD":

Que savons-nous ? qui donc connaît le fond des choses ?
Le couchant rayonnait dans les nuages roses ;
C'était la fin d'un jour d'orage, et l'occident
Changeait l'ondée en flamme en son brasier ardent ;
Près d'une ornière, au bord d'une flaque de pluie,
Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ;
Grave, il songeait ; l'horreur contemplait la splendeur.
(Oh ! pourquoi la souffrance et pourquoi la laideur ?
Hélas ! le bas-empire est couvert d'Augustules,
Les Césars de forfaits, les crapauds de pustules,
Comme le pré de fleurs et le ciel de soleils !)
Les feuilles s'empourpraient dans les arbres vermeils ;
L'eau miroitait, mêlée à l'herbe, dans l'ornière ;
Le soir se déployait ainsi qu'une bannière ;
L'oiseau baissait la voix dans le jour affaibli ;
Tout s'apaisait, dans l'air, sur l'onde ; et, plein d'oubli,
Le crapaud, sans effroi, sans honte, sans colère,
Doux, regardait la grande auréole solaire ;
Peut-être le maudit se sentait-il béni,
Pas de bête qui n'ait un reflet d'infini ;
Pas de prunelle abjecte et vile que ne touche
L'éclair d'en haut, parfois tendre et parfois farouche ;
Pas de monstre chétif, louche, impur, chassieux,
Qui n'ait l'immensité des astres dans les yeux.
Un homme qui passait vit la hideuse bête,
Et, frémissant, lui mit son talon sur la tête ;
C'était un prêtre ayant un livre qu'il lisait ;
Puis une femme, avec une fleur au corset,
Vint et lui creva l'œil du bout de son ombrelle ;
Et le prêtre était vieux, et la femme était belle.
Vinrent quatre écoliers, sereins comme le ciel.
– J'étais enfant, j'étais petit, j'étais cruel ; –
Tout homme sur la terre, où l'âme erre asservie,
Peut commencer ainsi le récit de sa vie.
On a le jeu, l'ivresse et l'aube dans les yeux,
On a sa mère, on est des écoliers joyeux,
De petits hommes gais, respirant l'atmosphère
À pleins poumons, aimés, libres, contents ; que faire
Sinon de torturer quelque être malheureux ?
Le crapaud se traînait au fond du chemin creux.
C'était l'heure où des champs les profondeurs s'azurent ;
Fauve, il cherchait la nuit ; les enfants l'aperçurent
Et crièrent : « Tuons ce vilain animal,
Et, puisqu'il est si laid, faisons-lui bien du mal ! »
Et chacun d'eux, riant, – l'enfant rit quand il tue, –
Se mit à le piquer d'une branche pointue,
Élargissant le trou de l'œil crevé, blessant
Les blessures, ravis, applaudis du passant ;
Car les passants riaient ; et l'ombre sépulcrale
Couvrait ce noir martyr qui n'a pas même un râle,
Et le sang, sang affreux, de toutes parts coulait
Sur ce pauvre être ayant pour crime d'être laid ;
Il fuyait ; il avait une patte arrachée ;
Un enfant le frappait d'une pelle ébréchée ;
Et chaque coup faisait écumer ce proscrit
Qui, même quand le jour sur sa tête sourit,
Même sous le grand ciel, rampe au fond d'une cave ;
Et les enfants disaient : « Est-il méchant ! il bave ! »
Son front saignait ; son œil pendait ; dans le genêt
Et la ronce, effroyable à voir, il cheminait ;
On eût dit qu'il sortait de quelque affreuse serre ;
Oh ! la sombre action, empirer la misère !
Ajouter de l'horreur à la difformité !
Disloqué, de cailloux en cailloux cahoté,
Il respirait toujours ; sans abri, sans asile,
Il rampait ; on eût dit que la mort, difficile,
Le trouvait si hideux qu'elle le refusait ;
Les enfants le voulaient saisir dans un lacet,
Mais il leur échappa, glissant le long des haies ;
L'ornière était béante, il y traîna ses plaies
Et s'y plongea, sanglant, brisé, le crâne ouvert,
Sentant quelque fraîcheur dans ce cloaque vert,
Lavant la cruauté de l'homme en cette boue ;
Et les enfants, avec le printemps sur la joue,
Blonds, charmants, ne s'étaient jamais tant divertis ;
Tous parlaient à la fois et les grands aux petits
Criaient : «Viens voir! dis donc, Adolphe, dis donc, Pierre,
Allons pour l'achever prendre une grosse pierre ! »
Tous ensemble, sur l'être au hasard exécré,
Ils fixaient leurs regards, et le désespéré
Regardait s'incliner sur lui ces fronts horribles.
– Hélas ! ayons des buts, mais n'ayons pas de cibles ;
Quand nous visons un point de l'horizon humain,
Ayons la vie, et non la mort, dans notre main. –
Tous les yeux poursuivaient le crapaud dans la vase ;
C'était de la fureur et c'était de l'extase ;
Un des enfants revint, apportant un pavé,
Pesant, mais pour le mal aisément soulevé,
Et dit : « Nous allons voir comment cela va faire. »
Or, en ce même instant, juste à ce point de terre,
Le hasard amenait un chariot très lourd
Traîné par un vieux âne éclopé, maigre et sourd ;
Cet âne harassé, boiteux et lamentable,
Après un jour de marche approchait de l'étable ;
Il roulait la charrette et portait un panier ;
Chaque pas qu'il faisait semblait l'avant-dernier ;
Cette bête marchait, battue, exténuée ;
Les coups l'enveloppaient ainsi qu'une nuée ;
Il avait dans ses yeux voilés d'une vapeur
Cette stupidité qui peut-être est stupeur ;
Et l'ornière était creuse, et si pleine de boue
Et d'un versant si dur que chaque tour de roue
Était comme un lugubre et rauque arrachement ;
Et l'âne allait geignant et l'ânier blasphémant ;
La route descendait et poussait la bourrique ;
L'âne songeait, passif, sous le fouet, sous la trique,
Dans une profondeur où l'homme ne va pas.

