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De la communisation contre la dissémination

Anonyme, Mardi, Janvier 11, 2005 - 15:34

Calvaire

Texte sur la communisation tiré du site web de la revue Meeting, revue de réflexion fondamentale sur le politique, la révolution et le communisme

LES LIMITES DE L’AUTONOMIE
De la communisation contre la dissémination
3e PARTIE
samedi 8 janvier 2005.

Après avoir constaté la dissémination des formes de luttes et celle plus relative des formes de domination, nous verrons comment la communisation s’oppose à la dissémination mais en quoi elle se doit de conserver sa part autonome d’hétérogénéité.
Depuis l’éclatement que fut la Nouvelle Gauche, appelée aussi par certainEs gauchisme (quoique le gauchisme est une autre signification depuis Lénine qui le critiquait jusqu’à aujourd’hui en passant par Cohn-Bendit...), combinant des formes activistes, immédiatistes et alternativistes comme affirmation de la diversité des luttes (antiracistes, féministes, de libération sexuelle, écologistes, pacifistes...), des organisations (usines et terres autogérées, communes rurales, squats, radios libres...) et des contre-cultures (hippies, autonomes, écologistes radicaux, punks, redskins...), le mouvement révolutionnaire s’est disséminé en formes partielles et autonomes de contestation et d’organisation. Il n’existe plus de mouvement révolutionnaire unitaire. Il n’existe que des formes de marginalité et les formes de domination qui fondent plus fondamentalement nos vies se poursuivent et se globalisent.
Bien sûr, nous avons assisté à la continuité parallèle des utopies marxistes mais elles sont plus ou moins toutes sombrées avec les pays qui s’en revendiquaient : la disparition du pouvoir communiste (actualisé de façon fragmentaire et imbriquée à la gestion du Capital en différents conseils dont les Soviets) dans la rigidification des formes États ou Partis, dans la centralisation bureaucratique, la gestion des populations, la destruction technoindustrielle...
Il existe aussi depuis plus radicalement Seattle une résurgence de l’anarchisme sous forme d’altermondialisme radical mais celui-ci se perd dans l’activisme et les luttes parcellaires (anti-grand capital et contre les organisations mondiales et les grands traités de l’économie globalisée, anti-impérialistes, écologistes, autochtones, antipatriacales...).
La dissémination que fut la Nouvelle Gauche (combinée au discrédit du marxisme et l’activisme altermondialiste et libertaire actuel particularisant) a miné toute possibilité de refondation du mouvement révolutionnaire qui vise non juste à vivre autrement mais à détruire l’ensemble des formes de domination. Et comme constaté dans d’autres textes signés Calvaire dans la revue Meeting, nous avons vu disparaître la classe unitaire et révolutionnaire, le grand sujet politique, qu’était le prolétariat dans les théories programmatistes et devenir désuètes les organisations qui s’en revendiquent encore centralement.
Nous qui nous reconnaissons dans le courant des théories de la communisation pensons que la communisation s’impose contre la dissémination. Que la communisation nous unirait dans le mouvement de destruction de nos conditions de domination et d’exploitation.
Je pense que la communisation pour nous unir dans le mouvement de destruction que serait la révolution se doit de ne pas négliger la destruction de toutes les formes particulières de domination : du patriarcat, du capitalisme, de l’écocide, des États, mais aussi plus particulièrement du sexisme, de l’hétérosexisme, du racisme, du nationalisme et de l’impérialisme ainsi que du colonialisme qui en découle, de la destruction et du contrôle technoindustriels... ainsi que de toutes les institutions autoritaires et hiérarchisantes (de la famille et de l’institution scolaire au travail, de l’institution médicale à la psychiatrie, des polices, des armées et des prisons...)... La communisation nous unira comme mouvement de destruction générale de tous les modes de domination et comme réalisation par la révolution de l’immédiateté sociale des individus ainsi que de l’immédiateté de leurs relations sociales et aux autres formes de vie.
De plus, cette communisation du monde pour nous unir ne pourra que laisser s’exprimer les modes de vies communs qui se développent contre nos conditions de domination, donc une multiplicité d’organisations communisatrices et autonomes, de contre-cultures, de modes de relations humaines et écologiques... : fabriques artisanales, centres de production et terres autogérés, communes rurales et urbaines, écoles libres, radios libres... ou comme le disaient TIQQUN ’’une constellation expansive de squats, de fermes autogérées, d’habitations collectives, de rassemblements fine a se stesso, de radios, de techniques et d’idées. L’ensemble relié par une intense circulation des corps, et des affects entre les corps’’...
La communisation nous unira dans un mouvement expansif de destruction des formes de domination, de réalisation de l’immédiateté sociale des individus, de leurs relations intersubjectives, affectives, écologiques..., de création continue de l’existence et de la vie en général, d’une histoire plurielle que nous ferons toutes et tous...

Adresse web de la revue Meeting, revue internationale pour la communisation
meeting.senonevero.net


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