Les enfants entendant cette roue et ce pas,
Se tournèrent bruyants et virent la charrette :
« Ne mets pas le pavé sur le crapaud. Arrête ! »
Crièrent-ils. « Vois-tu, la voiture descend
Et va passer dessus, c'est bien plus amusant. »

Tous regardaient. Soudain, avançant dans l'ornière
Où le monstre attendait sa torture dernière,
L'âne vit le crapaud, et, triste, – hélas ! penché
Sur un plus triste, – lourd, rompu, morne, écorché,
Il sembla le flairer avec sa tête basse ;
Ce forçat, ce damné, ce patient, fit grâce ;
Il rassembla sa force éteinte, et, roidissant
Sa chaîne et son licou sur ses muscles en sang,
Résistant à l'ânier qui lui criait : Avance !
Maîtrisant du fardeau l'affreuse connivence,
Avec sa lassitude acceptant le combat,
Tirant le chariot et soulevant le bât,
Hagard, il détourna la roue inexorable,
Laissant derrière lui vivre ce misérable ;
Puis, sous un coup de fouet, il reprit son chemin.

Alors, lâchant la pierre échappée à sa main,
Un des enfants – celui qui conte cette histoire, –
Sous la voûte infinie à la fois bleue et noire,
Entendit une voix qui lui disait : Sois bon !

Bonté de l'idiot ! diamant du charbon !
Sainte énigme ! lumière auguste des ténèbres !
Les célestes n'ont rien de plus que les funèbres
Si les funèbres, groupe aveugle et châtié,
Songent, et, n'ayant pas la joie, ont la pitié.
Ô spectacle sacré ! l'ombre secourant l'ombre,
L'âme obscure venant en aide à l'âme sombre,
Le stupide, attendri, sur l'affreux se penchant,
Le damné bon faisant rêver l'élu méchant !
L'animal avançant lorsque l'homme recule !
Dans la sérénité du pâle crépuscule,
La brute par moments pense et sent qu'elle est sœur
De la mystérieuse et profonde douceur ;
Il suffit qu'un éclair de grâce brille en elle
Pour qu'elle soit égale à l'étoile éternelle ;
Le baudet qui, rentrant le soir, surchargé, las,
Mourant, sentant saigner ses pauvres sabots plats,
Fait quelques pas de plus, s'écarte et se dérange
Pour ne pas écraser un crapaud dans la fange,
Cet âne abject, souillé, meurtri sous le bâton,
Est plus saint que Socrate et plus grand que Platon.
Tu cherches, philosophe ? Ô penseur, tu médites ?
Veux-tu trouver le vrai sous nos brumes maudites ?
Crois, pleure, abîme-toi dans l'insondable amour !
Quiconque est bon voit clair dans l'obscur carrefour ;
Quiconque est bon habite un coin du ciel. Ô sage,
La bonté, qui du monde éclaire le visage,
La bonté, ce regard du matin ingénu,
La bonté, pur rayon qui chauffe l'inconnu,
Instinct qui, dans la nuit et dans la souffrance, aime,
Est le trait d'union ineffable et suprême
Qui joint, dans l'ombre, hélas ! si lugubre souvent,
Le grand innocent, l'âne, à Dieu le grand savant.


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Sujet: 
La vérité
Auteur-e: 
katherine
Date: 
Mar, 2005-01-18 13:57

Katherine: " Même s'il est démontré qu'on ne peut transposer le modèle animal (souris, singes, chiens, etc.) à l'humain, on continue à faire comme si c'était le cas. "

Bleuler: Faux! La transposition du modèle animal au modèle humain n'est pas parfaite, mais elle est suffisamment bonne pour offrir une première source d'information avant d'exposer des sujets humains.

Katherine: Non elle n'est pas suffisamment bonne. Je vous incite à aller vous informer à d'autres sources que celles qui vous confortent dans vos opinions. Sur le site suivant, vous trouverez bien des informations qui contredisent ce préjugé que vous véhiculez. Vous le véhiculez d'autant plus péremptoirement que vous n'avez aucun respect pour les animaux autres que ceux auxquels vous vous identifiez. Il faudra un jour penser à revoir la vision anthropocentriste qui vous a été imposée par une culture des plus dévastatrices, à savoir l'occidentale. L'amour, Bleuler, devrait beaucoup plus largement vous guider.

VITAL

Katherien: "Des règles d'hygiène de vie simples, de la prévention, la mise en lumière des conditions sociales et environnementales générales qui sont souvent les causes profondes des maladies et malaises, tout cela est généralement occulté par le "pouvoir médical" qui tend davantage à masquer les symptômes par la prise de médicaments qu'à découvrir les causes premières de ceux-ci."

Bleuler: Faux! Premièrement, la recherche des "causes" est au centre des préoccupations en recherche médicale. Deuxièmement, le pouvoir médical n'occulte pas les causes sociales ou environnementales connues. C'est au contraire lui qui les a mises en lumière et qui continus à nous harceler avec ça: Campagnes pour la bonne alimentation, campagnes pour arrêter de fumer, campagnes pour faire de l'exercice, campagnes pour que les parents s'occupent bien de leurs enfants, campagne de dépistage du cancer, campagne de dépistage de et de et de etc...

Katherine: Malgré certaines campagnes préventives, le pouvoir médical ne remet jamais en cause le système social à l'intérieur duquel il se perpétue car il devrait lui-même se remettre en cause... "Arrêtez de fumer!" (Mais prenez davantage de Prozac pour suppléer.), "Manger des repas équilibrés!" (De sains légumes ou céréales OGM, assaisonnés de pesticides, sans parler d'un bon steak de vache folle, quel délice! Tant pis si on continue de détruire les sols et de polluer l'eau en ne dénonçant pas l'agriculture intensive, la "vraie" médecine saura sûrement vous remettre sur le piton au département des soins intensifs...).

Comment voulez-vous que nous soyions en santé dans une société fondée sur des rapports de domination, dans un environnement de plus en plus toxique? Comment voulez-vous que nous récoltions la santé, le bien-être lorsque nous ne faisons que semer la souffrance et la destruction? Si nous voulons changer les choses au mieux, il faut d'abord les voir pour ce qu'elles sont.

LE VRAI PROBLÈME

Les grandes pharmaceutiques sont des entreprises capitalistes! Leurs dirigeants veulent faire de l'argent et sont parfois près à tout! Elles devraient être mises sous surveillance par des organismes de santé publics. Il existe des organismes de santé publics, mais elles sont dépendantes des pouvoirs politiques. Malheureusement, les pouvoirs politiques sont corruptibles. Voilà bien le problème! Ce n'est pas vous qui me l'apprenez. Voir : Lexchin Joel, 2003, BMJ, May 31, 326 (7400) 1167-70.

Ce n'est malheureusement pas le seul vrai problème. L'expérimentation animale en est un de taille, même si vous ne le voyez pas, tant sur le plan méthodologique qu'éthique. Un jour peut-être aurai-je contribué à vous l'apprendre...

Le cas de professionnels de la santé ou de chercheurs incompétents ou crapuleux n'a rien à voir dans l'affaire. Il y a des incompétents et des crapules partout : Dans le mouvement écologiste, dans les syndicats, etc. On ne peut tenir tout un mouvement responsable des actes de ses éléments délinquants. Vous êtes anti-avortement, assumez-vous la responsabilité des actes des cinglés qui assassinent les médecins avorteurs?

L'expérimentation animale est une voie de honte et d'échec pour la médecine. Il ne s'agit pas ici d'incompétents, de crapules ou de délinquants, il s'agit d'une méthode de recherche "reconnue", même si non fondée, et dont les conséquences sont désastreuses pour la vie; il est impératif de s'en détourner et d'opter pour des méthodes véritablement efficaces et respectueuses de la vie et de la santé de TOUS les animaux (ce qui implique l'abolition de la vivisection).

Mais une surveillance implique une contrôle et un contrôle implique des critères. Les seul bons critères sont ceux qui ont été éprouvé par la recherche expériementale et par la recherche clinique. Ce sont les critères de la médecine, la vraie!

Vous êtes dans le champ par rapport à l'expérimentation animale. Vous l'êtes aussi relativement à votre conception de la médecine. Mais bon, je sens que vous êtes trop attaché à votre confort intellectuel et moral pour insister davantage.


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Sujet: 
Vous vous tirez dans le pied!
Auteur-e: 
RiouxYves/Bleuler
Date: 
Mar, 2005-01-18 15:09

Katherine: ""Non elle n'est pas suffisamment bonne. Je vous incite à aller vous informer à d'autres sources que celles qui vous confortent dans vos opinions. Sur le site suivant, vous trouverez bien des informations qui contredisent ce préjugé que vous véhiculez.""

Bleuler: Je suis allé sur votre site. C'est un site à caractère politique pas à caractère sciuentifique. Je n'y ai pas trouvé grand chose d'intéressant. Il y a beaucoup de "blabla" et pas grand références. On n'y parle même pas de l'utilisation du modèle animal dans les tests de toxicité et dans la recherche physiologique, ce qui est de loin l'utilisation la plus fréquente et la plus utile. On y rapporte, bien sûr, que le modèle animal dans la recherche sur l'efficacité des traitements de certaines maladies particulièrement compliquées comme le cancer et la maladie d'Alzheimer ne s'est pas montrée fructueuse. Pas une grande nouvelle... Avez vous mieux?

Katherine: "Malgré certaines campagnes préventives, le pouvoir médical ne remet jamais en cause le système social à l'intérieur duquel il se perpétue car il devrait lui-même se remettre en cause... "

Bleuler: Faux! La médecine est la même dans tous les pays assez développés pour se l'offrir. L'orientation politique des États n'y change rien. Seul le niveau de développement économique joue un rôle sensible.

Par railleurs, vous demander à la médecine de jouer un rôle qui n'est pas le tient. Ce que vous lui demander c'est d'être le Partie Communiste du Canada. La médecine est composée de médecins. Les médecins sont comme les autres citoyens. Il y en a de gauche et il y en a qui ne sont pas de gauche... Je ne dis pas que la médecine évolue dans une sphère indépendante du politique. Non! Mais son unité repose sur d'autres bases que les bases politiques. La recherche médicale met parfois en lumière des causes environnementales. Là s'arrête son rôle. C'est ensuite à d'autres institutions d'agir.

Katherine: "(Mais prenez davantage de Prozac pour suppléer.), "Manger des repas équilibrés!" (De sains légumes ou céréales OGM, assaisonnés de pesticides, sans parler d'un bon steak de vache folle, quel délice! Tant pis si on continue de détruire les sols et de polluer l'eau en ne dénonçant pas l'agriculture intensive, la "vraie" médecine saura sûrement vous remettre sur le piton au département des soins intensifs...).""

Bleuler: Vous mélangez les pommes les oranges et les violoncelles. D'abord, si votre médecin vous prescrit du prozac pour vous aider à arrêter de fumer, changez de médecin. Ensuite, vous vous tirez dans le pied. En effet, pourquoi croire que les pesticides et les autres formes de pollutions sont nuisibles à la santé? À ma connaissance, les seules recherches sérieuses ayant soutenu une chose pareille ont été faites par des médecins en qui vous n'avez pas confiance. Pires, ces recherches ont été faites à partir de modèles animaux.


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Sujet: 
Si vous le dites...
Auteur-e: 
katherine
Date: 
Mar, 2005-01-18 22:10

Au contraire, sur ce site, on met bien en évidence l'échec, c'est-à-dire l'aspect foncièrement non transposable, du modèle animal. Ce sont des raisons autres que scientifiques qui font que ce modèle se perpétue. Vous vous retranchez derrière la "complexité" de certaines maladies au lieu d'admettre l'échec d'un type d'expérimentation absolument inadmissible sur le plan moral. C'est un peu paradoxal ce que vous dites puisqu'il paraît qu'on guérit les souris du cancer - n'est-ce pas étonnant vu la complexité de ce dérèglement organique? - mais pas les humains... Il existe des alternatives pour les tests de toxicité - et on pourrait en développer davantage si la volonté politique s'y mettait - qui surpassent la soit-disant utilité du modèle animal. Vous n'avez pas l'air d'être au courant... Il est clair par ailleurs que vous vous foutez royalement du sort des animaux en cause dans ce genre de pratique, ce qui fait ressortir la barbarie du civilisé que vous vous croyez être.

La médecine occidentale conventionnelle est exportée un peu partout dans le monde. Cela va de pair avec le colonialisme et l'impérialisme de notre "brillante" civilisation qui s'impose, par la force s'il le faut, aux autres. J'en prends et j'en laisse de ce que m'offre cette médecine, je ne la mets pas au-dessus des autres approches (ex. la chiropratique).

Comment se fait-il qu'on nous fasse consommer du fluor dans notre eau, que les grandes marques de dentifrice en contiennent, alors que c'est toxique? Même chose pour les amalgames dentaires traditionnels. Je ne vois pas non plus le pouvoir médical se lever contre l'usage de l'aspartame. La liste pourrait être très longue. Je ne fais plus confiance aveuglément aux aveugles... Je n'accorde plus d'autorité à quiconque pour décider à ma place de ce qui est vrai, beau et bon.

D'abord, si votre médecin vous prescrit du prozac pour vous aider à arrêter de fumer, changez de médecin.

Ce n'est pas cela que je sous-entendais. Je voulais simplement signifier que la cigarette est décriée - avec raison à certains égards - mais que les antidépresseurs - que l'on pourrait également décrier - sont prescrits à la pelletée. On diabolise la cigarette (l'accroissement du cancer du poumon pourrait-il être lié, par exemple, davantage aux effets de la pollution nucléaire qu'à la cigarette, et donc la campagne anti-tabac ne pourrait-elle être qu'une opération de couverture orchestrée par les responsables de cette pollution?), mais on se garde bien de dénoncer d'autres drogues, elles, prescrites...

Ensuite, vous vous tirez dans le pied. En effet, pourquoi croire que les pesticides et les autres formes de pollutions sont nuisibles à la santé? À ma connaissance, les seules recherches sérieuses ayant soutenu une chose pareille ont été faites par des médecins en qui vous n'avez pas confiance. Pires, ces recherches ont été faites à partir de modèles animaux.

Vous énoncez à tort que je me tire dans le pied. Il n'est nul besoin de tester les pesticides sur les autres animaux pour établir la toxicité de ceux-ci sur nous. L'usage des pesticides par les humains démontre clairement cette toxicité. Si vous ne me croyez pas, je vous propose de vous y exposer de la même manière qu'on y expose les autres "sujets zoologiques" (vous ne saviez pas que vous étiez un animal?!!? cela explique peut-être votre manque flagrant de solidarité envers eux...). Je doute que vous vouliez vous prêtez à cette expérience. D'un autre côté, comme les autres animaux à cet égard, nous n'avons pas notre mot à dire puisque de fait nous sommes tous les cobayes de cette expérimentation monstrueuse de l'industrie chimique.


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Sujet: 
Informations plus fiables sur
Auteur-e: 
RiouxYves/Bleuler
Date: 
Mer, 2005-01-19 08:11

Informations plus fiables sur le fluor et les "alternatives" en santé!

http://www.allerg.qc.ca/quackwatchfrancais.html
http://www.allerg.qc.ca/fluor.html
http://www.allerg.qc.ca/nevouslaiss.html


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Dossier G20
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Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
Liste des activités lors de ce
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Vous pouvez aussi visiter ces médias alternatifs anglophones...

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(en Anglais)

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